According to a recent report (December 1975) unemployment in western industrialized countries exceeded seventeen million. Major conferences intended to deal with the problem, such as President Ford's White House conference of 1974, or the Ranbouillet conference of a few months ago, did not come up with any solutions worth mentioning.

And yet, as we will try to show in this paper, there are solutions which could not only remedy the situation in the short run but also could keep the western economies in high gear indefinitely without inflation. More specifically we want to present here a simple and workable policy system which would allow the western market economies to move rapidly out of a depression while keeping inflation at a desirable level, even zero level if necessary, and guaranteeing efficient flow and allocation of productive resources.

Ces dernières années un certain nombre de chercheurs [11, SURREY, S.S.; 4, 5, FRANK, M.; 9, PFAFF, M. et PFAFF, Α.; 7, HALBERSTADT, V.; 12, SURREY, S.S. et SUNLEY, E.M.], voire des Administrations publiques [14, 15] se sont penchés sur le problème des réductions d'impôts consenties à des fins économiques, sociales, culturelles, etc. Ils ont souligné, à juste titre, que ces réductions avaient à maints égards le caractère de subventions occultes ou de transferts implicites de l'Etat et que, par voie de conséquence, les moins values fiscales qu'elles entraînaient pouvaient être assimilées à des dépenses publiques. C'est d'ailleurs pour cette raison que l'Administration américaine utilise le terme tax expenditures pour désigner les réductions d'impôts et celui de tax expenditure budget à propos de l'inventaire chiffré de ces réductions qui est communiqué au Congrès. En français nous utilisons, par analogie, les termes de dépenses fiscales et de budget des dépenses fiscales (1). On s'est aperçu tant aux Etats-Unis qu'ail leurs, que le budget des dépenses fiscales atteignait des montants énormes (2). On a également constaté que les dépenses fiscales allaient souvent à l'encontre de l'équité, qu'elles profitaient fréquemment davantage aux riches qu'aux pauvres et qu'elles conduisaient dans un grand nombre de cas à des véritables gaspillages des deniers publics [11, SURREY, S.S., pp. 50 et s.; 4, FRANK, M., pp. 5 à 7; 5, FRANK, M., pp. 12 et s.]. Le caractère occulte, aveugle, non transparent, des dépenses fiscales a également été critiqué, ainsi que la circonstance qu'elles échappaient dans tous les pays aux procédures normales du contrôle parlementaire [11, SURREY, S.S., pp. 2 et s.]. L'ensemble de ces considérations a amené certains auteurs à se demander s'il ne s'indiquait pas de les supprimer progressivement ou, tout le moins, de les remplacer par des transferts explicites de l'Etat, quand l'intervention des pouvoirs publics se justifiait [11, SURREY, S.S., pp. 175 et s.; 4, FRANK, M., pp. 12 à 14].

Following up a number of previous exercises in spatial econometrics, this paper presents, after a short introduction to the characteristics of spatial models, some more results, specifically on

— the estimation of the complete spatial autocorrelation matrix of the random elements in the multiple linear regression case;

— the extension to an interdependent model, of which the identification problem is especially taken up.

En Belgique, la politique de concurrence repose actuellement sur les dispositions de la loi du 27 mai 1960 relative à la protection contre les abus de la puissance économique. Selon l'avis de la plupart des observateurs, cette lois'est révélée inefficace pour divers motifs : procédure compliquée, règies matérielles trop souples, moyens d'actions insuffisants.

Le thème de l'égalité socio-économique et plus particulièrement des inégalités des salaires et des revenus est redevenu, ces dernières années, une des préoccupations marquantes. Pour 1'aborder, un préalable évident est de connaître les faits : quelle est l'étendue des inégalités salariales sur le plan géographique, sectoriel, démographique (âge, sexe, nationalité…) et socioprofessionnel? et comment ces diverses inégalités ont-elles eu tendance à évoluer: à se réquire, à croître ou à demeurer stables?

Il n'est guère surprenant que les conférences politiques traitant de la crise économique actuelle se soldent par des procès-verbaux de carence. Les économistes professionnels comprennent trop mal les ressorts profonds de la crise pour reconnaÎtre d'un commun accord les remèdes appropriés. L'effort de réflexion original du Professeur Vanek mérite done une attention particulière de la part de tous ceux qui se préoccupent de la situation, mais reconnaissent notre incapacité collective à la corriger.

Les recommandations politiques du Professeur Vanek peuvent être considéréd de deux points de vue, qui correspondent grosso modo aux démarches complémentaires (et trop souvent disjointes) de la macroéconomie et de la microéconomie.

Much of the literature in housing and urban economics emphasizes the abundance of externalities, or neighborhood effects in cities, but little formal analysis has been conducted so far to take account of their impact on the allocation decisions of firms and consumers in urban space. This is true especially for analyses of the urban housing sector. In fact, the relevance of externalities on allocation decisions in this sector has been denied on theoretical grounds especially by Mills [1] and Muth[2] although empirical analyses, e.g. by Kain and Quigley [3], [4] or Bourne [5] tend to confirm their importance.

Les économies européennes et nord-américaines ont connu récemment des taux d'inflation dont l'ampleur a été rarement atteinte dans le passé et qui, par surcroît, semblent vouloir persister dans l'avenir.

Devant un tel phénomène, les économistes et les hommes publics ont suggéré diverses solutions pour contrer les effets de l'inflation sur l'allocation et la distribution des ressources, élargissant du même coup le débat sur les causes de l'inflation. Ces solutions vont du contrôle partiel au gel complet des prix et/ou des salaires et d'une indexation partielle à une indexation généralisée des prix et/ou des revenus.

I am very thankful for Professor Dreze's critical comment on my paper, which offers constructive elaborations and suggests weaknesses of my argument.

The purpose of the present paper is to argue that terms of trade changes may have been one of the major causes of the disparate nature of agricultural and industrial integration in Western Europe. During the construction of Benelux, EFTA and the EEC, the integration of trade in manufactures was favourably greeted by all interested parties and the mutual lowering of tariffs proceeded smoothly and generally ahead of schedule. In striking contrast to this, the integration of agriculture was blocked in two projects out of three by the determined opposition of the farmers of the high tariff countries and only was accomplished by the EEC at the risk of destroying the entire customs union. The model presented here opposes the differentiated product character of manufactured goods to the standardized nature of most agricultural products. It shows that this distinction leads to the presumption that the integration of manufacturing will be mutually beneficial and that the integration of agriculture will be detrimental to the farmers of the high tariff country, a pattern which is in close harmony with the observed events.

In his presidential address to the American Economic Association in December, 1971 [5], James Tobin speaks of the contention of some economists that employment in excess of the so-called natural rate takes time that would be better spent on search activity :

Si l'on admet que l'analyse économique spatiale est l'analyse du fonctionnement de l'économie dans l'espace, l'analyse économique spatiale englobe et généralise toute l'analyse économique « traditionnelle ». Dans un domaine particulier, celui de l'économie du sol, la spatialisation donne naissance à 1'« économie de l'espace ». Bien sûr dès que l'on parle de sol, il est difficile de faire de l'analyse économique « ponctuelle » puisque l'objet de l'analyse n'est autre que le support de l'étalement spatial des activités. Cependant, il est possible d'étudier l'affectation de surfaces de sol en faisant abstraction de leurs localisations; c'est ce que fait une grande partie de l'économie du sol. Dès que l'on différencie les surfaces étudiées en fonction de leur localisation spécifique, on entre dans ce qu'on appelle précisément l'économie de l'espace.

Indexation of wages and salaries as well as of financial assets is a prominent theme in the present discussion on employment and inflation policies in Belgium. Recently, Kervyn and Staes (1975) have analyzed the first question; in this paper we analyze the second.

So far, most contributions to this subject have been theoretical in nature (see Steinherr and Vila (1974), and the literature cited there). The question how indexation might affect demand and supply in financial markets has not been analyzed empirically with any rigor. The main purpose of this paper is to fill this gap partly.

Toute analyse de la ville implique une représentation implicite ou explicite de l'espace étudié; du type de représentation adopté dépend largement la portée des résultats obtenus. La contribution de l'économie é la connaissance de la structure interne des villes est récente, fragmentaire et dispersée. Des modéles théoriques sont élaborés sur la base d'analogies établies trop rapidement entre l'espace urbain et d'autres cadres d'analyse. Des modèles de recherche opérationnelle sont par ailleurs développés à des fins d'application directe immédiate. Leur caractère partiel les prive d'une portée explicative suffisante : ils renseignent peu sur l'espace de la ville. La faiblesse de nombreux modèles réside principalement dans les hypothèses qui fondent la définition de l'espace économique urbain. Le but de cette étude est de suggérer un ensemble de représentations de cet espace susceptibles d'élargir sensiblement la portée de l'analyse spatiale urbaine. C'est la traduction formelle de ces représentations qui est présentement retenue.

This paper is concerned with the relationship between economic theory and legal order in environmental problems. In dealing with pollution externalities, the most divergent viewpoints about the effects of liability rules on the process of adjustment to an optimal allocation of economic resources have been defended in recent economic literature. The main cause of these deviating conclusions is the sometimes explicitly stated, but mostly implied, assumption concerning the possibility of bargaining between the parties involved. In this article we share the view of the authors who state that bargaining for environmental externalities is impossible.

Ce papier se distingue de l'abondante litt6rature existante sur les droits de tirage spéciaux en ce qu'il s'attache exclusivement à la fonction de numéraire remplie par le DTS et non à sa fonction d'actif succeptible de faire l'objet d'une offre et d'une demande sur un marché. Les analyses et les controverses qui concernent l'acceptabilité du DTS, sa liquidité, le seigneuriage auquel son allocation peut donner lieu se rattachent directement à cette dernière fonction et ne seront done pas discutées ici.

II y a un quart de siècle, en 1950, J. Marschak introduisait le lecteur à la monographic «Statistical Inference in Dynamic Economic Models», l'œuvre de pionniers en économétrie, par la phrase suivante (je traduis) :

«La base de l'économique quantitative est triple : formuler des hypotheses économiques, recueillir les donnees appropriees et confronter les hypothèses et les donneés »

Data on interregional trade flows, though highly valuable for interregional models, are often difficult to come by : one of the authors was unable to find them for any of his interregional models of the US, Belgium, Italy and West Germany (Glejser, 1975).