Les phénomènes de tension soutenue qui dominent la phase de haute conjoncture de l'économie belge se caractérisent depuis janvier 1964 par une intensité moindre sur les marchés de l'argent et des biens; l'excès global de la demande effective sur l'offre au marché apparaît atténué par des mesures destinées à freiner l'emballement de la demande beaucoup plus que par un élargissement de l'offre de biens.