L’imbroglio monétaire actuel pourrait acculer au désespoir ceux qui, avec conviction, ont, depuis plus ou moins longtemps, partagé l’une ou l’autre vision simplifiante d’une réalité complexe dans ses mécanismes et dans les normes auxquelles on voudrait l’astreindre.

Les événements des années récentes peuvent être jugés avec plus de satisfaction par ceux qui, d’autre part, y voient le cheminement d’une séquence de tâtonnements et d’erreurs, sur le point de déboucher sur un processus d’équilibre.

Sur le plan mondial, le processus de maturation de l’expérience est fort avancé. Le mirage de Bretton Woods s’est estompé. Les rigidités instituées en 1944 ont causé une suite suffisamment longue de déséquilibres plus ou moins graves et de crises plus ou moins aiguës, pour que le système s’effondrât de lui-même, le 15 août 1971.

In this paper the implications of Sweezy [1] and Efroymson’s [2,3] postulates concerning the shape of the demand curve in non-collusive oligopolistic industries are considered. On the basis of the analysis it is suggested that previous tests of the kinked demand curve hypothesis are invalid. Finally, we consider the implications of the product market analysis for the demand for labour and hence wage rate determination. It is concluded that for the industry considered, (the motor car industry), there is evidence that firms behave as though they face a kinked demand curve.

In 1939 P.M. Sweezy first postulated the existence of a kink in the demand curve facing the firm in non-collusive oligopolistic industries. Later, Efroymson extended the analysis suggesting that the shape of the kink would change through the trade cycle for different levels of capacity utilization. For purposes of exposition we will use the analysis developed by Chamberlain [4]. It is recalled that the firm perceives the intersection of two demand curves, its own (dd) which represents the demand schedule facing the firm if changes in its price are not matched by competitors, and the industry (DD), which does not represent the demand for the industry output as such, but rather the “market share” of one firm when other firms match price changes made by that firm.

Il est généralement admis qu’une chronique peut être décomposée en un certain nombre de composantes qui, additionnées ou multipliées entre elles, nous donnent les valeurs observées. Il est, de plus, admis que ces composantes peuvent être considérées comme indépendantes les unes des autres. Remarquons cependant que si l’orthogonalité entre les composantes peut être démontrée mathématiquement, elle doit être tempérée dans le monde réel. Nous savons, par exemple, qu’une récession peut fort bien être influencée par la période de l’année où elle commence. On ne devrait pas être surpris d’apprendre qu’à côté des composantes distinguées traditionnellement par la théorie – tendance, composante conjoncturelle, mouvement saisonnier et fluctuations accidentelles – une chronique peut en comporter un certain nombre d’autres que la théorie ignore ou ne qualifie pas explicitement. Ce n’est pas le moindre mérite de l’analyse spectrale de montrer, qu’en théorie, le nombre des composantes possibles d’une chronique est quasiment illimité.