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Published online by Cambridge University Press: 17 August 2016
Nous présentons dans cet article un modèle à générations imbriquées avec capital humain qui permet de rendre compte de la diversité des systèmes publics de retraite par répartition. Notamment, ce modèle intègre la possibilité que les droits à pension d’une personne soient calculés soit de manière forfaitaire soit en fonction de l’historique de ses salaires et de la durée de sa période salariale. Dans ce dernier cas, de loin le plus rencontré concrètement, si la durée minimum légale de cotisation donnant droit à une pension à taux plein n’est pas trop élevée, le système de retraite peut être favorable à la croissance économique en incitant les agents à investir davantage en capital humain. Ce mode de calcul des droits à pension peut donc s’avérer économiquement profitable et dominer en tout cas le mode de calcul alternatif basé sur le versement d’une pension forfaitaire. Nous déduions également les conséquences de ce mode de calcul sur les ajustements à opérer face à différents types de structure démographique.
We present in this article an OLG model with human capital that allows us to take into account the diversity of unfunded public pension schemes. This model integrates among other things the possibility that the calculation of pension benefits whether are lump-sum or depends on the historic of individual wages and the length of working period. In the latter case, the most frequently encountered, if the right to earn a full pension is subordinated to a low legal minimal subscription time, the retirement system may rise economic growth by generating an incentive to invest more into human capital. We show that this method of calculation of pension benefits may be economically profitable and dominates in all cases the other, based on the payment of lump-sum pensions. We also derive the consequences of such a method for the adjustments that are needed when considering different demographic structures.
Je tiens à remercier Pierre Cahuc, David Weil et Oded Galor, ainsi que tous les participants du séminaire « modèles à générations imbriquées » de l’Université de Paris 1 pour leurs nombreux conseils. Je remercie également deux rapporteurs anonymes pour leurs commentaires. Enfin, je tiens particulièrement à remercier Frédéric Dufourt pour ses innombrables relectures constructives; cet article lui doit beaucoup. Néanmoins je reste seul responsable des éventuelles erreurs ou omissions restantes.
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