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Offre et demande d’investissement: le rôle des profits
Published online by Cambridge University Press: 17 August 2016
Résumé
L’introduction des profits dans les fonctions d’investissement s’inscrit dans le cadre du retour de l’argument empirique sur les spécifications proposées par Jorgenson. Selon la théorie de la profitabilité les entreprises ont une demande d’investissement croissante avec le rapport taux de profit de pleine capacité/taux d’intérêt afin de se prémunir contre l’incertitude de la demande ou de gagner des parts de marché (effet de clientèle). La théorie des contraintes financières définit une offre d’investissement dépendant des profits réalisés, du ratio d’endettement et du taux d’intérêt réel anticipé. On estime un modèle de déséquilibre d’investissement avec CES par le maximum de vraisemblance et le pseudo maximum de vraisemblance simulé; robustes au changement de méthode: les profits réalisés, la profitabilité, le ratio endettement/capital et la demande anticipée. Les contraintes financières ne s’exercent pas forcément lorsque le ratio d’endettement est élevé et la chute de l’offre d’investissement est plus forte que la chute de la demande en phase de récession. Le report des contraintes financières est plutôt négatif (comportement « rationnel » vs « extrapolatif »).
Summary
Profits as an explanatory variable of investment are a sort of comeback, because of empirical reasons, on the specifications initiated by Jorgenson. According to the theory of “profitability” investment demand depends on the ratio rate of return at full capacity/interest rate, in order to prevent from the uncertainty of demand or to gain market shares (customer effect). On the other side, according to the theory of financial constraint the supply of investment depends on “virtual profits”, on the “ratio of indebtedness” and on the expected real interest rate. The paper aims at estimating a disequilibrium CES macroeconomic model of investment by F.I.M.L. and by the “simulated pseudo maximum likelihood at the second order”. Some results are robust to the changing of method: importance of “realised profits”, of profitability, of the debt/capital ratio, of aggregate demand. Financial constraints are not necessarily binding when the debt ratio is high. Paradoxically, the fall of the supply of investment is greater than the fall of demand during the recession.. The spillover of the financial constraint is rather negative (rational vs extrapolative behavior).
- Type
- Research Article
- Information
- Recherches Économiques de Louvain/ Louvain Economic Review , Volume 66 , Issue 1 , 2000 , pp. 55 - 97
- Copyright
- Copyright © Université catholique de Louvain, Institut de recherches économiques et sociales 2000