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Analyse topologique et quantitative de la structure industrielle belge et de son evolution au cours des dix dernières années

Published online by Cambridge University Press:  17 August 2016

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Il y a 6 ans, sous le signe du nénuphar, le Club de Rome lançait aux pays industrialisés un avertissement dans lequel il prévoyait les limites de leur développement économique et ľurgence d’un ralentissement du rythme de leur croissance. La chose provoqua une certaine polémique entre spécialistes au sujet des chiffres avancés et des méthodes de prévision utilisées, alimenta nombre de discours et articles académiques, mais resta lettre morte au niveau des dirigeants et du grand public. II ne fallait, sous aucun prétexte, troubler le climat euphorique de ces années de forte consommation.

Les événements que nous avons connus depuis ont amené une situation économique qu’une minorité de plus en plus clairsemée d’optimistes irréductibles s’obstinent à qualifier de crise. On est en droit de se demander si les conditions de « croissance zéro » annoncées par le Club de Rome ne sont pas en train de se concrétiser dans les faits, amenant des mutations structurelles profondes et multiples dans notre société.

Nous avons essayé de cerner dans cette note (1) l’évolution des structures industrielles au cours des dix années qui ont marqué la charnière entre la période de prospérité (1965-1970) et le début de la crise (1970-1975).

Type
Research Article
Copyright
Copyright © Université catholique de Louvain, Institut de recherches économiques et sociales 1978 

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Footnotes

*

Expert au Bureau du Plan.

References

(1) Le texte intégral de cet article peut être obtenu auprès de son auteur au Bureau du Plan, 47-49, av. des Arts - 1040 BruxellesGoogle Scholar.

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(3) Pour la signification des symboles, voir Annexe IGoogle Scholar.

(4) Pour le détail des développements matriciels et les problèmes soulevés par les transferts, voir note 1 p. 157Google Scholar.

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(12) Une prévision Input-Output - 1975 et 1980, Bureau du PlanGoogle Scholar.

(13) Cf note l, p. 157 pour le détail de la méthode suivieGoogle Scholar.

(14) Pour les graphiques relatifs aux 50 branches : cf’note 1, p. 157Google Scholar.

(15) L’input-output considère la consommation intermédiaire d’intérêts imputés comme un input intermédiaire de ce pôle comptabilisé au niveau de la diagonale. Ces intérêts sont soustraits de la valeur ajoutée, mais non de la production. II en résulte une sous-estimation de la valeur ajoutée (8,5 milliards en 1970 dans l’input-output contre 42 milliards dans les Comptes nationaux) et une surestimation de la part des inputs intermédiaires. Le fait d’avoir expurgé la diagonale de son contenu a déjà contrebalancé quelque peu cette erreur. On aurait en effet obtenu 29 % d’intégration par les imputs primaires avec les données initiales !Google Scholar

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(17) L’origine du système d’axes est donc située en haut, à gauche. De plus, les deux échelles sont logarithmiquesGoogle Scholar.

(18) Comme Lantner, c’est la matrice (I — A) que nous avons représentée, d’où le signe négatif des coefficients. Dans un souci de clarté, les coefficients inférieurs à 2 % n’ont pas été reprisGoogle Scholar.

(19) Gilot, A. ; «Analyse des structures industrielles », note interne au Bureau du Plan, novembre 1977.Google Scholar

(20) Aujac H.: op.cit p. 170.

(21) Korte, B. et Oberhofer, W. : op.cit. p. 512 : « The producing proces is a bit more circular for more highly developed economies »Google Scholar.

(22) Lantner, op.cit. p. 217.

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(24) Ces graphiques sont repris dans la note complète disponible au Bureau du Plan. Cf. note 1, p. 157Google Scholar.

(25) II eut été plus orthodoxe d’utiliser un tableau de 1970 exprimé aux prix de 1965. N’étant pas en mesure d’obtenir ou d’estimer de telles données, nous avons utilisé celles de 1970 à prix courants. L’erreur devrait être négligeable compte tenu du fait que ces structures « horizontales » sont théoriquement indépendantes des variations de prix (dans la mesure où celles-ci sont supposées être homogènes le long d’une ligne de livraisons). De toute manière, des estimations d’inflation faites à l’aide de structures de 1965 ont donné des résultats assez semblables à ceux obtenus à partir des données de 1970 ce qui tendrait à prouver que l’évolution des structures n’a qu’une influence marginale dans ce type de calcul (pour la consommation privée : 13,4 % avec les structures de 1965 contre 13,7 % avec celles de 1970). II aurait, de même, mieux valu appliquer aux structures de 1975 les indices des prix correspondant à la même année. Pour les importations, ils n’étaient pas encore disponibles. Ici encore, l’erreur introduite ne peut être que minime.