Hostname: page-component-586b7cd67f-dsjbd Total loading time: 0 Render date: 2024-11-20T07:29:03.892Z Has data issue: false hasContentIssue false

Public transport infrastructure, urban sprawl, and post-carbon cities

Published online by Cambridge University Press:  09 January 2015

Get access

Summary

Curbing greenhouse gases emissions from transport in cities is a major challenge for climate policies. The pioneering works of Newman and Kenworthy suggest that many of these emissions could be avoidable, since they result from city densities and the share of road traffic in urban transport. However, implementing a change raises difficult questions. The respective roles of transport and land use policies are controversial. There is an intense debate about priorities between proponents of vehicle efficiency improvements, advocates of abrupt changes in mobility behaviours, and heralds of public transport.

In Europe, the sustainable city is generally seen as the inversion of the urban sprawl process, coupled with the densification of inner suburbs thanks to new public transport infrastructure. Our analysis provides an argument in favour of this scenario, by noting that cost-benefit assessments of these projects should take into account the benefits of induced changes in urban densities, even for marginal extensions.

But all factors impacting urban sprawl must also be properly valued. A stylised example of the model shows that the view a single pre-determined type of post-carbon city is thus far too simplistic.

La réduction des émissions de CO2 liées aux transports dans les villes constitue un enjeu majeur pour la maîtrise du risque climatique. À cet égard les travaux pionniers de Newman et Kenworthy ont suggéré que certaines de ces émissions étaient évitables, celles-ci dépendant de la forme des villes, et de la place des transports individuels routiers dans leur fonctionnement. Mais les orientations à mettre en œuvre dans cette perspective, et leurs complémentarités éventuelles, entre politique des transports, politiques urbaines, et politiques climatiques, sont l'objet d'intenses débats entre les tenants de la priorité à l'amélioration de l'efficacité des véhicules, ceux des ruptures avec l'étalement urbain ou des comportements de mobilité, et les hérauts des transports alternatifs à l'automobile.

En Europe, la ville durable est généralement conçue comme l'inversion du processus d'étalement urbain, associée à la constitution de premières couronnes denses, desservies par des réseaux lourds de transport en commun type Tramway. L'analyse menée ici apporte un élément en faveur de ce scénario, en signalant que ces infrastructures doivent être évaluées en prenant pleinement en compte le trafic induit dont elles bénéficieront, grâce à la densification générée à leur voisinage. Pour autant, ceci ne suffit pas à assurer que ce scénario constitue la structure optimale d'une ville durable, qui dépend de nombreux paramètres, et dont l'émergence réclame d'abord un cadre approprié de politiques publiques avec, au premier rang, l'instauration d'un prix unique carbone.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © Université catholique de Louvain, Institut de recherches économiques et sociales 2011 

Access options

Get access to the full version of this content by using one of the access options below. (Log in options will check for institutional or personal access. Content may require purchase if you do not have access.)

Footnotes

*

Deputy Director, Economic Council for Sustainable Development. Ministry of Ecology, Paris

References

Arnott, R., and Stiglitz, J. (1979), «Aggregate Lands Rents, Expenditures on Public Goods, and Optimal City Size», The Quarterly Journal of Economics.Google Scholar
Barbier, C. et alii (2010), «Villes: changer de trajectoires», in Regards sur la Terre, Presses Science po.Google Scholar
Boucq, E. et Papon, F. (2010), «Assessment of the Real Estate Benefits Brought by a Light Rail Infrastructure», European Transport, under Press.Google Scholar
Bureau, D. (2005), «l'évaluation des réglementations: transport et environnement», Economie et prévision, n°167, pp 4966.Google Scholar
Bureau, D. (2008), «Transport et changement climatique: cadre de référence pour l'action publique», Notes de synthèse, MEEDDAT, n°170.Google Scholar
Crozet, M., and Lafourcade, M. (2009), «La nouvelle économie géographique», Repères. La Découverte.Google Scholar
David, L., and Albert, L., (2010), «Logiques financières globales et fabrique de la ville», In Regards sur la Terre, Presses Science Po.Google Scholar
Didier, M. and Prud'homme, R. (2007), «Infrastructures de transport, mobilité, et croissance», CAE Report, La documentation française.Google Scholar
Eddington, R. (2006), «The Eddington transport study, main Report: Transport's Role in Sustaining the UK's productivity and Competitiveness», HM Treasury, London.Google Scholar
Fujita, M. (1989), «Urban Economic Theory: Land Use and City Size»,. Cambridge University Press.Google Scholar
Gaigné, C., Riou, S., and Thisse, J.F (2010), «Are compact cities environmentaly friendly ?», Mimeo, Université catholique de Louvain.Google Scholar
Giraud, P.N., and Lefevre, B. (2007), «La réduction des consommations énergétiques dans les transports exige une politique foncière active», Annales de la recherche urbaine, n°103, juillet.Google Scholar
Newman, P. and Kenworthy, J. (1989), «Sustainability and Cities», Island press.Google Scholar
Massot, M. and Orfeuil, J.P (2007), “La contrainte énergétique doit elle réguler la ville ou les véhicules ? Mobilité urbaine et réalisme écologique», in Les Annales de la recherche urbaine, n°103.Google Scholar
Tirole, J. (2009), «Politique climatique: une nouvelle architecture internationale”. CAE, Report, La documentation française.Google Scholar