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Evaluation of positive and negative symptoms in schizophrenia

Published online by Cambridge University Press:  28 April 2020

Nancy C. Andreasen
Affiliation:
Department of Psychiatry, University of Iowa College of Medicine, 500 Newton Road - Iowa City, Iowa52242
William M. Grove
Affiliation:
Department of Psychiatry, University of Minnesota School of Medicine, Box 393, Mayo Memorial Building - Minneapolis, Minnesota55455
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Summary

Most investigators concur that schizophrenia is probably a heterogeneous group of disorders that share the common features of psychotic symptoms, partial response to neuroleptics, and a relatively poor outcome. The subdivision of schizophrenia into two subtypes, positive versus negative, has achieved wide acceptance throughout the world during recent years. This distinction has heuristic and theoretical appeal because it unites phenomenology, pathophysiology, and etiology into a single comprehensive hypothesis.

In spite of its wide appeal, the distinction has a number of problems. These include the failure to distinguish between symptom syndromes and diseases; failure to deal with the mixed patient; failure to take longitudinal course into account; and failure to address conceptually and methodologically the distinction between positive and negative symptoms.

This paper focuses primarily on the conceptual basis for two instruments designed to measure positive and negative symptoms, the Scale for the Assessment of Negative Symptoms (SANS) and the Scale for the Assessment of Positive Symptoms (SAPS), originally described in 1982. Since their description, these scales have been used in a variety of other centers. These scales are based on the hypothesis that negative symptoms represent a deficit or diminution in normal psychological functions wliile positive symptoms represent an excess or distortion of normal functions. Reliability data are now available from Italy, Spain, and Japan which suggest that these scales can be used reliably in cultural settings outside the United States. The results of these studies are summarized in this paper. In addition, a replication study involving a new sample of 117 schizophrenics collected at the University of Iowa is described. In this second study of the SANS and SAPS, internal consistency is found to be quite high in the SANS. Thus negative symptoms appear to be more internally correlated with one another than are positive symptoms. The implications of this result are discussed. A principal components analysis is used to explore the relationship between positive and negative symptoms. While the study reported in 1982 suggested that positive and negative symptoms are negatively correlated, in the present study they appear to be uncorrelated. Overall, the results suggest that the SANS and SAPS are useful comprehensive instruments for the evaluation of positive and negative symptoms. The relationship between these symptoms and external validators such as cognitive functioning or CT scan abnormalities will be reported in a subsequent investigation.

Résumé

Résumé

La plupart des cliniciens et des chercheurs s'accordent à reconnaître dans la schizophrénie un groupe de troubles hétérogènes ayant en commun des symptômes psychotiques de même type, une réponse thérapeutique seulement partielle aux neuroleptiques et une évolution assez peu favorable. La subdivision de la schizophrénie en deux sous-types (positif vs négatif) a été largement acceptée dans le monde entier au cours des dernières années. Cette distinction a un intérêt à la fois heuristique et théorique dans la mesure où elle réunit au sein d'une même hypothèse les différents aspects phénoménologique, physiopathologique et étiologique du trouble.

Mais si elle est très séduisante, cette distinction fait également surgir de nombreux problèmes au nombre desquels on peut citer :

-l’impossibilité de clairement séparer syndromes et maladies ;

-l’impossibilité de prendre en compte les patients «mixtes»;

-l’impasse faite sur la prise en compte longitudinale de la pathologie;

- l'impossibilité d’aborder sur les plans conceptuel et méthodologique la distinction entre symptômes positifs et négatifs.

Cet article traite avant tout des bases conceptuelles ayant présidé à la construction de deux instruments (décrits originellement en 1982) destinés à mesurer les symptômes positifs et négatifs de la schizophrénie. Il s'agit de l'échelle d'évaluation des symptômes négatifs (SANS) et de l’échelle d'évaluation des symptômes positifs (SAPS). Depuis leur description ces échelles ont été utilisées dans de nombreux centres. Elles reposent sur l'hypothèse que les symptômes négatifs correspondent à un déficit ou à une diminution des fonctions psychologiques normales tandis que les symptômes positifs correspondent à un excès ou à une distorsion de ces fonctions Les symptômes négatifs représentant cette diminution sont : l’alogie (troubles du langage et des processus cognitifs), l’émoussement émotionnel (trouble de la réactivité émotionnelle), l'avolition-apathie (trouble de la volition), l'anhédonie et les troubles des liens sociaux, les troubles de l’attention. Les symptômes positifs qui font référence à une distorsion de processus normaux sont : les hallucinations (perceptions anormales), le délire (basé sur des inférences conceptuelles anormales), la bizarrerie du comportement (distorsion de la réponse sociale) et la désorganisation du langage (distorsion qui comprend une anomalie du langage et des processus cognitifs). Des résultats fiables sont actuellement disponibles en Italie, en Espagne et au Japon. Ces résultats suggèrent que ces échelles peuvent être utilisées fidèlement dans des ensembles culturels autres que les États-Unis (tableau 1). Les données de ces études sont résumées dans cet article.

En outre nous rapportons les résultats d'un travail de vérification portant sur un nouvel échantillon de 117 patients schizophrènes recrutés à l’université d'Iowa. Pour chacune des deux échelles, les tableaux 2 et 3 montrent les corrélations existant entre :

- les items constituant chacune des dimensions et l’évaluation globale de cette dimension,

- la somme des items constituant cette dimension,

- la somme des items de l'ensemble de l'échelle.

Les tableaux 4 et 5 montrent l'évolution du coefficient α lorsque deux des dimensions sont supprimées dans une échelle. On voit que ce coefficient reste élevé pour la SANS ce qui semble indiquer une unicité du phénomène mesuré. L’échelle des symptômes positifs (SAPS) mesure des phénomènes plus hétérogènes. Une analyse en composante principale (tableau 6) met en évidence un facteur I, déficitaire, évoquant les troubles cognitifs, un facteur 2 représentant les troubles des émotions, le facteur 3 correspondant au délire et aux hallucinations.

Dans cette deuxième étude, qui a concerné la SANS et la SAPS, la consistance interne de la SANS s’est révélée être très élevée. Ainsi l’intercorrélation des symptômes négatifs apparaîtelle supérieure à celle des symptômes positifs. Les implications de ces résultats sont discutées. Une analyse en composantes principales a été effectuée pour préciser les relations entre les symptômes positifs et négatifs. Alors que l’étude publiée en 1982 suggérait que les symptômes positifs et négatifs étaient corrélés négativement, l'étude actuelle est davantage en faveur d'une absence de corrélation. Mais avant tout, ces résultats montrent que la SANS et la SAPS sont des instruments adaptés à l'évaluation de la symptomatologie positive et négative. Les relations entre ces symptômes et des critères de validation externes (tels les fonctions cognitives et les anomalies au CT Scan) seront décrites dans un travail ultérieur.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © European Psychiatric Association 1986

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Footnotes

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This research was supported in part by NIMH Grant MH 31593 ; a Scottish Rite Schizophrenia Research Grant; the Nellie Ball Trust Fund, and Grant RR 59 from the General Clinical Research Centers Program, Division of Research Resources, NIH.

References

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