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Ernest Renan, Critique Littéraire
Published online by Cambridge University Press: 02 December 2020
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Dans la riche floraison d'articles et d'ouvrages qu'a fait naître, en 1923, la célébration du centenaire de Renan, il semble qu'on ait pu discerner un effort tenté enfin par la plupart des critiques français pour étudier Ernest Renan d'un point de vue plus littéraire et ne plus se borner aux partiales et stériles discussions sur son attitude philosophique et religieuse. La critique française accorde ainsi à Renan la place qui lui revient, celle non seulement d'un historien, d'un philosophe, ou d'un “apôtre de la tolérance,” comme se plaisent à l'appeler les pompeux discours officiels-mais aussi d'un écrivain, dont le style et les procédés littéraires méritent d'être analysés d'aussi près que le sont ceux de Flaubert ou de Michelet. Nous voudrions ici nous attacher à l'un de ces aspects de Renan, négligé jusqu'ici, qui intéresse cependant la littérature française en général, en étudiant Renan dans sa critique littéraire.
- Type
- Research Article
- Information
- Copyright
- Copyright © Modern Language Association of America, 1929
References
Note 1 in page 289 dans la Jeunesse d'E. Renan, vol. 1, p. 292-3.
Note 2 in page 290 Par exemple, Cahiers de Jeunesse, pp. 143, 308, 309. Nouveaux Cahiers pp. 148, 151.
Note 3 in page 291 Cahiers de Jeunesse, pp. 121-2, 125, 163. Nouveaux Cahiers, P. 152.
Note 4 in page 291 Nouveaux Cahiers, p. 79.
Note 5 in page 292 Avenir de la Science, p. 83.
Note 6 in page 292 Averroés, Préface de la première édition, p. vi-vii.
Note 7 in page 292 Cahiers, p. 117.
Note 8 in page 292 Par exemple, Cahiers, p. 341; Nouveaux Cahiers, pp. 293-4.
Note 9 in page 293 Portraits Contemporains, vol. iv, p. 231. Ces trois articles sympathiques de Sainte-Beuve sont encore la meilleure étude que nous ayons sur Fauriel.
Note 10 in page 293 La question de l'influence de Herder sur Renan a été récemment traitée par M. Tronchon, dans Ernest Renan et l'Etranger, 1928.
Note 11 in page 293 Renan le lisait alors dans la traduction française de Madame de Carlowitz, parue en 1844 et couronnée par l'Académie Française en 1846.
Note 12 in page 293 PP. 32, 33 à 36.
Note 13 in page 294 Numéro du 15 février 1923.
Note 14 in page 294 En fait, une lecture attentive de Sainte-Beuve révèle que le critique des Lundis, avec toute sa grande admiration pour Renan, n'en sut pas moins faire quelques fines réserves. Il vit très bien le vague de la philosophie de Renan, le “nuage d'or de la poésie dont il semble avoir voulu s'envelopper quelquefois,” son optimisme curieux et quelquefois inquiétant, ses goûts aristocratiques “qui pourraient lui faire préférer des erreurs délicates et distinguées à des vérités triviales” (Nouveaux Lundis, vol. ii, p. 396, 405 à 413). Du moins, s'il ne se départit pas de sa pénétration 'coutumière, Sainte-Beuve montre dans son attitude envers Renan, aussi bien que par ses articles sur Taine, qu'il serait injuste de l'accuser d'incompréhension et de jalousie envers tous ses contemporains.
Note 15 in page 294 V. Giraud, article cité.
Note 16 in page 294 Cahiers, pp. 157, 319.
Note 17 in page 295 Cahiers, p. 319.
Note 18 in page 295 Nouveaux Cahiers, p. 42.
Note 18 in page 295 Cahiers, p. 137-8.
Note 20 in page 295 Lettre du 8 mars 1854, Nouvelle Correspondance, i, p. 81.
Note 21 in page 296 Lettre du 10 septembre 1863, ibid. p. 244.
Note 22 in page 296 Voir, dans les Souvenirs d'Enfance, le passage-qu'il faudrait cependant se garder de prendre trop à la lettre—: “Je n'ai quelque temps fait cas de la littérature que pour complaire à Sainte-Beuve, qui avait sur moi beaucoup d'influence. Depuis qu'il est mort, je n'y tiens plus.” (éd. Calmann-lévy, p. 353.)
Note 23 in page 297 Avenir de la Science, p. 295.
Note 24 in page 298 “Critiquer, c'est se poser en spectateur et en juge au milieu de la variété des choses; car la philologie est l'interprète des choses, le moyen d'entrer en communication avec elles et d'entendre leur langage. Le jour ou la philologie périrait, la critique périrait avec elle, la barbarie renaîtrait, la crédulité serait de nouveau maîtresse du monde” (pp. 145-6).
Note 25 in page 298 Etudes d'Histoire Religieuse, p. 74.
Note 26 in page 298 Avenir de la Science, p. 201-202.
Note 27 in page 299 Avenir de la Science, p. 190-191.
Note 28 in page 299 Avenir de la Science, p. 191.
Note 29 in page 299 Avenir de la Science, p. 226.
Note 30 in page 300 cf. Essais de Morale et de Critique, p. 155. “Le devoir de la critique ne saurait être de regretter que les hommes n'aient pas été autres qu' ils ne furent, mais d'expliquer ce qu'ils furent ”Et aussi Questions Contemporaines, p. 7.
Note 31 in page 300 Principe cher à Renan. Voir Nouveaux Cahiers de Jeunesse, p. 195, et Feuilles Détachées, p. 296. Mais ce principe ne peut guère être appliqué que par ceux qui, comme lui, ne font pas de la critique une occupation régulière; avec les critiques professionnels, depuis Boileau jusqu'à M. P. Souday, la sévérité redevient légitime et nécessaire.
Note 32 in page 301 Essais de Morale et de Critique, p. iii-iv.
Note 33 in page 301 Essais de Morale et de Critique, p. 30-31. 34 Questions Contemporaines, p. 465.
Note 35 in page 301 Questions Contemporaines, p. 461 sq.
Note 36 in page 301 Essais de Morale et de Critique, p. 303 sq.
Note 37 in page 301 Feuilles Détachées, p. 265.
Note 38 in page 302 Voir dans la Revue de France du 12 juin 1923, une intéressante étude de Ch. v. Langlois, sur cette partie peu connue de l'oeuvre de Renan.
Note 39 in page 303 Dans les Etudes d'Histoire Religieuse, pp. 1-72.
Note 40 in page 304 Dans les Feuilles Détachées, pp. 355-400.
Note 41 in page 305 Causeries du Lundi, tome ii, p. 417-8.
Note 42 in page 306 Préface des Etudes d'Histoire Religieuse.
Note 43 in page 306 Voir Essais de Morale et de Critique et Portraits Contemporains; Il faut cependant noter que Sainte-Beuve, alors, (1832, 1834, 1836) n'était pas encore en pleine possession de sa méthode.
Note 44 in page 308 Voir par exemple ses jugements sur Pascal (Nouvelle Correspondance, i, p. 54), ses éloges quelque peu excessifs de Sully-Prudhomme (Huret, Enquête sur l'Evolution Littéraire, 1891, p. 421) et de G. Sand, en qu'il va jusqu'à voir le plus grand écrivain de son temps (Goncourt, Journal. 23 juin 1863, et Feuilles Détachées, pp. 293-4.