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Le testament du Cardinal Richard Petroni (25 janvier 1314)

Published online by Cambridge University Press:  09 August 2013

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Sous les voûtes de la cathédrale de Sienne, remis en place et reconstitué, comme on le désirait, dans sa majesté première, depuis le 1er juillet 1951, se trouve le beau tombeau du cardinal Richard Petroni, mort à Gênes au mois de février 1314, par le sculpteur Tino di Camaino.

Les chroniques siennoises contemporaines rapportent l'évènement de la translation du corps de ce fils illustre de la République, de son entrée solennelle à Sienne, le dimanche 31 mars 1314, et de son enterrement en la cathédrale. II faut relire ce récit, rédigé dans la plus pure langue toscane, dans cette ville de Sienne, si fière de son passé et toute résonnante des cadences du plus beau parler d'Italie.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © British School at Rome 1956

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References

1 La tombe du cardinal a été reconstitutée dans sa forme originale et placée au-dessus du dernier autel de la nef de gauche de la cathédrale. L'inscription placée à côté de la tombe dit: ‘Monumentum hoc / Cardinalis petroni / illustris litherarum cultoris / Quod Tinus filius Camaini sculpsit / tertio iam proinde amotum / ob bellica vices / annorum MCMXL–MCMXLIV / dein ab architecto E. Bellini / in pristinum redditum splendorem / Humbertus comes Del Vescovo Sterbini / Metropolitanae Operae Rector / restituendum curavit / Kalendis Iuliis a.d. MCMLI.’

2 Eubel, Conrad, Hierarchia catholica, Monasterii, 1913, p. 13Google Scholar. La date de sa mort est donnée erronément comme le 3 mars, par les Chroniques siennoises. Le canonicat et la prébende de Poitiers qui appartenaient à Petroni sont dites vacantes dès le 19 février 1314 (Reg. Clem. V, ed. studio … monach. benedict., anno nono, Roma, 1888, n. 10242, p. 71). De même le canonicat et la prébende de Cambrai (ibid. n. 10268, p. 81). L'église et monastère ‘de Alberitio,’ au diocèse de Sovana, qui lui appartenaient aussi sont dites vacantes le 20 février 1314 (ibid., n. 10353). Contelori (v. ci-dessous, p. 143 n. 14) donne la date du 10 février, Chacon (v. ci-dessous, p. 143, n. 14) celle du 26 février. Eubel reprend la date de Contelori. La date erronée de la translation du corps (1317), donnée par plusieurs auteurs, doit être attribuée à une erreur de Girolamo Gigli (Diario senese, v. ci dessous, p. 143, n. 13).

3 Sur ce tombeau voir: Valentiner, N. R., Tino di Camaino, Paris, 1935, pp. 4756Google Scholar et pl. 18–20; Carli, Enzo, Sculture del duomo di Siena, Torino, 1941, pp. 2531Google Scholar, pl. 28–40; Lusini, Vittorio, Il duomo di Siena, Siena, 1911, i, 115118Google Scholar.

4 Frammento di una cronachetta senese di anonimo del sec. XIV (Siena, 1893), p. 7 (passage cité par Lusini, , op. cit., i, 115Google Scholar); Cronaca senese di autore anonimo, 1202–1362 (ed. Alessandro Lisini e Fabio Iacometti, Bologna, s.d.: Muratori, Rerum italicarum scriptores 2 t. xv, parte vi, pp. 99–100; Cronaca senese attribuita ad Agnolo di Tura del Grasso delta la Cronaca maggiore 1300–1381 (ibid.), p. 342.

5 Le cardinal fut enterré ‘au pied de l'autel de Ste. Marie’ (Cronachetta …, p. 115), ‘au pied de l'autel de Ste. Catherine’ (Cronaca senese di autore anonimo, p. 100; Agnolo di Tura, p. 342). Le tombeau commandé au célèbre Tino de Camaino fut sans doute terminé vers 1318 d'après les documents conservés à l'Opera del Duomo (Milanesi, Gaetano, Documenti per la storia dell'arte senese, Siena, 1854, vol. i, nn. 31/32, pp. 181183Google Scholar). Dès 1350 on forma le projet de mouvoir la sépulture du cardinal (Lusini, Vittorio, op. cit., i, 181182Google Scholar). En 1404, on défit les autels du choeur, sans toucher cependant à l'autel de Ste. Catherine, placé sous le monument du cardinal (Lusini, , op. cit., i, 259Google Scholar). En 1486 la construction de la chapelle de S. Giovanni provoqua le déplacement provisoire du tombeau. Au 17e siècle, il fut placé très haut. C'est là que le vit le bénédictin Bernard de Montfaucon. Les historiens de l'art (R. Valentiner, op. cit., p. 47) durent grimper très haut pour étudier de près les magnifiques statues et scènes inspirées du plus pur art siennois à la plus belle époque.

6 L'antiquaire Cittadini, Celso (Trattato della vera origine di nosira lingua, Venezia, 1601Google Scholar) considérait ces chroniques comme les meilleurs textes toscans (Cronache senesi, éd. cit., introduzione, p. xiv).

7 Montfaucon, , Diarium italicum, Parisiis, 1702, p. 344Google Scholar.

8 ibid., p. 349. Cf. p. 344.

9 MS. B. III, 3, fol. 79. Ilari, Lorenzo, La biblioteca pubblica di Siena disposta secondo le materie, vi, Siena, 1847, p. 285Google Scholar.

10 Les manuscrits de la cathédrale de Sienne ont été en partie dispersés (voir Lusini, V., Duomo, ii, 172173Google Scholar). Dans les inventaires du 14e-15e siècle, publiés par Lusini, nous ne trouvons mentionnée que la ‘Bible laissée par le cardinal Petroni’ (inv. de 1391) dont nous parlerons ci-dessous (p. 152, n. 13).

11 Liber Sextus Decretalium, ed. Friedberg, Aemilius, Corpus iuris canonici, Lipsiae, 1881, p. 934Google Scholar. Cf. A. Chacon, cité ci-dessous (n. 14), p. 332; B. Hauréau, ‘Quels sont les auteurs du Sixième livre des Décrétales,’ Journal des Savants, 1884, pp. 271–273; Digard, Georges, Philippe le Bel et le Saint Siège de 1285 à 1304, Paris, 1936, i, 357Google Scholar; Boase, T. S. R., Boniface VIII, London, 1933, p. 92Google Scholar.

12 Origine ristretto delle Famiglie nobili di Siena, estratte da Libri pubblici dal sigr. Celso Cittadini il maggior archivista d'Europa dei nostri tempi, e Professore della Toscana Favella che morì l'anno 1626. Siena, Biblioteca comunale, AC 28, fol. 14r., fol. 21r.

13 Voir surtout Gigli, , Diario senese, Lucca, 1723, i, 8386Google Scholar, sur les principales personnalités de la famille Petroni.

14 Gesner, Konrad, Bibliotheca …, Tiguri, 1574, p. 604Google Scholar; Malavolti, Orlando, Historia de' fatti e guerre de' Sanesi, così esterne come civili, Venetia, 1599, seconda parte, libro quarto, fol. 73r.Google Scholar; Chacon, Alcnso, Vitae et gesta summorum Pontificum a christo domino usque ad Clementem VIII, necnon S. R. E. Cardinalium … Romae, 1601, ii, 650Google Scholar (cf. ed. 1677, p. 332); Lucas Wadding, Annales minorum ad ann. 1312, 2e éd., Ad Claras Aquas, 1931, p. 219–220; Tommasi, Giugurta, Dell'historia di Siena, parte secunda, Venezia, 1626, pp. 189190Google Scholar; Contelori, Felice, Elenchus … cardinalium, Romae, 1641, p. 7Google Scholar; Azzolini, Isidoro Ugurgieri, Le Pompe senesi, Pistoia, 1649, fol. 45, 75, 110, 128Google Scholar; Baluzius, Steph., Vitae paparum Avinionensium, éd. G. Mollat, t. ii, Paris, 1928, pp. 112, 136, 137, 150, 174, 235Google Scholar; Panziroli, Guido, De Claris legum interpretibus libri quaiuor, Lipsiae, 1721, cap. XLVIII, pp. 134135Google Scholar; Gigli, , Diario senese, i, 83Google Scholar; Origlia, Giangiuseppe, Istoria dello Studio di Napoli, Napoli, 1753, i, 151159Google Scholar.

Passons maintenant aux historiens modernes qui le citent en passant: Finke, Heinrich, Aus den Tagen Bonifaz VIII, Münister in W., 1902, pp. xlvii, liv, lixGoogle Scholar; le même, Acta aragonensia, i, Berlin, 1908, pp. 181–182, 184, 189Google Scholar; Scholz, Richard, Die Publizistik zur Zeit Philipps des Schönen und Bonifaz VIII (Kirchenrechtliche Abhandlungen, Heft 6/8), Stuttgart, 1903, p. 155Google Scholar. Lizerand, Georges, Clément V et Philippe le Bel, Paris, 1910, pp. 14, 19, 197, 272Google Scholar; Lusini, , Duomo, i, 115116Google Scholar. Voir l'index pour être complet; Meyers, M., Iuris interpretes saec. XIII, Napoli, 1925, p. 217Google Scholar; Boase, Boniface VIII, pp. 92, 198, 320, 346, 349–350; Van Hove, A., Prolegomena, Malines, 1945, pp. 363364Google Scholar; Digard, , Philippe le Bel et le Saint Siège, i, 357Google Scholar; ii, 154, 180, 183, 203. Pour des auteurs chartreux, v. p. 149, n. 2.

Enfin, à la famille Petroni s'est intéressé: Petroni, Vittorio, ‘Un documento inedito sul Beato Petrone Petroni certosino,’ Bullettino Senes, lvi, 1949, pp. 130143Google Scholar, avec un arbre généalogique des Petroni extrait des notes laissées par le généalogiste Celso Cittadini (Archivio di Stato, Siena, Famiglie); ‘Il giurista Riccardo Petroni e il suo sepolcro in Duomo,’ article signé sous le pseudonyme P. Magneschi dans La Patria, sabato 27 luglio 1946.

15 Manoscritti Sestigiani cités par Petroni, , Bullettino senese, lvi, 1949, p. 134Google Scholar; Gigli, op. cit., p. 84.

16 Ugurgieri, , Pompe senesi, i, 416Google Scholar. Cf. Prunai, G., ‘Lo studio senese dalle origini alla ‘Migratio’ bolognese, sec. XII, 1321,’ Bullettino senese, lvi, 1949, p. 68Google Scholar. Mais jusqu'à présent on n'a produit aucun document à l'appui.

17 Meyers, Iuris interprets …, p. 363.

18 Voir ci-dessous, p. 53.

19 Gennaro Maria Monti, ‘L'eta angioina,’ dans Storia della Università di Napoli, 1924, p. 96, dit qu'il n'a pu trouver aucun document sur le séjour de R. P. à Naples, sur lequel l'Origlia (cité cidessus, n. 14) ne dit rien de précis, lui non plus. M. Monti suppose seulement que son séjour eut lieu avant 1298; les recherches exécutées à Naples récemment ont été négatives. Nous remercions le Directeur Comte Riccardo Filangieri di Candido et la dott. Iole Mazzoleni.

20 Registres de Nicolas IV (ed. Langlois, Ernest, Paris, 1905), no. 228 (t. ii, p. 404Google Scholar).

21 Les lettres où il apparait comme vicechancelier sont les nn. 1163 et 1477 de l'édition citée ci-dessous.

22 Registres de Boniface VIII (ed. Digard, Georges, Faucon, Maurice, Thomas, Antoine et Robert Fawtier), t. i, Paris, 1907, nos. 1140, 1163, 1477Google Scholar.

23 Regestum Clementis papae V, anno VIII°, Roma, 1888, nn. 10242, 10268, 10353Google Scholar: après sa mort ils sont dévolus à d'autres bénéficiaires.

24 Eubel, Hierarchia catholica, p. 13.

25 Baluzius, , Vitae paparum avinionensium, éd. Mollat, ii. 136Google Scholar.

26 23 lettres au registre de Boniface VIII dans l'édition citée ci-dessus. Voir aussi Finke, Aus den Tagen Bonifaz VIII, p. xlvii: il est consulté par le pape sur des questions juridiques (1302); p. liv: il visite la Tour des Milices à Rome. Scholz, Publizistik, p. 155, rapporte, d'après le recit du consistoire du 3 avril 1302 qu'il contribua à la nomination de Henricus de Casaloriciis, favorable au pape Boniface.

27 Finke, Aus den Tagen …, p. lix.

28 Tosti, Luigi, Storia di Bonifazio VIII e de' suoi tempi, ii (Milano, 1848), p. 278Google Scholar; Chacon, Vitae …, p. 332.

29 Digard, , Philippe le Bel et le Saint Siège, ii, 154, 180, 184Google Scholar.

30 Cronica Urbevetana (Muratori, , Return italicarum scriptores, xv (v), p. 203Google Scholar). Le jugement de Boase (Boniface VIII, pp. 346, 349–350) semble exact.

31 Finke, , Acta aragonensia, i, 181–182, 184, 189Google Scholar; Lizerand, Clément V et Philippe le Bel, pp. 14, 19.

32 Regestum Clementis papae V ex Vaticanis archetypis … nunc cura et studio monachorum ordinis S. Benedicti, Romae, 18851888Google Scholar. Nous avons pu consulter la table manuscrite qui se trouve aux archives du Vatican. Une table imprimée du registre est en préparation, par les soins de l'Ecole fran‘ccedil;aise de Rome.

33 Ces lettres sont trop nombreuses pour que nous les citions toutes. On les trouvera facilement lorsque la table des lettres de Clément V sera publiée

34 19 juin 1311 (anno 6°, no. 6901).

35 Voir ci-dessous p. 148.

36 Müller, Ewald, Das Konzil von Vienne 1311–1312, Münister in Westfalen, 1934, p. 73Google Scholar.

37 Villani, Giovanni, dans Muratori, Rerum italicarum Scriptores, t. xiii, Milano, 1728, 454Google Scholar D. Cf. Wadding, Annales minorum ad ann. 1312, 2e éd. (1931), pp. 219–220. Cf. Müller, op. cit., p. 187.

38 Proces-verbal du dernier consistoire secret préparatoire à la canonisation’, Analecta bollandiana, xvi (1897), p. 476Google Scholar. Cf. Mohler, Ludwig, Die Kardinäle Jakob und Peter Colonna, Paderborn, 1914, p. 180Google Scholar; Frugoni, Arsenio, Celestiniana, Roma, 1954, pp. 110111Google Scholar.

39 Reg. Clementis V, anno 8°, nn. 9637, 9638, 10016 (3 Janvier 1313).

40 ibid., no. 10014.

41 ibid., nos. 10017, 10019.

42 ibid., no. 10018. Toutes ces lettres sont expédiées le 3 Janvier 1313.

43 Indulgence accordée par Clément V à tous ceux qui visiteraient les pia loca qu'il aurait fait construire (ibid., no. 10015).

44 ibid., no. 10059.

45 Voir Gigli, Diario senese, pp. 83–86.

46 Val Bisagno. Voir entre autres, Miscosi, Giulio, I quartieri di Genova antica, Genova, 1935, pp. 2731Google Scholar.

47 Les Camilla étaient une grande famille de Gênes. (Caro, V. Georg, Genua und die Mächte am Mittelmeer 1257–1311, Halle, 1895, index, s.v. Camilla)Google Scholar. Dispense accordée par le pape C1ément V pour le mariage d'Antonio de Camilla et d'lsabelle Spinola, cousins au quatrième degré (Reg. cit., anno 8°, no. 8969, 3 Janvier 1313). Son homonyme fut évêque de Luni à la même époque. Ambassadeur auprès du roi d'Aragon vers 1323 (Arturo Ferretto, Codice diplomatico delle relazioni fra la Liguria la Toscana e la Lunigiana ai tempi di Dante (1265–1321). Parte seconda, Roma, 1903, p. cxiii (Atti delta Società Ligure di Storia Patria, xxxi, 2).

48 V. ci-dessus, p. 142.

49 Malgré d'actives recherches aux Archives de Lucques, le document ne put être retrouvé par l'archiviste en chef, M. D. Corsi. De Guglielmo Toringhelli il ne reste que des actes de l'année 1343. Voir ci-dessous (p. 155) le texte des souscriptions des notaires de Lucques et de Sienne.

50 Conservée dans un dossier qui porte la cote A. S. S. Patrimonio dei Resti, Certosa di Maggiano, reg. 1938. Ce dossier contient outre cette copie du 15e et une autre du 18e siecle, le testament de Francesco Petroni, et beaucoup de papiers concernant la succession de celui-ci et les querelles que l'exécution de ce testament suscita entre les légataires. Le papier de ce document n'a point de filigrane. Mesures: 210 X 297 mm.

51 Même collection, reg. 1958bis. Le dossier contient en outre beaucoup de documents concernant l'exemption de la gabelle. Mesures du document: 195 X 257 mm.

52 Regina lat. 377, pièce ix, fols. 47–52. Description du manuscrit dans André Wilmart, , Codices reginenses latini, ii (1945), 377Google Scholar.

53 Ce Bindo fut un assez grand personnage. Il était docteur en droit, notaire apostolique, prévôt de l'église cathédrale de Cologne depuis le 30 Janvier 1306 (Reg. Clem. V, anno 1°, p. 56, n. 314). Suivant l'exemple du cardinal, il fonda en 1343 la belle chartreuse de Pontignano, à 13 kms. de Sienne, s'y retira et y mourut en 1353; une inscription l'y commémore. Par testament (1351) et codicille (1353) il laissa tous ses biens aux chartreux de Pontignano (Repetti, E., Dizionario …, i, 674Google Scholar; Gigli, Diario senese, p. 85; Tromby, B., Storia, vi, p. 208Google Scholar; Guida-inventario dell'Archivio di Stato di Siena, i, 25; ii, 76). Il était le cousin (consobrinus) du cardinal Richard.

54 Guilelmus Longus ou de Longis (Longhi) de Bergame, chancelier de Charles II d'Anjou. Créé cardinal-diacre de S. Nicolas in carcere Tulliano par Célestin V, le 18 sept. 1294, mort à Avignon le 9 avril 1319.

55 Tromby, , op. cit., vi, 120Google Scholar, l'appelle ‘Denis de Burges’ d'après des documents qu'il faudrait pouvoir examiner. Dans nos documents il est appelé partout Denys de Sienne. Une lettre de fr. Denys de Sienne datée du 1 juin 1317 (ou 1318) a été éditée par Lopez, S., Chartularium conventus Sancti Geminiani, Romae, 1930, p. 159, n. 114Google Scholar.

56 Ce sont des rouleaux de parchemin portant la signature et le seing manuel du notaire Guillaume Toringhelli. Ces quittances mériteraient d'être éditées, en abrégeant les formules. Elles portent a cote: A. S. S. Patrimonio dei Resti. Certosa di Pontignano. En effet elles font partie des archives de Bindo Petroni qui restèrent à Pontignano après sa mort.

57 ‘Et ego Guillelmus Toringhelli clericus lucanus publicus apostolica imperiali auctoritate notarius predictis una cum testibus memoratis interfui eaque rogatus scripsi et in hanc publicam formam redegi.’ Aux archives de Lucques sont conservés des actes passés devant ce notaire (Miscellanea A del fondo notarile) en l'annee 1334. Il était conservateur (custos) de la ‘Camera dei libri’ en 1342 (Inventario del R. Archivio di Stato in Lucca, Lucca, 1872, i, 231Google Scholar). Il rédige les délibérations du ‘Liber consiliorum et reformationum’ en 1333. (ibid., p. 123). Clément V lui avait concédé le tabellionage le 15 octobre 1310 (Reg. Clem. V, anno 5to, no. 5552, p. 175). A cette date il était clerc.

58 B. Tromby, Storia, Appendix i ad tomum vi, pp. lii-lvi. Arnold Bost était un carme belge qui mourut à la fin du 15e siècle et qui s'intéressait à l'histoire des Chartreux. Il était en rapport avec des savants de tous les pays. On lui procura sans doute une copie fautive du document sur parchemin conservé aux Archives de Maggiano. Il l'aurait édité dans un ouvrage ‘De originibus Cartusiarum Belgiae’ que nous n'avons pu trouver ici à Rome.

59 Panziroli, De claris legum interpretibus (v. ci-dessus, p. 143, n. 14) nous indique plusieurs consilia dont un seul nous intéresse, celui de Francesco Accolti. La consultation indiquée par Panziroli, du juriste bien connu Mariano Sozzini junior (v. ci-dessous, p. 156, n. 46) concerne le testament de Francesco Petroni, fils de Gugliel-maccio et non celui du cardinal Richard.

60 Ed. princeps: Consilia seu responsa iuris, Pisa, 1487. Nous avons consulté l'édition de Venise, 1572. (Consilia xxxvi et xxxvii, fol. 47v.–49v.). Sur Francesco Accolti: Landucci, L., ‘Un celebre scrittore aretino del sec. XV,’ Atti della R. Accademia di scienze, lettere ed arti di Arezzo, vii (1887), p. 25 et suivGoogle Scholar.

61 Voir ci-dessous les souscriptions des notaires de Sienne, p. 155. Ici se pose un petit problème de chronologie. D'après la Cronaca Senese de Tommaso Fecini (Rer. ital. Script., xv (6), Bologna 1939, p. 854Google Scholar) c'est Andrea de'Cantorani qui aurait été alors podestà de Sienne. ‘Giovanni Ispinola da Genova’ fut nominé pour six mois le 10 février 1442/1443. Où est l'erreur de date? Dans la chronique ou dans notre copie?

62 'Dilecto filio Ricciardo sancti Eustachii card. diacon. Cum nichil magis hominibus debeatur quam ut supreme voluntatis liber sit stilus et liberum quod iterum non redit arbitrium nos tuis supplicationibus inclinati testandi et ordinandi et disponendi libere de omnibus bonis ad te pertinentibus cuiuscumque quantitatis seu valoris fuerint etiam si ilia ex proventibus ecclesiasticis seu ecclesiis tibi commissis vel alias persone tue vel tui cardinalatus intuitu ratione aut contemplatione ad te pervenerunt vel pervenient in futurum plenam tibi concedimus auctoritate presentium potestatem. Datum in prioratu ‘ut supra (de Grausello) XIII Kl. julii anno sexto’ (Reg. Vat. 58, fol. 123v. Cf. Reg. Clem. V, anno 6°, no. 6901. 19 juin 1311).

page 149 note 1 La branche des Petroni issue du frère du cardinal, Meschiato, est moins connue dans ses détails que celle de son cousin Accorridore dont nous avons plusieurs arbres généalogiques (Petroni, , ‘Un documento inedito sul Beato Petrone Certosino’, Bullettino senese, lvi, 1949, p. 143Google Scholar; Génélogie manuscrite de la famille Petroni, par Celso Cittadini, aux Archives de Sienne; ‘Consilium’ de Martino Sozzini de Siena (ed. de Venise, 1524, vol. v, cons. 4, pp. 63–65: à propos du conseil donné pour les testaments de Nicolaccio et de Francesco, fils et petit-fils de Petronus Acorridoris il nous donne la généalogie de cette branche de la famille). Nous trouvons ‘Ricciardo,’ fils de Jean Meschiati dans les comptes de la Biccherna, d'avril 1322 à juin 1325. Il loue une maison près de Santo Vigilio aux maîtres qui professaient à Sienne (Giovanni Cecchini e Prunai, Giulio, Chartularium Studii senensis, i (1240–1357), Siena, 1942, pp. 254, 269, 297, 309, 333Google Scholar). En 1450 ou à peu près une cause civile intéessant l'héritage du cardinal, nous apprenons par le Consilium xxxvii de Francesco Accolti (Pise, 1482) que Simon de Petronibus est héritier au 5e degré de Johannes Meschiati. Son grand-père était Riccardo, son cousin Bartolomeo.

Nous avons deux quittances sur parchemin de ‘Johannes Meschiati’, du 8 novembre 1320 et du 24 novembre 1321 (Siena, Arch, di Stato, Patrimonio dei Resti, Certosa di Pontignano, no. 643 et 652).

page 149 note 2 Ce monastère n'est autre que la chartreuse de Sta. Maria di Maggiano qui fut en effet fondée à un kilomètre à peu près de la Porta Romana au sud-est de Sienne. Dès 1315 nous voyons Bindo Bindi, prévôt de la cathédrale de Cologne et notaire apostolique, le cousin du cardinal et son exécuteur testamentaire, acheter des terrains à cet effet. (Charte sur parchemin conservée dans le ‘Patrimonio dei Resti,’ Certosa di Maggiano. Autre instrument sur parchemin d'achat de terrains in ‘Val di Pugna’ à la Biblioteca comunale de Sienne (Ilari, Lorenzo, La Biblioteca pubblica di Siena, vi, Siena, 1847, p. 285Google Scholar). La permission de construire fut obtenue de l'évêque Roger de Casole. La chartreuse fut consacree en 1324 et le chartreux Michel, prieur de l'abbaye de Trisulti en fut nommé prieur. Le 24 mars 1324, Jean XXII envoie trois lettres, deux à Bindo, la troisième à l'évêque de Sienne (Arch, du Vat., Reg. Vat. 76, fol. 252r.). Il accorde à Bindo une indulgence plénière in articulo mortis. Dans la seconde lettre il lui donne la permission de se rendre en Italie pour les affaires de la succession du cardinal. Enfin il demande à l'évêque de Sienne de renouveler l'indulgence qui avait été octroyée au cardinal par Clément V (Regeslum, anno 8°, n. 10015, p. 449; 3 Janvier 1313) et qui était attachée à la fondation des monastères.

A cette date nous apprenons que des quatre monastères fondés par le cardinal: ‘unum consecratum (Maggiano) duo non completa reliquum inexpletum fore noscuntur’ (Reg. Vat. 76, fol. 252r. et v.).

La chartreuse continua à recevoir les bienfaits des membres de la famille Petroni, notamment de Nicolaccio et de son fils Francesco, parents lointains du cardinal (leur aïeul commun étant Petrone, mort en 1081) qui avaient fait testament en 1368 laissant eux aussi des fonds pour l'érection d'une nouvelle chartreuse; il fut décidé d'employer ces fonds à la réfection de la chartreuse de Maggiano, qui avait été ruinée par la guerre. La chartreuse de Maggiano fut supprimée en 1782. Les archives passèrent à Florence (‘Patrimonio resti ecclesiastici’). En 1858 elles revinrent à Sienne lorsque fut fondé l'Archivio di Stato de Sienne. (Cecchini), Guida-inventario dell'Archivio di Stato, Roma, 1951, i, 2224Google Scholar; ii, 76. Sur cette chartreuse on peut voir Repetti, E., Dizionario geograficofisicostorico della Toscana, i, Firenze, 1833, p. 673Google Scholar et les auteurs chartreux: Tromby, B., Storia … del patriarca S. Brunone e del suo ordine cartusiano … vi, Napoli, 1777, pp. 120, 321322Google Scholar, a consulté les archives de Maggiano, et en a publié plusieurs documents (voir l'Appendix ad torn, vi); Charles Le Couteulx, Annales Ordinis Cartusiensis. Ab anno 1084 ad annum 1429, vol. v. Montreuil, 1889, p. 67; Le Vasseur, Léon, Ephetnerides ordinis cartusiensis, ii, Montreuil, 1891, p. 182BGoogle Scholar; Voir aussi Liberati, A., ‘Chiese, monasteri, oratori e spedali senesi, ricordi e notizie,’ Bullettino Senese, lvii, 1950, p. 133Google Scholar, n. 2. Les restes de cette chartreuse sont assez misérables. L'église est devenue paroissiale (St. Nicolas).

page 150 note 3 St. Michel de Quarto; cette abbaye était située à 5 kms. environ au nord de Sienne, sur la route de Poggibonsi. Les moines de S. Galgano y entrèrent en 1337. On a peu de renseignements sur cette abbaye dont il ne reste que des ruines. Pas de fonds aux archives de Sienne (Gigli, , Diario senese, ii, 250, 679Google Scholar; Macchi, , Memorie, i, 439Google Scholar (A. S. S. MS D 107); Giovacchino Faluschi, Chiese Foranee (Biblioteca comunale de Sienne, MS.) i, c. 1 et c. 134. Repetti, , Dizionario, iv, 691Google Scholar, s.v. Quarto; Janauschek, Leopoldus, Originum cisterciensium, i, Vindobonae, 1877, p. 271Google Scholar). Pas de quittance aux archives de Sienne. Cette abbaye eut sans doute une existence brève.

page 150 note 4 Sur ce couvent, situé ‘extra portam Oliverie’ non loin de la Porta Romana et dominant la chartreuse de Maggiano, voir Liberati, op. cit., dans Bullettino senese, lvii, 1950, p. 121151Google Scholar. Le monastère fut supprimé en 1808–1810 et affecté à des usages divers. L'église a sauté, le 2 juillet 1944, lors de la retraite allemande. Voir aussi Guida-inventario, ii, 178. Nous avons deux quittances sur parchemin (9 février 1321 et ler juin 1322) de l'abbesse Soeur Claire et des quinze soeurs de Ste. Claire (Arch, cit., fonds cit. no. 654 et 658). A cette époque, les quatre mille florins d'or du legs avaient été dépensés en constructions et en achats de meubles et d'objets divers. De même les soeurs avaient recu les livres, parements et des objets (arnensia) laissés par le cardinal.

page 150 note 5 ‘S. Caterina in Laterinis’ (ou S. Caterina delle Ruote). Nous avons la quittance sur parchemin (8 juin 1323; meme collection, no. 899) de la prieure Candida et des 16 moniales ‘Sancte Katerine contrate Laterini de Senis ordinis fratrum predictorum.’ A cette date le monastère a été reconstruit, terres et meubles ont été achetés par les fidéicommissaires avec l'argent du legs (quatre mille florins d'or). Les soeurs ont recu aussi les livres, parements et objets divers (‘arnensia’) légués par le Cardinal. Cet acte fut fait en présence de trois frères Prêcheurs.

Peu de renseignements sur ce couvent de Dominicaines, cité dans le registre des lettres de Raymond de Capoue (de Vineis) (éd. Thomas Kaeppeli, Roma, 1937, R. 14, 23, 29, 225, 406, 496). Gigli, Voir, Diario senese, ii, 499Google Scholar. Cf. p. 28; Ugurgieri, , Pompe senesi, ii, tit 34, c. 412Google Scholar; Liberati, , dans Bullettino senese, xlviii, 1941, p. 75Google Scholar, n. 8. Ce couvent fut uni, en 1507, à celui des soeurs de Ste. Marie Madeleine.

page 151 note 6 Quittance de Jacobus, frère de Bernardinus (celui-ci étant mort) et de sa soeur Mita (27 septembre 1314. Coll. cit., no. 589).

page 151 note 7 Quittance (2 raai 1315) de Petrus de Saxoferrato, bénédictin du couvent de Montefano, procureur de Jacobella, fille de Thomasius apothicaire (aromator) habitant la région du portique de Saint Pierre à Rome. D'après la quittance, ce Thomasius et Thomasellus de Reate sont une seule et même personne (Coll. cit., no. 594).

page 151 note 8 ‘Ser Cenne’ est cité dans la quittance.

page 151 note 9 Quittance (19 février 1314) de Vitalis de Fractis (Coll. cit., no. 592).

page 151 note 10 Le nom ‘H. Pad.’ (ou ‘Paduanus’) apparaît déjà sur des lettres de Nicolas IV. On le trouve encore sous Boniface VIII (en 1297). (Paul Maria Baumgarten, Aus Kanzlei und Kammer. Erörterungen zur Kurialen Hof-und Verwaltungsgeschkhte im XIII. XIV. und XV. Jahrhunderts. Freiburg im Breisgau, 1907, p. 251, no. 2). Pas de quittance dans notre collection.

page 151 note 11 Pascasius ‘beneficiatus in basilica Principis Apostolorum de Urbe, camerarius et procurator prioris et capituli eiusdem basilice’ donne quittance (18 sept. 1314. Coll. cit., no. 592).

page 151 note 12 Quittance (24 sept. 1314) de Ventucius Bonaguida, marchand florentin et procureur de Mattheus Filmarini, recteur de Sant'Agnello Maggiore de Naples (no. 589). Mattheus Filmarini apparaît dans les registres de Clément V comme chanoine de Naples et de Capoue. Il était professeur de droit civil et canonique, familier et conseiller de Robert, d'Anjou. (Reg. Clem V, i, 33Google Scholar, no. 221; iv, 345, no. 4819; v, 298, no. 5998; vi, 169, no. 6899; viii, 289, no. 9656). V. aussi Caggese, Romolo, Roberto d'Angiò e i suoi tempi, ii, Firenze, 1930, pp. 417418Google Scholar.

page 152 note 13 La Bible du cardinal Petroni apparaît dans l'inventaire des livres de la cathédrale de 1391: In prima una bibbia del cardenale Petronio (Lusini, , Duomo, ii, 166Google Scholar, n. 2), dans celui de 1397: Uno libra che fu del chardenale Ricciardo (ibid., p. 167, note), dans l'inventaire de 1429: Uno libra intitolato Bibia di volume mezzano, lettera di testo a la moderna covtrto con tavole e velluto azzurro coll'arme del cardinale Ricciardo bellissima (ibid., p. 169, n. 3 de la p. 168). La Bible du cardinal Petroni ne se trouvant plus à la cathédrale de Sienne, nous ne pouvons donner d'autres renseignements sur cet objet.

La croix fut réparée par ‘Pietro di Vit a horafo’ en 1425 (Lusini, , op. cit., i, 308Google Scholar), par ‘Simone di Pietro del Passero’ en 1439 (ibid., ii, 49). Elle n'existe plus à la cathédrale.

L'historiographe de la cathédrale de Sienne, Vittorio Lusini, signale aussi (op. cit., i, 236) un parement violet du cardinal Petroni (inventaire des ornements trouvés lors de la visite au dome de Francesco Bossi en 1575).

Les chanoines de la cathédrale de Sienne accusent réception aux exécuteurs testamentaires de cette Bible et de cette croix le 13 décembre 1314. (Coll. cit., no. 589).

page 152 note 14 Ces livres, parements, autres objets liturgiques sont désignés sous le nom générique de arnensia dans les quittances des monastères de Sainte Claire et de Sainte Catherine (v. ci-dessus, p. 150, n. 4 et p. 150, n. 5).

page 152 note 15 Quittance (10 avril 1314) de ‘Abbonettus quondam Petri’ (oblat, procureur et syndic de l'hopital de Monna Agnese) et de ‘Domina Caterina filia Baroncii’ régente (rectrix) et gouvernante (gubernatrix) dudit hôpital. (Coll. cit., no. 584).

page 152 note 16 Sur l' hôpital de Sta. Maria della Scala voir: Sanesi, Giuseppe, L'origine dello Spedale di Siena e il suo più antico statuto, Siena, 1898Google Scholar; Banchi, Luciano, Statuti senesi scritti in volgare nei secc. XIII e XIV. Vol. IIIGoogle Scholar. Statuio dello Spedale di Siena, Bologna, 1877Google Scholar; I Rettori dello Spedale di S. Maria della Scala, in Siena, Bologna, 1877Google Scholar. Quittance (10 avril 1314) de ‘Manfredus et Minus Mineri’, frères de l'hôpital, syndics et procureurs du recteur et de l'hôpital, (Coll. cit., no. 584). Bon historique dans Guidainventario, i, 14–16.

page 152 note 17 S. Lorenzo. Le roi Robert d'Anjou empruntait lui aussi, en 1317, des livres à S. Lorenzo de Naples (Caggese, , Roberto d' Angiò, ii, 373Google Scholar).

page 152 note 18 Henri de Suse, cardinal d'Ostie (ob. 1271). Lectura s. Apparatus domini Hostiensis super quinque libris decretalium. Sur les manuscrits et éditions voir Friedrich von Schulte, , Geschichte der Quellen und Literatur des canonischen Rechts, Stuttgart, ii (1877), 125Google Scholar.

page 152 note 19 Bernardus Compostellanus junior, canoniste (entre 1245 et 1260). Voir von Schulte, op. cit., p. 118.

page 152 note 20 Guillaume Durant, év. de Mende (ob. 1296), Speculum iudiciale (von Schulte, op. cit., pp. 148–152).

page 152 note 21 Chargé des affaires du cardinal Richard à Sienne (3 ian. 1313. Reg. Clem. V, viii, 449–450, nos. 10017–10019). Enseignait le droit canonique à Sienne (‘doctor in decretali, qui docet decretales’: Archivio di Stato de Sienne, Biccherna, 118, c. 142, cité par Giovanni Cecchini et Giulio Prunai, Chartularium, p. 82). Quittance (20 avril 1314. Coll. cit., no. 592).

page 152 note 22 Innocentius IV, Apparatus Decretalium Gregorii pp. IX (von Schulte, op. cit., pp. 92–93).

page 153 note 23 Serait-ce le meme que ce ‘Carcagnino’ familier de ‘Ricciardo di Giovanni di misere Mesciato’ resté en charge de la familie de l'héritier principal du cardinal, Johannes Meschiati, que nous trouvons dans les comptes de la Biccherna de Sienne (Cecchini et Prunai, Chartularium, p. 254).

page 153 note 24 Nous avons la quittance (29 mai 1315. Coll. cit., no. 594) de ‘Jacoppus Stephani de Florentia de societate Accaiolorum’ procureur de noble dame ‘Philippa,’ épouse de Jacques Cantelme, maître panetier du royaume de Sicile. Jacques Gantelme (Cantelmi) était fils de Rostang Gantelme. Comme son père il fut seigneur de Romanin, château situé non loin de Saint-Rémy (chef-l. de canton, B. du Rh.). En 1314, Jacques Gantelme, étant à Trapani, fut désigné avec deux autres seigneurs pour recevoir le serment et l'hommage de Frédéric d'Aragon à la suite de la trêve arrêtée entre Robert d'Anjou et Frédéric d'Aragon. Son nom figure dans de multiples actes concernant Saint-Rémy et est toujours suivi de son titre de maître panetier du royaume de Sicile. Sur ce personnage v. entre autres Ch. Perrat, Actes du roi Robert d'Anjou relatifs à la Provence, 1314–1316 (Extrait du Bulletin philologique et historique, 1946/1947), Paris 1950, nos. 16, 90, 91Google Scholar; Leroy, E., Les Archives communales de Saint-Rémy-de-Provence, Saint-Rémy, 19491953, pp. 91, 143, 419, 548, 556, 557Google Scholar; Caggese, , Roberto d'Angiò, i, 188, 196, 214, 325Google Scholar; ii, 330, 334.

page 153 note 25 Quittance (29 septembre 1314) donnée par Johannes Aldobrandini de Sienne, procureur de frère Robert Caracciolo, abbé du monastére O.S.B. de saint Séverin à Naples (Coll. cit., no. 589). Surce couvent: Dom Cottineau, L. H., Répertoire, ii, 2039Google Scholar.

page 153 note 26 Quittance (même date) donnée par le même procureur, de Dames Antrude et Letitie Peregrine, filles et héritières de feu Nicolas Peregrini (Coll. cit., no. 589).

page 153 note 27 Probablement la Margarita Decreti seu Tabula Martiniana, éd. inc. (Hain, 10834–10852; von Schulte, , op. cit., ii, 137138Google Scholar).

page 153 note 28 Peu de renseignements sur ce personnage. Eubel, , Hierarchia catholica, i, 165Google Scholar, ne connait pas nom. Evêque de Capaccio depuis 1286. Cité par Boniface VIII pour avoir maltraité un chanoine (Reg. Bon. VIII, ed. Digard, Faucon, Thomas, Fawtier, iii, no. 5122). Le 13 août 1311 Clément V lui ordonne de prendre un coadjuteur (Reg. Clem. V, anno vi, p. 307, no. 7248). Son successeur est élu le 7 juillet 1312.

page 154 note 29 V. ci-dessus, p. 147, n. 54.

page 154 note 30 V. ci-dessus, p. 147, n. 53.

page 154 note 31 V. ci-dessus, p. 147, n. 55.

page 154 note 32 V. ci-dissus, p. 146, n. 46.

page 155 note 33 V. ci-dessus, p. 146, n. 47.

page 155 note 34 Chanoine de Hambourg, Lübeck et Brême. Apparaît dans des documents de 1311 à 1335. Envoyé à la cour pontificale (4 octobre 1311); procureur et nonce spécial auprès de Jean XXII (21 juillet 1319). Cf. Codex diplomaticus Lubecensis, Lübeckisches Urkundenbuch, ii, Erste Hefte, Lübeck, 1858, p. 461 (n. DVII); Mecklenburgisches Urkundenbuch, Band v–vii, nos. 3487, 3735, 4089, 5428, 5530). Renseignements fournis par M. Heinrich Lutz, de l'lnstitut historique allemand, Rome.

page 155 note 35 Pietro, S. in Castelvecchio. (Cf. Reg. Clem. V, anno i, p. 56Google Scholar, n. 314). Cette église appartenait au puissant Bindo.

page 155 note 36 Cet ‘Ambrosius Andree’ était cousin du cardinal et avait reçu divers bénéfices (Reg. Clem. V, anno vto p. 325, n. 6083; anno VII, p. 163, no. 8274. L'église de S. Pietro alle Scale existe toujours à Sienne.

page 155 note 37 C'est sans doute ce ‘Dardus de Rastellis clericus Imolensis’ qui, le 13 Janvier 1310, reçoit le tabellionage (Reg. Clem. V, anno vto, p. 33, no. 5212).

page 155 note 38 V. ci-dessus, p. 147, n. 57.

page 155 note 38 bisC'est, Pietro q. Vauni Doti’ (Inventario del R. Archivio di Stato in Lucca, iv, 453Google Scholar).

page 155 note 39 ‘Rosso degli Zacchi di Pisa,’ podestà de Lucques depuis le 8 nov. 1348 et pendant les six premiers mois de 1349 (Inventario, iii, 314).

page 155 note 40 Inventario, ii, 181.

page 156 note 41 Cf. Lazzareschi, Eugenio, ‘Inventario del fondo notarile,’ Gli Archivi Italiani, ii (1915), fasc. 6, p. 194 (no. 248Google Scholar).

page 156 note 42 Ciate o Ciute Schiatte; Inventario del R. Archivio di Stato in Lucca, ii, 110.

page 156 note 43 Pampaloni, Giovanni, ‘Elenco dei notari dei secoli XIII, XIV e XV,’ Bullettino senese, i, 1894, p. 303Google Scholar (no. 125).

page 156 note 44 V. ci-dessus, p. 155, n. 38bis.

page 156 note 45 V. ci-dessus, p. 148, n. 61.

page 156 note 46 Sur le jurisconsulte bien connu Mariano Sozzini (ou Socini) senior, ancêtre des non moins fameux hérétiques Lelio et Fausto Sozzini, voir N. Mendozzi, ‘Reliquie sozziniane,’ Bullettino senese, v, 1897, pp. 155–181. Il donna une consultation aux héritiers du testament de Guglielmaccio et de Petroni, Francesco (Consiliorum … Volumen quintum posthumum, Venetiis, 1624, cons. 4)Google Scholar.

page 157 note 47 Pampaloni, Elenco, p. 300, n. 63.

page 157 note 48 A la fin de ce petit article, je dois remercier très vivement le Directeur des Archives de Sienne, M. Giovanni Cecchini, et son assistante, Mlle Luciana Giannini, qui a bien voulu faire pour nous de longues et savantes recherches. Nous remercions aussi M. Sem Falcini, des mêmes archives, dont nous avons mis à contribution les talents de paléographe. J'adresse aussi un remerciement au dott. Giovanni Gualandi, de l'Université de Bologne, qui a revu la partie juridique.