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Mystère et silence dans Rom. xvi. 25

Published online by Cambridge University Press:  05 February 2009

L.-M. Dewailly
Affiliation:
Lund, Sweden

Abstract

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Type
Short Studies
Copyright
Copyright © Cambridge University Press 1967

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References

page 111 note 2 Je me fais une joie de citer l'Épître aux Romains, premier fascicule de la nouvelle Traduction ecuménique de la Bible (Paris, 1967), pp. 105–6, mais je dois avouer que mon travail n'en a nullement dépendu.Google Scholar

page 111 note 3 On trouvera sans peine les données du problème dans les commentaires ou les ouvrages d'introduction. Dupont, Y ajouter J., ‘Pour l'histoire de la doxologie finale de l'épitre aux Romains’, Revue Bénédictine, LVIII (1948), 322. Est-ce à cause de ces hésitations que ces trois versets ne sont guère exploités par les commentateurs? Cela est vrai surtout de nos deux mots.CrossRefGoogle Scholar

page 112 note 1 C'est la construction asyndétique qu'a étudiée entre autres Rudberg, G. dans ‘Zu den Partizipien im Neuen Testament’, Coniectanea Neotestamentica, XII (1948), 138, mais il ne mentionne pas notre passage.Google Scholar

page 112 note 2 Le secret de Dieu par excellence, c'est la destinée de l'humanité tout entière, telle que la pré-détermine sa volonté salvifique’, Menasce, P. J. de, Daniel (fascicule de La sainte Bible…de Jérusalem)2 (1958), p. 34. C'est ainsi que l'entend l'auteur du livre, même si le mot, dans la pensée immédiate du roi, vise ‘die geheimnissvolle Situation, die durch den Traum des Königs entstanden ist’Google Scholar, Plöger, O., Das Buch Daniel (Komm. zum A.T. XVIII) (Gütersloh, 1965), p. 46.Google Scholar

page 112 note 3 Le mot y est employé une bonne cinquantaine de fois, tant au singulier qu'au pluriel. Depuis le premier relevé Vogt, d'E., ‘“hysteria” in textibus Qumrân’, Biblica, XXXVII (1956), 247–57, ont paru plusieurs études qui toutes concluent à des affinités plutôt qu'à une influence de Qumrân sur le N.T.Google Scholar

page 113 note 1 Ce mot qui s'inspire du texte hébreu correspond, dans le texte cité de Ps. lxxviii (lxxvii). 2, à προβλήματα LXX. Matthieu cite là, en l'attribuant ‘au prophète’, le début d'une méditation sur l'histoire d'Israël menée par Dieu, mais où sont soulignées les fautes du peuple. La citation fait donc écho à celle d'Isa. vi. 9–10, qui a pris place en xiii. 14–15 (laquelle est plus brève en Jean xii. 40, réduite à des allusions en Marc iv. 12, absente de Luc viii, mail citée tout au long Act. xxviii. 26–7: différences qui reflètent la pensée de chaque évangéliste sur l'‘endurcissement’ d'Israël).

page 113 note 2 Prümm, K., Mystèeres, Suppl. au Dict. de la Bible, VI (fasc. 30), col. 184.Google Scholar

page 113 note 3 Voir la troisième partie de chacun de ses trois ouvrages: La théologie de l'Eglise suivant saint Paul3 (Paris, 1965); Le Christ dans la théologie de saint Paul3 (Paris, 1954); Le chrétien dans la théologie paulinienne (Paris, 1962).

page 113 note 4 Avec des valeurs plus ou moins générales: II Thess. ii. 7; I Cor. ii. 1, 7; xv. 51 (sing.); I Cor. iv. 1; xiii. 2; xiv. 2 (p1.); et à propos du salut de ‘tout Israël’, Rom. xi. 25.

page 114 note 1 Faut-il s'étonner que le Theol. Wört. z. N.T. ne fasse de place ni à σıγ⋯ν ni à σıωπ⋯ν?

page 114 note 2 .

page 114 note 3 J'ai cité la traduction d'E. Dhorme, La Bible (Pléiade), II, p. 161. Si l'on adopte la variante ‘Vraiment chez toi Dieu est caché…’ (Bible de Jér. par ex.), le sens général du passage n'est pas affecté. Noter le retour du même verbe en xlv. 19a: ‘Je n'ai pas parlé en cachette…’ — Le texte de la Vulgate: ‘Vere tu es Deus absconditus, Deus Israel, salvator’, a été creusé en tous sens par la tradition théologique occidentale, mais je n'ai pas à entrer ici dans cette histoire longue et même mouvementée.

page 114 note 4 Epître aux Romains (1931), p. 378.Google Scholar

page 115 note 1 Je me limite à plusieurs traductions françaises récentes, mais, autant que je puis voir, le raisonnement vaudrait aussi, par analogie, pour d'autres langues. Lemonnyer, , Saint Paul (Marseille, 1922), p. 49:Google Scholar‘sur lequel le silence avait été gardé.’ Goguel, , Bible du Centenaire (1929), p. 255:Google Scholar‘tenu secret’, suivi par Leenhardt, M., L'Ep. de S. Paul aux Romains (Neuchâtel-Paris, 1957), p. 218Google Scholar. Viard, A., Bible Pirot, t. XI–2 (Paris, 1948), p. 159:Google Scholar‘gardé dans le silence’, suivi par Huby-Lyonnet, , Ep. aux Romains, Verbum Salutis, t. x2 (1957), p. 510Google Scholar, Osty-Trinquet, , Le N.T., Livre de Vie, 43–4 (Paris, 1964), p. 344 et la nouvelle TradGoogle Scholar. Æc. de la Bible, citée ci-dessus. Cerfaux, L., Une lecture de l'ép. aux Romains (Paris-Tournai, 1949), p. 135:Google Scholar‘caché’. Osty, Le N.T. (Paris, 1955), p. 361: ‘enveloppé de silence’, suivi par Lyonnet, fasc. de La sainte Bible…de Jér.2 (1959), p. 138.Google Scholar

page 115 note 2 Ce n'est pas une hypothèse chimérique. Il y a au moins la Bible suédoise en usage depuis 1917 qui emploie le participe outtalad.

page 115 note 3 C'est le cas du verbe que Delitzsch associe ici à dans sa traduction du N.T. en hébreu.

page 116 note 1 Souvent dans la langue hellénistique le parfait médio-passif équivaut à un adjectif verbal, ainsi que le note entre autres Chantraine, P., Histoire du parfait grec (Paris, 1926), pp. 222–4. Mais le contexte, dans les passages que nous allons citer et dans d'autres, nous invite à aller un peu plus loin.Google Scholar

page 116 note 2 Je note chez Schlier, H., Der Brief an die Epheser3 (Düsseldorf, 1962), p. 154: ‘Das Perfekt άποκεκρυμμένου zeigt das Fortdauernde eines einmal Geschehenen an. Es ist verborgen worden, und diese Verborgenheit hält (in einem bestimmten Sinn!) auch jetzt noch an.’Google Scholar

page 116 note 3 En anglais on aurait ‘was hidden, kept in silence’; en allemand, ‘war verschwiegen, verborgen’, etc., ou les plus-que-parfaits correspondants.

page 116 note 4 Le ν⋯ν eschatologique désigne le temps messianique inauguré par la venue du Christ, et il n'est pas toujours aisé de voir s'il exclut ou englobe les anticipations qui ont préparé cette venue, surtout quand ce ν⋯ν est en opposition avec αί⋯ν ou αί⋯νıος. Bengel, Gnomon N.T. 3 (Tübingen, 1855), p. 607, glose notre texte par une comparaison: ‘Vetus Testamentum est tanquam horologium in suo cursu tacito, Novum Testamentum est sonitus et pulsus æris.’ Strack-Billerbeck, Kommentar…, III, 319–20, cite plusieurs textes rabbiniques où l'éclusion du temps messianique (du jour de la colère) est enclose dans ‘le cæur de Dieu’.

page 117 note 1 C'est ainsi par exemple qu'E. Lohmeyer, entend Col. i. 26–7 (Meyers Kommentar 9), 1953, p. 81: le mystère est à la fois secret et révélé, mais pas pour les mêmes, car si en principe la révélation a valeur pour tous, elle n'est en fait connue que des saintsGoogle Scholar. Cf. Dibelius, M. (Handbuch zum N.T. XII 3), 1953, p. 24, sur le même passage. Et déjà Bengel, Gnomon N.Y. p. 614, sur I Cor. ii. 7: ‘est occulta, antequam expromitur; et quum expromitur, tamen occulta manet multis, imperfectis.’Google Scholar

page 117 note 2 Oepke, A., Theol. Wört. z. N.T. III, 588:Google Scholar ‘Aber so ist Gottes Weise: sich zu offenbaren, indem er sich verhüllt’; G. Bornkamm, ibid. IV, 828: ‘Das offenbarte Mysterium verhüllt also zugleich die endliche Vollendung…’; H. Odeberg, Bibelns eget budskap (Stockholm, 1958), p. 91 (je traduis): ‘Tout est publié, tout est mystérieux. Toute la révélation divine est pleine de mystères.’

page 117 note 3 En Col. ii. 2 le choix de la leçon est délicat. Peut-ètre faut-il lire το⋯ θεο⋯, χρıστο⋯. Mais le contexte, en particulier i. 27, invite à lier les deux éléments.

page 118 note 1 Oepke, A., Theol. Wört. z. N. T. III, 978.Google Scholar