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Note sur la structure littéraire d'Hb II. 1–4

Published online by Cambridge University Press:  05 February 2009

Pierre Auffret
Affiliation:
Paris, France

Extract

Dans la conclusion de son ouvrage sur ‘La structure littéraire de l'épître aux Hébreux’, A. Vanhoye constate combien ‘l'étude de la structure s'est avérée…utile pour l'éxégèse de l'Epître’ et qu' ‘elle doit normalement contribuer…à la mise en valeur des richesses contenues dans le texte’ (p. 259). C'est en partageant ces convictions que nous voudrions répondre à une autre de ses constatations: ‘Tel ou tel détail de notre exposé demanderait un examen plus approfondi’ (ibid.). Il nous semble en effet que tel est le cas pour la parénèse qui est au centre de la première partie: ii. 1–4. Re-prendre l'étude de la structure littéraire de ces quatre versets ne saurait évidemment prétendre à plus qu'à préciser quelques ‘details’. Mais l'on sait assez maintenant comme tout et parties, ensemble et détails se tiennent dans cette épître. Et à notre tour, nous espérons que malgré ‘la minutie de certaines analyses’ le lecteur une fois encore ‘ne regrettera pas son effort’ (ibid.).

Type
Articles
Copyright
Copyright © Cambridge University Press 1979

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References

page 166 note 1 Paris, 1963. C'est à cet ouvrage que nous ferons référence quand nous indiquerons seulement la page à la suite du nom de l'auteur. De Vanhoye nous citerons également ‘Situation du Christ’ (Paris, 1969), abrégé en ‘Situation’ suivi de l'indication de la page.

page 166 note 2 Le présent travail est la remise surle métier d'une recherche faite à l'Institut Biblique (en 1969) sous la direction de A. Vanhoye (d'où la note complémentaire – à laquelle nous nous référerons dans notre note i: p. 176 – de la seconde édition de La Structure…, p. 265). Qu'il soit ici bien remercié pour sa critique à partir de laquelle j'ai pu reprende cette étude sans retomber, je l'espère, dans les écueils où elle s'était alors échouée.

page 168 note 1 Nous en avons montré d'autres exemples dans les Ps. i. (dans B.Z. XXII (1978), à paraître), (dans V.T. XXVI (1976), 146) et ii Q.Psa 151 (dans Rd.Q. ix (1977), 163–188).

page 173 note 1 L'expression constituant ‘a familiar Hellenistic phrase’ (selon Moffatt, J., ‘Epistle to the Hebrews’, ICC, Edinburgh 1924, ad loc, où il donne des référencesGoogle Scholar), le lecteur sera peut-être surpris que nous lui accordions un tel poids, mais ce dernier lui vient du contexte et des récurrences qui y sont inscrites. Ni λαβοũσα, ni surtout άρχήν ne se fondent entièrement dans l'expression employée, si courante soitelle. Nous avons relevé deux cas analogues dans le ‘Benedictus’ (dans N.T.S. XXIV (1977/1978) p. 252, note 2) avec les expressions ‘faire miséricorde’ et ‘donner connaissance’ (correspondant respectivement à ‘faire rédemption’ et ‘donner que nous le servions’).

page 174 note 1 D'autres effete phonétiques semblent d'ailleurs jouer tout au long de ces υυ. Signalons: l'allure de palindrome des trois premiers mots (δ.τ.τ.δ: début de la première proposition), de l'élément b du υ. 1 (τ.σ.κ.σ.θ: fin de la même proposition), du dernier mot du υ. 2 (μ.σ.θ.π.δ.σ.ν). – La succession répétée π.ρσ avec π.τ.π.ρ.ρ en finale au υ. 1, qui paraît reprise en 2 b avec: κ/π–σ/π–ρ/β–σ/κ/π–ρκ, les deux passages traitant d'écoute (effective ou absente) de la Parole. – L'accumulation des re-doublements au υ. 2: γγ,λλ,ββ,νν, qu'on retrouve, moins accentuée, en 3 b: λλ,ββ(Ici et là il s'agit des choses dites, ce qui, en français familier – selon le dictionnaire Petit Robert – et sous forme d'onomatopée visant à désigner un ‘bavardage’ (ce qui évidemment n'est pas l'intention de l'auteur d'Hb!) se dit: ‘blablabla’). – En 2a δ.γγ (= ν. γ pour la prononciation) se retrouve inversé en γ.ν.τ(⋯γ⋯νετο), et de façon semblable en 3b τ.ρ.χ et τ.κ.ρ, ce qui confirmerait d'une certaine manière notre lecture de άρχήν λαβοσα, – La proposition centrale de 3a présente successivement le parallèle π.σ.μ//φξ.μ, puis trois consonnes communes dans le même ordre de τηλικατης à ⋯μελήσαντες (λ.τ.σ) comme de ce dernier mot à σωτηρλας (σ.τ.σ), les trois finales en σ accentuant ces enchaînements.

page 176 note 1 Nous nous rapprochons ainsi de la lecture par Vanhoye (p. 74) du v. i comme ‘une phrase simple et directe’. Soit, mais pas plus simple en tout cas que 3a, ce que d'ailleurs Vanhoye concède pratiquement dans une note complémentaire de la deuxième édition de son livre (p. 265, à propos de la p. 75 – cf. ci-dessus notre note 2, p. 166).