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Published online by Cambridge University Press: 05 February 2009
page 331 note 1 de Saussure, F., Cours de linguistique générale (Paris, 1955, dˇaprès les cours professés à Genève entre 1906 et 1911).Google Scholar Contre les exagérations du recours à lˇétymologie dans les études bibliques, cf. Barr, J., The Semantics of Biblical Language (Oxford, 1962).Google Scholar
page 331 note 2 Nous nous référons surtout aux études de Barthes, R., Greimas, A. J., Todorov, T., Genette, G., publiées sous le titre général ‘L'analyse structurale du récit’, dans Communications, 8 (Paris, 1966);Google ScholarGreimas, A. J., Sémantique structurale (Paris, 1966);Google ScholarTodorov, T., ‘Poétique’, dans Qu'est-ce que le structuralisme? édité par Wahl, F. (Paris, 1968);Google ScholarGreimas, A. J, Du sens. Essais sémiotiques (Paris, 1970).Google Scholar L'analyse structurale du récit a profité des travaux des Formalistes russes, dont certains sont traduits par Todorov, T., Théorie de la littéralure (Paris, 1965);Google Scholar cf. Erlich, V., Russian Formalism. History–Doctrine (La Haye, 1965).Google Scholar L'étude de V. Propp sur les contes russes a été traduite en anglais (‘Morphology of the Folk-tale’, International Journal of American Linguistics, XXIV, 4 (1958),Google Scholar et en franĉais, Morphologie du conte (Paris, 1970).Google Scholar Sur la linguistique structurale, cf. Harris, Z. S., Methods in Structural Linguistics (Chicago, 1951).Google Scholar
page 331 note 3 Une réunion d'exégétes de langue française a consacré une journéces à ces problèmes en septembre 1969; voir en Rech. Sc. Rel. LVIII, 1 (1970),Google Scholar les remarques de X. Léon-Dufour, et les études de R. Barthes, L. Marin et E. Haulotte sur le même récit d' Act. x-xi.
page 332 note 1 Cf. Koch, K., Was ist Formgeschichte? (Neukirchen, 2e éd. 1967);Google ScholarZimmermann, H., Neutestamentliche Methodenlehre (Stuttgart, 1968);Google ScholarMuilenburg, J.,‘Form criticism and beyond,’ J.B.L. LXXXVIII (1969), 1–18;Google Scholar R. Stein, ‘Was ist Redaktionsgeschichte?’, Ibid. pp. 45–56.
page 332 note 2 Sur les registres de la parole, cf. T. Todorov, ‘Poétique’, pp. 108–16.
page 332 note 3 Pour la distinction de la narration et de la description, cf. Genette, G., Communications, 8, pp. 156–9.Google Scholar
page 333 note 1 ‘Le texte est là, sous nos yeux, sans être proféré par personne, et aucume (ou presque) des informations qu'il contient n'exige, pour être compriseou appréciée, dˇêtre rapportée à sa source, évaluée par sa distance ou sa relation au locuteur ou à lˇacte de locution’ (G. Genette, Ibid. p. 160).
page 334 note 1 'Επανάγω (vv. 3, 4) et κατάγω (v. 11) ne sont pas réservés pour la navigation. Pour la pêche, λαμβάνω (v. 5) reste vague; ουγκλείω (v. 6) peut être employé (cf. Liddell-Scott) mais fait image et dit plus; άγρα (vv, 4, 9) s'emploie plus normalement pour la chasse ou la guerre, comme зωγρήω (v. 10) qui ni semble apparaitre en contexte de pêche qu'au sens figuré (cf. le cas tiré d'Aristaenetus cité en W. Bauer; зωγρείον à propos de poissons désigne un vivier).
page 335 note 1 Greimas, A. J., Du sens, p. 253.Google Scholar
page 337 note 1 Nous y reviendrons à propos des personnages.
page 339 note 1 Cf. Joh. xxi. 3.
page 339 note 2 Πέτρος manque en plusieurs témoins du texte. II arrive que des variantes fassent apparaître plus visiblement ce que suggèrent les corrélations internes d'un texte.
page 339 note 3 Cf. Conzelmann, H., The Theology of Saint Luke (Londres, 1961), pp. 49–50.Google Scholar Cf. βάθς en Rom. viii. 39. ce mot est absent en Luc viii. 6 paralléle à Marc iv. 5 et Matt. xiii. 5 où il signifie simplement la profondeur de terre nécessaire à la semence.
page 340 note 1 'Aπό τού νύν en Luc i. 48; xii. 52; xxii. 69; Act. xviii. 6. II s'agit toujours dˇune nouveauté dont la réalisation n'est pas forcément immédiate, mais déjè donnée en germe dans le présent du discours rapporté.
page 341 note 1 Sémantique structurale, pp. 173 s.Google Scholar; Du sens, pp. 249 s.Google Scholar
page 341 note 2 ‘Chaque personnage, même secondaire, est le héros de sa propre séquence ’ (Barthes, R., Communications, 8, p. 16).Google Scholar
page 343 note 1 Nous devons cette remarque au R.P. François Courel.
page 344 note 1 Il vaudrait mieux qualifier de structurelles les formes d'organisation directement perceptibles d'un texte et réserver le qualificatif de structurales aux corrélations non immédiatement repérables.
page 344 note 2 K. Koch montre les repports entre forme et style, op. cit. pp. 18–20. Il y aurait à caractériser les diverses formes reçues parmi les critiques bibliques du point de vue de lˇanalyse structurale.
page 345 note 1 Il n'est pas sûr qu'il faille compter deux barques en Marc i. 16–20, cf. Grundamann, W., Das Evangelium des Markus (Berlin, 1962), p. 40;Google ScholarBlack, M., An Aramaic Approach to the Gospels and Acts (Oxford, 3e éd., 1967), p. 81.Google Scholar Mais ce texte pouvait être lu, déjà par Luc, comme s'il y avait deux barques, cf. Klein, G., ‘Die Berufung des Petrus,’ Z.N.W. LVIII, (1967) (pp. 1–44),Google Scholar 7–8 et n. 27–8.
page 345 note 2 Les Evangiles synoptiques (Ceffonds, 1907), I, 446.Google Scholar
page 346 note 1 Cf. G. Klein, loc. cit. pp. 8–9.
page 346 note 2 Cf. plus haut, ‘L'espace du récit’ (b).
page 346 note 3 Cf. plus haut, ‘Les Personnages…’.
page 346 note 4 Cf. G. Klein, loc. cit. pp. 15–16.
page 346 note 5 Loc. cit. pp. 1–5.
page 347 note 1 Goguel, M., ‘Did Peter deny his Lord?,’ H.Th.R. XXV (1932) (pp. 1–27),Google Scholar 22.
page 347 note 2 Der Weg Jesu (Berlin, 1966), p. 82.Google Scholar
page 347 note 3 Pour Loisy, Luc a été incapable de fondre ensemble ses sources (op. cit. p. 439); ‘la maladresse decette combinaison’ explique la disparition dˇAndré entre Marc i. 16 et Luc (p. 440); la mention des fils de Zébédée au v. 10 est très maladroite (p. 442). Ce concept de maladresse implique non seulement une certaine idée du travail de Luc mais aussi une norme du bien écrire, dont il faudrait savoir si Luc la reconnaissait, et qui en tout cas est étrangère à lˇanalyse structurale, applicable à tout texte, bien ou mal écrit.
page 347 note 4 Cf. Grass, H., Ostergeschehen und Ostergeschichte (Göttingen, 2e, éd., 1962), p. 79.Google Scholar
page 348 note 1 Qu'il suffise de rappeler les hésitations de Bultmann, R. entre Die Geschichte der synoptischen Tradition (Göttingen, 2e éd., 1931), p. 232,Google Scholar pour la priorité de la forme lucanienne, et Das Evangelium des Johannes (Göttingen, 1941), p. 545,Google Scholar en faveur de la forme johannique.
page 348 note 2 ‘The Appearances of the Risen Christ: An Essay in Form-Criticism of the Gospels’, Studies in the Gospels. Essay in Memory of R. H. Lightfoot (Oxford, 1955) (pp. 9–35)Google Scholar.
page 348 note 3 Cf. G. Klein, loc. cit. p. 35; Brown, R. E., The Gospel according to John XIII-XXI (New York, 1970), p. 1091.Google Scholar
page 348 note 4 Pesch, R., ‘Berufung und Sendung, Nachfolge und Mission. Eine Studie zu Mk i, 16–20,’ Z. kath. Th. XCI (1969) (pp. 1–31),Google Scholar 5–7.
page 348 note 5 G. Klein, loc. cit. pp. 12 ff.
page 348 note 6 G. Klein, loc. cit. pp. 12–14; R. Pesch, loc. cit. pp. 5–7. Le singulier ‘tu prendras’ ne saurait être déclaré non lucanien (comme le fait Klein) dans un récit où Simon est traité comme le porte-parole de ses compagnons et vu dans sa fonction ecclésiale (cf. Loisy, op. cit. pp. 442, 446). Lˇessai de Hengel, M., Nachfolge und Charisma (Berlin, 1968), p. 85,Google Scholar dˇexpliquer la différence de Marc i, 17 et de Luc. v. 10 par deux traductions dˇun même substrat hébreu ou araméen, n'est pas décisif.
page 348 note 7 G. Klein, loc. cit. pp. 14–22.
page 349 note 1 R. E. Brown, op. cit. p. 1091, sans admettre avec klein qu'il n'y a pas eu dˇappel de Pierre durant le ministère de Jésus.
page 349 note 2 Das Lukasevangelium (Freiburg, 1969), pp. 272–4.Google Scholar
page 349 note 3 Loc. cit. p. 6. Pour plus de détails, Pesch, cf. R., Der reiche Fischgang Lk 5, 1–11Google Scholar /Jo 21, 1–14. Wundergeschichte – Berufungserzählung – Erscheinungsbericht (Düsseldorf 1969).Google Scholar
page 349 note 4 M. Goguel envisageait, à lˇorigine de la tradition, un récit de pêche réussie sur une indication de Jésus, avant Pâques. Ce récit aurait été transformé par Luc en récit dˇappel de Simon à devenir pêcheur dľhommes, et par Joh. en récit pascal, La Foi en la Résurrection de Jésus dans le Christianisme primitif (Paris, 1933), pp. 269–301.Google Scholar Tout en optant pour un récit primitif pascal, H. Grass admet qu'un récit dˇapparition a pu attirer à lui un récit de pêche merveilleuse, op. cit. p. 81. Ces essais correspondent au principe dˇanalyse structurale de lˇautonomie dˇune séquence comme unité de discours narratif: on peut tenter en effect dˇisoler la séquence des vv. 4–6 ab.