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L'Épître aux Romains et la méthode missionnnaire de l'apôtre Paul
Published online by Cambridge University Press: 05 February 2009
Abstract
- Type
- Short Studies
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- Copyright © Cambridge University Press 1961
References
page 148 note 1 Quelle que soit sa signification exacte pour l'histoire du texte de l'epitre, l'omission des mots ‘ en i. 7, 15 ne represente certainement pas le texte original.
page 148 note 2 Beaucoup plus longue que les lettres des épistoliers de l' Antiquité, l'épître aux Romains est aussi la plus abondante de celles du N.T. — et de très loin, si l'on tient compte du caractère composite des épîtres aux Corinthiens.
page 148 note 3 Il est significatif que A. Feuiflet alt Pu intituler l'article qu'il a consacré dans la Revue Biblique au plan de Romains: ‘Le plan salvifique de Dieu d'après l'épître aux Romains, essai sur la structure littéraire de l'épître et sa signification théologique’ (Revue Biblique, LVII (1950), 336–87 et 489–529). Dans cette épître, beaucoup plus que dans les autres, Paul compose; au lieu de se laisser entraîner par l'émotion ou l'éloquence, il y… emprunte son plan à Dieu.
page 148 note 4 Calvin n'avait pas tort de dire, au début de l'‘argument’ qui précédait son commenire ‘… quod, si quis veram (Epistolae Pauli ad Romanos) intelligentiam sit assequutus, ad reconditissimos. quosque scripturae thesauros adeundos habeat apertas fores’ (Ioannis Calvini opera… ed. G. Baum, E. Cunitz, E. Reuss, XLIX, col. 1).
page 148 note 5 Reconnue comme telle par des commentateurs comme Dodd, C. H., The Epistle of Paul to the Romans (Londres, 1932), Pp. 4–5;Google ScholarMichel, O., Der Brief an die Römer (Göttingen, 1955), pp. 30–2;Google ScholarLeenhardt, F. J., L'épitre de saint Paul aux Romains (Neuchâtel-Paris, 1957), pp. 22–4.Google Scholar
page 148 note 6 Romains laisse à peu près entièrement de côté des domaines aussi importants que la doctrine de Dieu, la christologie, la théorie et la pratique des sacrements, la doctrine des ministères, la morale farniliale.
page 148 note 7 Nul ne le montre mieux que O. Michel, dana son commentaire cité à; la n. 5, passim.
page 148 note 8 Il suffit pour s'en convaincre de comparer cette épître à II Corinthiens.
page 149 note 1 Citons par exemple Godet, F., Commentaire sur l'épître aux Romains (Paris, 1879–1880), 1, 122–3;Google ScholarSanday, W. et Headlam, A. C., The Epistle to the Romans (5ème éd., Edimbourg, 1902), p xliii;Google ScholarLagrange, M. J., Saint Paul, épître aux Romains (2`me éd., Paris, 1922), p. xxxiii;Google ScholarMichel, O., op. cit. pp. 7–13;Google ScholarHuby, J., Saint Paul, épître aux Romains (2ème éd. par S. Lyonnet, Paris, 1957), pp. 16–18.Google Scholar
page 149 note 2 Cette profonde dissemblance sulfit à ébranler la thèse de Lietzmann, H. dans ses ‘Zwei Notizen zu Paulus’, Sitzungsbericht der Berliner Akademie der Wissenschaften (1930), no. 8.Google Scholar Paul ne retrouve pas à Rome les adversaires judaīsants qu'il avait combattus en Galatie; il fait usage, en s'adressant aux Romains, de certaines des grandes idéas qu'il avait mûiries pendant la crise galate, mais aussi de notions mises au point dans sa lutte contre las antinomistes. Ce deuxiéme élément a été particulièrement bien mis enéevidence par Lütgert, W., Der Römerbrief als historisches Problem (Gütersloh, 1913), qui voudrait voir en Romaine la réfutation systématique de l'anti-nomisme. Il serait plus raisonnable de dire que Romains nous apporte l'écho un peu assourdi des deux grandes luttes menées par Paul depuis de longues années, contre les judaïsants, d'une part, contre las anti-nomistes, de l'autre.Google Scholar
page 150 note 1 Dodd, C. H., op. cit. pp. xxix–xxx; Michel, O., op. cit. pp. 21–2.Google Scholar
page 150 note 2 Coguel, M., Introduction au Nouveau Testament, IV/2 (Paris, 1926), 209–10.Google Scholar
page 150 note 3 Dodd, C. H., op. cit. pp. xxx–xxxi, considère ces deux sections comme la reproduction plus ou moins fidèle de sermons de Paul.Google Scholar
page 150 note 4 Sur ce problème, cf. par exemple Michel, O., op. cit. p. 7.Google Scholar
page 150 note 5 Manson, T. W., ‘St Paul's Letter to the Romans—and Others’, Bulletin of the John Rylands Library, XXXI (1948), 224–40;CrossRefGoogle ScholarMunck, J., Paulus und die Heilsgeschichte (Aarhus-Copenhague, 1954), pp. 191–4;Google ScholarMunck, J., Christus und Israël, eine Auslegung von Röm. 9–11(Aarhus-Copenhague, 1956), pp. 12–14. Ce qu'il y a de plus neuf dans les idées exprimées par ces deux auteurs sur Romains, c'est l'effort qu'ils font pour éviter le Charybde d'une interprétation trop purement dogmatique de l'épître sans tomber dans le Scylla d'une exégèse commandée par une représentation (forcément arbitraire, faute de documents) de l'état où se trouvait alors la communauté romaine.Google Scholar
page 151 note 1 Op. cit.
page 152 note 1 Cf. sur ce point les excellentes remarques de Michel, O., op. cit. pp. 20–1.Google Scholar
page 152 note 2 Cette orientation a été particulièrement bien mise en lumière par Leenhardt, F. J., op. cit. pp. 9–15.Google Scholar
page 152 note 3 Godet, F., op. cit. 1, 120–6, a, bien avant nous, tenté d'enraciner Rom. dans le minist`red'enseignement exercé par Paul au sein des jeunes Eglises. Il voit dans cet écrit ‘le cours d'instruction religieuse et quelque sorte, le catéchisme dogmatique et moral de saint Paul’, que ce dernier prodiguait partout aux gens que ‘le nom du Christ attirait’. Cette hypothèse est naïve, à certains égards. Elle ne tient suffisamment compte, ni du silence de Romains sur des doctrines fondamentales, ni des circonstances concrètes dans lesquelles Paul prêchait et enseignait. Mais elle va dans la bonne direction, comme celle de T. W. Manson, à laquelie elle est supérieure parce qu'elle attribue la belle ordonnance de Romains, non à une inspiration passagère, mais à un long mûrissement poursuivi de yule en ville et d'année en année.Google Scholar
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