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PHYSICAL, CHEMICAL, AND DISTRIBUTIONAL ASPECTS OF CANADIAN SPRINGS
Published online by Cambridge University Press: 31 May 2012
Abstract
Springs, or points of natural, concentrated groundwater discharge, may be located in river or lake beds, or below mean sea level along the coast, but many are found some distance from surface-water bodies. Spring water commonly represents rain or snow-melt that has entered the ground at a higher elevation a number of years earlier.Measured springwater temperatures in Canada range from very cold (−2.9 °C) to hot (82.2 °C). Thermal spring waters, with temperatures above the local mean-annual air temperature, have undergone geothermal heating during deep subsurface circulation in areas of high topographic relief. Hot springs (>37 °C) are therefore found only in mountainous areas, in Alberta, British Columbia, Yukon, and the Northwest Territories. Spring locations are commonly controlled by major folding or faulting, or both, in the bedrock strata.Reported pH values in Canadian spring waters range from strongly acidic to alkaline (2.8 to >10.0). Low pH values (<4.0) are associated with high contents of dissolved Fe (up to 2600 mg·L−1) and other heavy metals (e.g. Zn up to 177 mg·L−1), resulting from the oxidation of metal sulfides. Measured redox potentials (Eh) range from −252 to +683 mV. Negative Eh values are found in spring waters that contain dissolved H2S and S2−, produced by bacterial reduction of dissolved sulfate.Total-dissolved-solids contents of Canadian spring waters are reported to range from as little as 32 to over 75 000 mg·L−1. Chemical composition also varies widely. Major anions include bicarbonate (up to 5960 mg·L−1), sulfate (up to 17 520 mg·L−1), and chloride (up to 44 300 mg·L−1). Major cations include calcium (up to 1823 mg·L−1), magnesium (up to 1190 mg·L−1), sodium (up to 27 100 mg·L−1, and potassium (up to 1568 mg·L−1). The chemical composition of each spring water reflects the mineral composition of the rock types with which the water has been in contact, as well as its subsurface residence time. In simplified terms, Ca–Mg/HCO3 waters come from carbonate rock (limestone, dolomite), Ca/SO4 waters from gypsum or anhydrite, and Na/Cl waters from salt beds.Springwater temperature and composition can both show gradual (seasonal) and sudden (incidental) variations. In springs that show seasonal variations, maximum temperature and mineralization occur near the end of winter; minimum values commonly occur during snowmelt. Sudden variations in temperature, mineralization, and discharge rate can occur during periods of heavy rain, if cold, non-mineralized rainwater enters spring conduits. Earthquakes may cause sudden changes in discharge rates and suspended-solids contents, without affecting water temperature or chemical composition.Information on Canadian spring locations, and on their physical and chemical character, is still spotty. As detailed knowledge about springs can be useful in both ecological and water-supply studies, an effort should be made to expand and refine the existing database.
Résumé
Les collections de phryganes provenant de 25 sources à travers le Canada révèlent quelques tendances générales et quelques différences de la faune des sources reliées à la région et à l'habitat. En général, le nombre d'espèces de phryganes dans les sources augmente avec la diversité d'habitat. Les limnocrènes et les rhéocrènes à faible courant et au substrat composé de petites particules maintiennent peu d'espèces de phryganes, mais peuvent avoir de grandes populations d'une seule espèce. Les espèces qui sont classées comme brouteurs, dechetiqueurs et prédateurs sont communes aux sources, mais les filtreurs sont rares.
Plusieurs genres mais peu d'espèces sont communs aux sources de l'est et de l'ouest du Canada. Quelques 35% des espèces observées dans cette étude sont de la famille Limnephilidae, mais le genre le plus fréquemment rencontré a été Parapsyche (Hydropsychidae), habituellement P. apicalis (Banks) dans l'est du Canada et P. elsis Milne dans l'ouest (C.B. et Alberta). D'autres genres communs autant à l'est qu'à l'ouest ont été Neophylax, Lepidostoma et Rhyacophila. Les genres communs uniquement retrouvés dans l'ouest ont été Anagapetus, Homophylax, Psychoglypha et Neothremma; tandis que Frenesia et Pseudostenophylax n'ont été retrouvé que dans l'est. Trois méthodes d'analyse — ordination par analyse de correspondance désorientée; ordination contrainte par analyse de correspondance canonique; et classification par analyse d'espèce indicateur duodirectionnelle — ont tous confirmé une différence géographique est/ouest en ce qui concerne les communautés de phryganes et ont démontré que l'elevation, l'étendue de l'origine de la nappe d'eau et la température estivale constituent des facteurs environnementaux qui influencent, sans pour autant être entièrement responsable, les distributions est/ouest des espèces. Les obstacles du passé et du présent à la migration semblent importants. La végétation riparienne, le courant, la taille des particules du substrat, la diversité du microhabitat et le pH, tous ont de fortes influences sur la composition des communautés des sources de l'est et de l'ouest. Les sources dans lesquelles les phryganes ont été principalement associées avec le traitement des détritus ont été dominées par Frenesia et par Lepidostoma dans l'est, mais par Homophylax dans l'ouest. Les râpeurs et les prédateurs n'ont été abondants qu'aux sources où la diversité en microhabitats, la vitesse du courant et le pH étaient relativement élevés.
- Type
- Research Article
- Information
- The Memoirs of the Entomological Society of Canada , Volume 123 , Supplement S155 , 1991 , pp. 7 - 28
- Copyright
- Copyright © Entomological Society of Canada 1991
References
- 17
- Cited by