Hostname: page-component-586b7cd67f-gb8f7 Total loading time: 0 Render date: 2024-12-03T00:46:08.152Z Has data issue: false hasContentIssue false

La Chanson Populaire en Belgique

Published online by Cambridge University Press:  07 March 2019

Get access

Abstract

Image of the first page of this content. For PDF version, please use the ‘Save PDF’ preceeding this image.'
Type
Proceedings of the Congress
Copyright
Copyright © International Council for Traditional Music 1950

Access options

Get access to the full version of this content by using one of the access options below. (Log in options will check for institutional or personal access. Content may require purchase if you do not have access.)

References

page 50 note * Les indications géographiques et démographiques qui suivent ne visent naturellement pas le lecteur belge, qui les connaît, mais le lecteur étranger qui manifeste souvent une ignorance singulière à ce sujet.

page 50 note † Le mot de "Wallonie," aujourd'hui d'usage courant en Belgique, a été imaginé il y a quelque soixante-quinze ans, par un député socialiste liégeois, Célestin Demblon.

page 50 note ‡ Cette universalité se manifeste également dans la chanson flamande, mais plus rarement. Un exemple caractéristique est ici la belle mélodie de la chanson Ik Zag Cecilia Komen (Je voyais venir Cécile), également populaire en Bohême (Smetana l'emploie dans son poême symphonique Dans les champs et les bois de Bohême) et que le soussigné eut même la surprise de ré-entrende, avec un texte arabe, dans une chanson comique algérienne sur les demoiselles du téléphone!

page 51 note * On l'y aide d'ailleurs. Les liederavonden de Gand constituèrent, à ce point de vue, un organisme très fécond d'enseignement et de pratique de la chanson populaire. Nous avons vu fonctionner une institution analogue dans un petit village campinien de quelques centaines d'habitants.

page 51 note † Citons ici: Willems, Oude vlaemsche liederen (1848); De Coussemaker, Chants populaires des Flamands de France (1856); Snellaert, Oude en nieuwe liedjes (1864); Wytsman, Anciens airs et chansons populaires de Termonde (1868); Lootens et Feys, Chants populaires flamands recueillis à Bruges (1879); Bols, Hondert oude vlaamsche liederen (1897); Blyau et Tassel, Yepersch oudliedboek (1900); Peeters, Oude Kempische liederen en dansen (1911); Wilder, Chansons populaires flamandes (s.d.), toutes ces sources venues se condenser dans Het oude nederlandsche lied de Florimond Van Duyse, formidable travail de 3,000 pages où huit cents chansons sont analysées, texte et musique, de la manière la plus approfondie.

page 51 note ‡ Terry et Chaumont, Recueil d'airs de cramignons et d'airs populaires à Liége (1889); Doutrepont, Les Noëls Wallons, avec une étude musicale par le soussigné (1909; nouvelle édition, complétée, pas Delbouille, 1938).

Nous citerons en terminant les publications récentes de la Commission des vieilles chansons.

page 52 note 52 * Ces analogies faisaient dire à Gevaert “qu'il n'y a au monde que cinquante chansons populaires.” On pourrait en dire autant de l'opéra, qui ramene inévitablement les mêmes intrigues, agrémentées de circonstances diverses. Empressons—nous d'ailleurs d'ajouter que ces variantes internationales empruntent à la langue, comme au détail épisodique lui-même, des particularités bien définies.

page 52 note † Citons, à ce point de vue, les tellingen (de tellen, compter, et vertellen, raconter), chansons narratives autrefois en usage dans les ateliers de dentellières de la Flandre française. Chaque couplet correspondait à la confection d'une maille de la dentelle; si l'ouvrage n'était pas iini, on improvisait d'autres couplets.

page 52 note ‡ Ce genre gracieux du cramignon (pron. avec un a sombre) correspond à la farandole provençale, avec cette différence que celle-ci est instrumentale (galoubet et tambourin), tandis que le cramignon est purement vocal, chanté. Les cramignonneurs se tenant par la main (alternativement un homme et une femme), s'avancent en une marche sautillante et rapide derriere le mineu (meneur), qui chante les couplets, repris par toute la bande, avec le refrain.

page 53 note * Les recueils en question, au nombre de cinq, sont les suivants: (a) Chansons flamandes: Limburgische Volkslider par Lambrecht Lambrechts; Godsdienstige Kalenderliederen par le Dr. Jan Bols (b). Chansons wallonnes: Chansons populaires condruziennes par Léon Simon et Marguerite Denée; Chansons populaires de l'ancien Hainaut, par Albert Libiez, receuil I et II (Albert Libiez, juge de paix à Pâturages, avait annoté, dans cette région du Hainaut, des centaines de chansons; un troisieme recueil n'a pas encore vu le jour, pour des raisons économiques; dans l'intervalle, l'auteur fut interné dans un camp de concentration, où il mourut). Pour le lecteur étranger, spécifions que le Limbourg est le district flamand du Nord-Est et que le Condroz est une région Wallonne des provinces du Hainaut et de Namur, sur la Meuse et sur la Lesse.