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Sémantique temporelle et accord du participe passé en français parlé: une analyse variationniste1

Published online by Cambridge University Press:  17 January 2014

DAMIEN GAUCHER*
Affiliation:
University of Exeter
*
Adresse pour correspondance: University of ExeterQueen's BuildingThe Queen's Drive Exeter, Devon EX4 4QH Royaume-Uni e-mail: [email protected]

Résumé

Dans cet article, nous analysons l'influence de la valeur aspectuo-temporelle attribuée aux formes composées sur la fréquence d’accord du participe passé (APP). On sait que l'APP est variable dans les usages de la langue parlée, notamment lorsqu’il est employé avec l'auxiliaire avoir. Partant de l'observation de corpus de langue parlée, et d’une approche variationniste, nous évaluons la fréquence d’accord des participes féminins potentiellement audibles, en fonction de l'effet de sens qui est attribué à la séquence [avoir (pres) + PP], selon qu’il est évalué comme ‘résultant’ ou ‘événementiel’ selon la terminologie de Desclés et Guentcheva (2003). Les résultats de cette analyse laissent entrevoir une influence faible mais relativement constante de ce facteur sémantique sur l'APP, et soulèvent plus avant la question de la présence d’éléments spécifiques au médium oral comme facteurs d’influence sur le marquage morphologique du genre; en d’autres termes, de l'existence d’une grammaire spontanée de l'oral (Branca-Rosoff, 2005).

Type
Articles
Copyright
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Footnotes

1

Je tiens à remercier les relecteurs anonymes du JFLS pour les précieuses remarques et suggestions qu’ils ont apportées à ce travail. Toute erreur restante m’est bien entendu imputable.

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