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Évolution et Réformes Foncières de L'afrique Noire Francophone
Published online by Cambridge University Press: 28 July 2009
Summary
Traditional African laws have up till now been little studied, because they are unwritten, adversely affected by the colonial experience, and seen through western categories. Before looking at African land law, one must sketch the main characteristics of African customary law generally—that it was oral; popular; intimately linked with the invisible world; based on the legal and social complementarity of individual and group; that it implied the interdependence of persons and things, and the reciprocity of rights and duties. Colonial contact emphasized the individual aspect at the expense of the community, thus provoking a reaction against individualism from many of the independent African states.
Customary land law in Africa operated against a supernatural background, and linked land and family. The first essential feature was that of lineage or family title to land; restriction of land rights within the lineage—“exo-intransmissibilité”, inalienability outside the family—corresponds to exogamy in the realm of marriage. The benefit of land confined within the lineage was periodically redistributed among its members through the law of succession, which was more precise in some societies than in others. The second main feature of customary land law was the role of the “land chief”, distinguishable from the political chief, who represented the first occupant of the land, and mediated between the occupiers and the spirit world through his control of land use. Colonial administrations largely neglected this functionary.
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- Copyright © School of Oriental and African Studies 1971
References
2 Sur une approche ethnologique, cf. “Ethnologie et droits africains”, Journal de la Société des Africanistes, t. XXXIII, fasc. 1, 1963, pp. 105–128.
page 88 note 1 Cf. également, R. Verdier, “Droit parental et foncier africain face au développement” (1970), 71 Zeitschrift für vergleichende Rechtswissenschaft 119.
page 89 note 1 Cf. “Chef de terre et terre du lignage”, Poirier, J. (ed.), Études de droit africain et de droit malgache, Paris, 1965.Google Scholar
page 91 note 1 Cf. Gouellain, R., Douala, Sociologie d'une ville coloniale, thèse de 3è cycle, EPHE, Paris, 1970, dac. 517 pp.Google Scholar
page 92 note 1 Cf. , Bachelet, Systèmes fonciers et réformes agraires en Afrique noire, Paris, 1968.Google Scholar
page 94 note 1 Le Président de la République usa du droit que lui confère la Constitution de demander à l'assemblée nationale une seconde délibération; cette deuxième délibération n'est pasencore intervenue.
page 94 note 2 Sur une superficie de 322 000 Km2, 32 200 étaient mis en valeur et seulement 2 000 étaient immatriculés.
page 95 note 1 Cette possibilité offerte aux particuliers fut l'occasion d'une occupation anarchique dans certaines régions.
page 95 note 2 Consulter Ley, A., Le régime domanial et foncier et le développement économique de la Côte d'lvoire, thèse droit, Paris, 1970, dactylo, 640 pp.Google Scholar
page 96 note 1 Pour une étude détaillée de la réforme, l'on consultera la thèse de Méloné, S., La parenté et la terre dans la stratégie du développement: l'exemple du Sud Cameroun, thèse doctorat en droit, Paris, 1968, 306 pp.Google Scholar
page 98 note 1 Le Roy, E., Système foncier et développement rural chez les Wolof ruraux de la zone arachidière Nord, thèse droit, Paris, 1970, ronéo, 292 pp.Google Scholar
page 98 note 2 Sur un essai d'inventaire des moyens juridiques d'une réforme agraire, cf, Verdier, J. M., Structures foncières et développement rural au Maghreb, P.U.F., 1969, pp. 133–159.Google Scholar
page 99 note 1 Sur l'aptitude du droit à servir au développement, cf. R. Granger, “Pour un droit du développement dans les pays sous-développés.” Études de droit commercial offertes à J. Hamel, Dalloz, 1961; E. Schaeffer, “Droit du développement”, Bulletin de l'I.I.A.P., 5 janv. Mars, 1968, pp. 57–71.
page 99 note 2 Le Laboratoire d'Anthropologie Juridique a entrepris depuis 1966 l'inventaire dans un certain nombre de populations africaines, de la terminologie employée en matière parentale et foncière.
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- Cited by