Le 9 juillet 1859, les lecteurs du Journal de Genève pouvaient lire un déchirant appel venu de Solférino, dont nous extrayons les passages suivants:
Depuis trois jours je soigne les blessés de Solférino à Castiglione, et j'ai donné des soins à plus d'un millier de malheureux. Nous avons eu 40.000 blessés tant alliés qu'Autrichiens à cette terrible affaire. Les médecins sont insuffisants, et j'ai dû les remplacer tant bien que mal avec quelques femmes du pays et les prisonniers bien portants.