Dans l'allocution qu'il prononça en guise d'introduction au troisième Cours international de perfectionnement pour jeunes médecins militaires, M. le Dr H. Meuli, membre du CICR, rappelait que « personne mieux que le médecin militaire ne connaît la guerre, n'en mesure les horreurs et ne la hait davantage. Personne mieux que lui ne peut, en pleine connaissance de cause, prendre position pour la paix et contre la guerre ». Or, la Croix-Rouge a été, dès son origine, liée à la médecine, et c'est le CICR qui a obtenu, pour les médecins, les moyens d'agir en temps de guerre, moyens qui sont définis précisément dans les Conventions de Genéve.