Hostname: page-component-586b7cd67f-r5fsc Total loading time: 0 Render date: 2024-11-23T20:46:46.105Z Has data issue: false hasContentIssue false

Protection des prisonniers de guerre contre les dangers résultant de la guerre aérienne

Published online by Cambridge University Press:  01 December 1947

Abstract

Image of the first page of this content. For PDF version, please use the ‘Save PDF’ preceeding this image.'
Type
Comité International de la Croix-Rouge
Copyright
Copyright © International Committee of the Red Cross 1947

Access options

Get access to the full version of this content by using one of the access options below. (Log in options will check for institutional or personal access. Content may require purchase if you do not have access.)

References

page 938 note 1 Par souci de concision le Comité international sera désigné par l'abréviation: le CICR.

page 943 note 1 Le Comité décida cependant, à la fin de l'année 1943, de demander aux Autorités allemandes les raisons du déplacement d'un camp d'aviateurs prisonniers, qui avaient été transférés de la campagne dans une ville de la région rhénane, ce qui paraissait augmenter considérablement les dangers encourus par les prisonniers de ce camp.

page 943 note 2 Cette exception n'empêcha pas cependant le bombardement, en Allemagne, des lazarets de Siegburg, de Meiningen et de Hiltburg-hausen, qui ne fit, fort heureusement, pas de victimes.

page 943 note 3 En revanche, le Gouvernement américain s'opposa à une telle communication pour les camps sous son contré1e en Italie et en Afrique du Nord.

page 944 note 1 La Croix-Rouge britannique, qui se trouvait fréquemment connaître la situation géographique de certains camps en Italie, s'adressa à plusieurs reprises au CICR pour lui demander à quelle localisation correspondait tel ou tel numéro de camp, renseignement que ne put lui fournir le CICR en raison de la décision du Gouvernement italien.

page 946 note 1 L'alinéa 2 de cet article prescrit à la Puissance détentrice de prendre toutes les précautions nécessaires contre les dangers déincendie.

page 946 note 2 Le CICR apprit également, en 1943, que 275 prisonniers français avaient péri lors du bombardement sur Nuremberg du 14 avril 1943, un coup direct ayant atteint l'abri où ils s'étaient réfugiés et qu'en mai les effets des bombardements des barrages de la Mohn firent 79 victimes parmi les prisonniers francais d'un camp avoisinant.

page 947 note 1 En mars 1944 déja, dans son mémorandum relatif aux zones sanitaires et de sécurité, adressé aux Gouvernements des Etats belligérants, le CICR avait attiré l'attention sur la situation des prisonniers de guerre en déclarant qu'il conviendrait d'examiner si certaines catégories de prisonniers ne pourraient aussi trouver éventuellement abri dans les zones de sécurité qui viendraient à être créées pour protéger certaines catégories de la population civile.

page 948 note 1 Dans l'idée du CICR, il devait s'agir éventuellement d'une signalisation diurne ne s'étendant pas aux multiples détachements de travail pour lesquels des difficultés matérielles auraient surgi, mais limitée aux camps où se trouvaient des réserves de vivres et d'envois de secours adressés aux prisonniers; quant au signe à adopter, le CICR eut l'occasion de proposer, à défaut déaccord sur un signe spécial, celui qui est prévu par l'article 5 de la IXe Convention de La Haye, à savoir deux panneaux rectangulaires rigides partagés, suivant une des diagonales, en deux triangles de couleur noire en haut et blanche en bas.

page 948 note 2 En revanche, ce camp fut mitraillé et bombardé de nuit à plusieurs reprises, fort heureusement sans grandes pertes.

page 949 note 1 Ce chiffre ne s'appliquant qu'aux cas dont le CICR a eu connaissance, il ne saurait donner une idée, même approximative, du nombre des prisonniers tués en Allemagne à la suite d'attaques aériennes.

page 951 note 1 Dans sa réponse à la proposition beige relative à la signalisation des camps, qui concernait essentiellement, il est vrai, le théàtre occidental de la guerre, le Gouvernement américain déclara, en juillet 1945, qu'à son avis l'emploi de signes distinctifs n'assurerait pas aux internés en Extrême-Orient une protection plus grande que celle qui leur serait accordee si les Autorités japonaises observaient pleinement les obligations découlant de l'article 9, alinea 4 de la Convention.