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Published online by Cambridge University Press: 19 April 2010
Aucune idée, dans le monde de la Croix-Rouge, n'a suscité plus de confusion que la neutralité. Le plus souvent on se contente d'y voir une entité simple, que l'on dote d'une signification unique et vague, alors qu'en réalité ce terme recouvre nombre d'acceptions différentes. Avant de les analyser, quelques considérations générales s'imposent.
page 696 note 1 Serait-ce une égalité quantitative ou qualitative, une égalité numérique ou proportionnelle ? Autant de questions dont nous ne saurions poursuivre l'étude, car elles excèdent les limites de notre sujet.
page 697 note 1 Dans la parabole du Bon Samaritain, celui qui est neutre c'est le Iévite, celui qui passe, indifférent au drame qui vient de se dérouler entre le voyageur et les brigands.
page 700 note 1 Sur le plan général, les principes humanitaires demanderaient d'ailleurs qu'en tout temps les produits pharmaceutiques puissent circuler librement dans le monde et que leur prix ne soit pas prohibitif. Les découvertes médicales devraient aussitôt se répandre partout.
page 703 note 1 La XVIIIe Conférence internationale de la Croix-Rouge, réunie à Toronto en 1952, prenant acte de ce qu'on y a soulevé des questions d'ordre politique, a « exprimé sa détermination de ne pas permettre que de telles questions viennent saper le travail de la Croix-Rouge a aucun moment » et a « déclaré sa foi inébranlable dans la Croix-Rouge comme mouvement se consacrant uniquement aux ceuvres humanitaires, qui tendent à favoriser la compréhension mutuelle et la bonne volonté entre les peuples, quelles que soient leurs divergences d'ordre politique. » (Résolution no 10).
page 704 note 2 La guerre n'est pas toujours le triomphe du meilleur, mais du plus fort ou même du plus déloyal.
page 705 note 1 Le Bon Samaritain, p. 41.
page 706 note 1 Voir les opinions rapportées dans le Commentaire de la Ire Convention de Geneve de 1949, du même auteur—Genève 1952, p. 337 sq.
page 707 note 1 Guggenheim, Paul, Traitd de droit international public, Genève 1953, I, p. 16.Google Scholar
page 709 note 1 Le contrôle proprement dit est exercé par les Puissances protectrices, Etats neutres chargeés de représenter les intérêts d'un belligérant chez son adversaire.
page 711 note 1 Dans les temps modernes, le Comité international n'a été qu'à trios reprises sollicité par un gouvernement de participer à la constitution d'une commission d'enquête. Dans aucun de ces cas l'enquete n'eut lieu, faute de l'accord d'une des parties.
page 714 note 1 Nous ne voudrions cependant nullement exclure la possibilité de réunions groupant sur sol neutre les représentants de pays adverses, ainsi que les Conventions de Genève de 1949 le suggèrent (art. 11). En 1917 et 1918, une dizaine d'accords, concernant principalement le sort des prisonniers de guerre, purent être conclus de cette manière. Le plus souvent, les délégations siégeaient dans deux salles séparées, une personnalité neutre allant de l'une à l'autre pour transmettre les propositions faites.