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Published online by Cambridge University Press: 19 April 2010
1 Turin, 1916.
1 La Croix-Rouge espagnole reconnait comme ses saints patrons la Vierge Marie, saint Jacques et saint Jean-Baptiste. Voy. cidessous p. 1034.
1 Il nous sera permis de citer à ce sujet la page suivante du grand philosophe genevois Ernest Naville, qui est peut-être peu connue (Le Christ, 1882, sept discours):
« Aux enseignements de l'histoire se joint un fait contemporain bien digne de fixer l'attention. Voici des armées en présence ; le signal du carnage est donné. Qui sont ces hommes, ces femmes, signalés par une croix rouge, garantie de leur neutralité, qui prodiguent également leurs soins aux blessés de deux armées ennemies ? Toujours sans doute, sous l'influence de la chanté, il s'est trouvé quelques bons samaritains prêts à bander les plaies de tout blessé, sans s'informer de son culte et de son pays. Mais ici il y a quelque chose de plus. Les ambulances sont neutralisées par une convention officielle intervenue entre les puissances et signée, à, Genève, il y a quelques années. Cela est absolument nouveau. II ne s'agit pas de dévouements individuels ; c'est l'action des pouvoirs publics qui se montre pénétrée par l'idée de la charité universelle. Voilà, done deux esprits qui se manifestent. La guerre, c'est l'esprit ancien, l'esprit du mal ; le soin impartial des blessés, c'est l'esprit du Christ, l'esprit nouveau. Ce qui est sans précédent dans l'histoire, et d'un bon augure pour l'avenir, c'est la présence simultanée, et à titre officiel, des représentants des deux esprits sur les champs de bataille. La contradiction est criante et devient ainsi visible à tous… »