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Un des faits caracteéistiques de ces dernières années de guerre est le très grand nombre de personnes qui ont été, ensuite des événements, amenées à quitter leur domicile habituel. Il ne semble pas que depuis les grandes migrations de peuples de ll'antiquité et du moyen âge, nécessitées par des causes économiques, autant d'individus appartenant à des nations diverses aient abandonné le lieu de leur existence, sous le coup de nécessités diverses: mobilisation par l'Etat national et capture par le belligérant adverse, exode devant l'avance des forces ennemies, abandon causé par les destructions dues aux bombardements, évacuations ordonnées par les autorités nationales, ou occupantes, transplantation de populations, enrôlements massifs de travailleurs, émigrations, volontaires ou forcées, à l'étranger.
page 308 note 1 A titre d'exemple, et pour les civils non internés seulement, le nombre des messages civils transmis d'un pays belligérant à l'autre était de 13.742.387 au 25 mars 1944.
page 311 note 1 L'Union des Républiques socialistes soviétiques, n'étant pas signataire de la Convention de Genève de 1929 relative au traitement des prisonniers de guerre, n'a pas fait parvenir à l'Agence centrale des prisonniers de guerre les listes de prisonniers capturés par les forces soviétiques; ses adversaires n'ont, de ce fait, pas non plus indiqué à Genève les noms des ressortissants de l'U.R.S.S. tombés en leur pouvoir.
page 312 note 1 Bulletin de la Croix-Rouge française de février 1944, pp. 4–5.
page 312 note 2 Revue Internationale de la Croix-Rouge, novembre 1941, p. 887–888.
page 314 note 1 Hors-texte.