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Two great figures in Red Cross history
Published online by Cambridge University Press: 13 January 2010
Extract
Among the friends and supporters of Henry Dunant, two Dutchmen take an outstanding place: Dr. J. H. C. Basting and Captain C. W. M. van de Velde.
- Type
- Research Article
- Information
- International Review of the Red Cross (1961 - 1997) , Volume 2 , Issue 16 , July 1962 , pp. 351 - 361
- Copyright
- Copyright © International Committee of the Red Cross 1962
References
page 351 note 1 Plate.
page 353 note 1 The three points included in the circular letter of September 15, 1863 written and sent from Berlin by Dunant, can be summarized as follows:
a) European governments give their full support to the National Committees,
b) Governments declare that henceforth military medical personnel and those dependent on them, including voluntary first-aid workers be regarded as neutral by belligerents,
c) Governments give all transport facilities to personnel and charitable supplies sent by these Societies to territory over-run by war.
page 353 note 2 Translated from the original French text which reads as follows: « II y a des détails de Berlin, comme d'un papier sur lequel la proposition que Basting voulut faire au congrès était écrit en allemand, qui s'envolait par un coup de vent sur le pont de la Sprée, au moment que Basting voulait le traduire pour M. Dunant; un pauvre mendiant qui se trouvait par hasard là ramassa le papier et le rendit à Basting, qui dépourvu de ce document n'aurait pu faire la proposition, ne sachant alors pas s'exprimer assez dans la langue allemande. J'y ai toujours vu la bénédiction de Dieu, d'entrevenir par moyen d'un mendiant et par une telle bagatelle. Je me rappelle encore les larmes de joie de Dunant quand la proposition fut acceptée».
page 355 note 1 Translated from the original French text which reads as follows:
« Déjà, au congrès de 1863 à Genève il a fallu, en séance, qu'il se disputât presque avec M. M. pour l'obliger à mettre la question de « neutralisation » en discussion dans la dernière séance, et c'est alors que l'on a décidé que le congrès émettrait des vœux outre les résolutions.
Sans Basting, soutenu par Lœffler, mon idée de « neutralisation des blessés » n'eut pas été prise en considération, vu que M. M. y était trop hostile. II l'était à un tel point que, le même mois (octobre 1863) quand je suis revenu du congrès de statistique de Berlin il traitait cette idée d'impossibilité: lors de la première réunion du comité genevois des 5 membres, après mon retour de Berlin, Dresde, Vienne, je demandais en séance, à M. M. (auquel j'avais envoyé, bien entendu, ma circulaire de Berlin) « Eh bien, qu'avez-vous pensé de mon idée de neutralisation ? » M. M. me répondit: « Nous avons pensé que vous aviez demandé une chose impossible (sic). Mais, quand il a vu, dans la dernière séance des conférences, le 29 octobre 1863, que Basting, avec sa ténacité hollandaise, lui tenait tête fermement et fortement soutenu par le murmure approbateur de l'Assemblée, il a lestement retourné sa barque. Il n'est pas avocat pour rien.
Moi, je ne pouvais pas faire ce que Basting a fait, j'avais trop peur de compromettre ce qui avait déjà été obtenu (les résolutions) et d'ailleurs le Général Dufour et les deux médecins pensaient comme M. M., je ne pouvais pas insister comme Basting a fait.»
page 356 note 1 They can be found in the work by Alexis François, , Le Berceau de la Croix-Rouge, Geneva, 1918, pp. 320–323.Google Scholar
page 357 note 1 Translated from the original French text which reads as follows: « Les lettres de Mme Basting m'ont ouvert les yeux à un point étonnant. On lui avait persuadé à elle-même, que j'avais acheté le manuscrit du Souvenir de Solférino d'un officier français. Vous pouvez voir par là jusqu'où va la méchanceté ».
page 358 note 1 Translated from the original French text which reads as follows: « M. van de Velde demande que l'on songe à une chose qui a été un peu oubliée jusqu'ici, savoir à se concerter avant de se séparer sur la maniere dont il faudra procéder pour créer pratiquement, dans chaque pays, ces comités qu'instituent en théorie les résolutions de la Conférence.»
page 359 note 1 Translated from the original French text which reads as follows: « Me renseigner était bien la première partie de la tâhe que j'avais à accomplir: m'identifier avec ce brave peuple frappé par le fléau de la guerre était la seconde. M'identifier, je m'explique, non pas dans le sens politique, mais dans le sens moral du mot, et au point de vue des souffrances, des angoisses de ceux qui avaient dans l'armée leurs parents, leurs amis, exposés nuit et jour au feu de l'ennemi ou aux fièvres pernicieuses que développent les misères physiques de la vie du soldat en campagne.»
page 360 note 1 Translated from the original French text which reads as follows: « C'est sur la prière du Préfet M. Charton et avec le concours zélé du Comité local de Versailles que je me suis installé au grand château de Louis XIV où à l'heure qu'il est déjà 20 fièvres typhoïdes (dans la grande salle des maréchaux) et 5 blessés (dans une autre salle) sont confiés à nos soins. Convertir les salles disponibles dans cet immense bâtiment en lazaret avec tout son service médical etc. etc. c'était la tâche importante et gigantesque dont j'ai eu à m'occuper les 3 derniers jours. Sans le concours considérable du Comité local, cela aurait été une impossibilité. Maintenant tout marche pour le mieux; et j'ose espérer qu'avec le dévouement de mes chirurgiens et médecins, et dans l'air salubre de l'endroit les malades et blessés retrouveront rapidement leur santé, pour autant que guérison soit possible. Je suis en train de compléter notre nombre de lits (aujourd'hui 135) au chiffre de 300. En même temps, et d'accord avec le zélé président du Comité local, M. Horace de la Roche, nous nous mettons en mesure de former une petite ambulance volante pour les combats dans les environs de Versailles. Me voilà done lancé dans une ceuvre belle et importante; Que le Secours d'en-haut nous y soutienne et nous bénisse! M. Rossceur St. Hilaire est mon aumônier protestant. Nos nombreux et dévoués amis se réjouiront quand ils l'apprendront, Mais veuillez leur dire que je recommande cette ceuvre à leur bienveillant secours. Nous attendons dans 1 ou 2 jours les Prussines. On dit que le Roi s'établira à Versailles. Certes pas au Château neutralisé par mon ambulance et empesté par mes 20 fièvres typhoïdes.»
page 361 note 1 Translated from the original French text which reads as follows: « Je vous envoie l'annonce de la mort du capitaine van de Velde, mon meilleur ami hollandais, que je croyais mort depuis longtemps. II a été très dévoué dans les commencements de l'Œuvre. Il a été en Danemark lors de la guerre de Schleswig, où il n'avait pas été très bien reçu par tout le monde. Cependant la vieille reine de Danemark s'est mise à pleurer quand van de Velde lui a dit qu'il venait de la part d'un comité de Genève pour les blessés ».