Published online by Cambridge University Press: 22 May 2009
Available data on the activities of the multinationals and other aspects of international economic relations have rendered traditional approaches to the study of international politics, international organizations and the international system obsolete. The political and economic facts of international life are so intertwined that it has become compulsory to resort to the findings of political economy to discuss the international system and its functions and to assess properly the role and functions of the United Nations within it.
1 Hoffmann, Voir Stanley, “International Organization and the International System,” in International Organization, vol. 24, 1970CrossRefGoogle Scholar; Young, Oran R., “The United Nations and the International System,” in Gordenker, Leon, ed., The United Nations in International Politics, (Princeton, N.J.: Princeton University Press, 1971).Google Scholar
2 Fontaine, Pierre-Michel, “The Transnational Corporation, Dependency and National Development” miméographié, 09 6, 1973.Google Scholar
3 Poulantzas, Voir Nicos, “L'Internationalisation des rapports capitalistes et l'Etat-Nation,” in Les Temps Modernes, no. 319, février 1973, pp. 1456–1500Google Scholar; Amin, Samir, L'Accumulation à l'èchelle mondiale, (Paris: Anthropos, 1971)Google Scholar; Amin, Samir, Le développement inégal, (Paris: Les Editions de Minuit, 1973)Google Scholar; Semonin, Stephen Hymer et Paul, “L'Entreprise Multinationale et la Division Internationale du travail,” in Etudes Internationales, vol. 2, no. 1, Mars 1971.Google Scholar
4 La littérature sur ce sujet est abondante. Stephenson, Voir Hugh, The Coming Clash, (New York: Saturday Review Press, 1973)Google Scholar; Keohane, Robert O. and Ooms, Van Doom, “The Multinational Enterprise and World Political Economy,” in International Organization, vol. 26, 1, Winter 1972, pp. 84–120CrossRefGoogle Scholar; Kindleberger, Charles P., ed.; The International Corporation: A Symposium, (Cambridge, Mass.: M.I.T. Press, 1970)Google Scholar; Vernon, Raymond, The Economic and Political Consequences of Multinational Enterprise, (Boston: Division of Research, Harvard Business School, 1972).Google Scholar
5 Frank, Voir André-Gunder, Le Développement du Sous-Développement, (Paris: François Maspero, 1970)Google Scholar; Nicos Poulantzas, ibid.; O'Connor, J., “International Corporations and Economic Underdevelopment,” in Science and Society, vol. 34, no. 1, 1970, pp. 42–60Google Scholar; ECLA, “The Expansion of International Enterprises and their Influence on Development in Latin America,” Economic Survey of Latin America, 1970, vol. 2.Google Scholar
6 A ce sujet, un analyste de la question écrit: “As the scale, monopolistic concentration conglomeration, and the internationalization of private capital increase the dependence upon immediate profit returns from overseas investment is reduced. The emphasis shifts toward long-range planning, maximum security and avoidance of risk, and preservation of a favorable climate (ideological, political and social, as well as economic) for the perpetuation of corporate operations and for long-range profits. To insure against sudden changes in the ‘rules of the game,’ control over the political situation in Latin America-generally informal and indirect-must be tightened … ‘Hemispheric security’ comes to mean protection not against interference by non-hemispheric powers or even ‘international Communism,’ but rather against the threat of truly independent regimes of any type in Latin America.” Suzanne, Bodenheimer, “Dependency and Imperialism: The Roots of Latin American Underdevelopment,” in Politics and Society, vol. 1, no. 3, May 1971Google Scholar; Saxe-Fernandez, voir aussi John, “The Central American Defense Council and Pax Americana,” in Horowitz, I. L., Castro, J. de and Gerassi, J., eds., Latin American Radicalism, (New York: Vintage Books Edition, 1969), pp. 75–101.Google Scholar
7 Galbraith, John K., The New Industrial State, (Toronto: The New American Library of Canada Limited, 1967).Google Scholar Dans ce livre Galbraith fait la démonstration probante de la façon dont l'entreprise géante américaine s'est prise pour faire coïncider l'intérêt national américain avec ses propres intérêts. La récente affaire Krebs en Argentine illustre aussi cette collusion entre gouvernements et multinationales.
8 Voir Pierre-Michel Fontaine, ibid., pp. 7–8.
9 Keohane, Robert O. and Nye, Josheph S., eds., “Transnational Relations and World Politics,” in International Organization, (Special Issue), vol. 25, no. 3.Google Scholar
10 Cf. par exemple, Sondermann, Fred A., “The Linkage between Foreign Policy and International Politics,” in Rosenau, James N., International Politics and Foreign Policy, (New York: The Free Press of Glencoe Inc., 1961), pp. 8–17.Google Scholar
11 J. K. Galbraith, ibid., p. 316.
12 Les expressions “pays industrialisés du Centre” et “sociétés sous-développées dépendantes et périphériques” réfèrent à la place occupée par différentes sociétés dans la structure de l'économie mondiale, sur la base de la division internationale du travail. La première exclut les pays socialistes parce que leur mode d'organisation de la production n'est pas le mê me. Voir les ouvrages suivants: Baran, Paul A., L'Economie Politique de la Croissance, (Paris: François Maspero, 1967)Google Scholar; Johan, Galtung, “A Structural Theory of Imperialism” in Journal of Peace Research, no. 2, 1971Google Scholar; Samir Amin, Le Développement Inégal; Théotonio dos Santos, “La Crise de la Théorie du Développement en Amérique Latine,” in L'Homme et la Société, no. 12, Avril-Mai-Juin 1969.
13 Johnson, Dale L., “Dependence and the International System,” In Cockroft, James D., Frank, André Gunder and Johnson, Dale L., Dependence and Underdevelopment, Latin America's Political Economy, (Garden City: Doubleday and Company Inc., 1972), p. 91.Google Scholar
14 L'expression est de Karl W. Deutsch. Pour de plus amples informations, Deutsch, voir Karl W., “External Influences on the Internal Behavior of States,” in Farrell, R. Barry ed., Approaches to Comparative and International Politics, (Evanston: Northwestern University Press, 1966).Google Scholar
15 Voir Johan Galtung, ibid.; F. H. Cardoso y Enzo Faletto, Dependencia y Desarrollo en America Latina, Mexico, Siglo 21, 1971.
16 ça a été le cas avec la Révolution Cubaine et, dans une moindre mesure, ce fut tenté au Chili sous le gouvernement de l'Unité Popularie, sous la présidence de Salvador Allende.
17 Poulantzas, dans son article déjè cité, fait valoir qu'il faudrait “introduire un concept nouveau permettant d'analyser la situation concrète tout au moins des bourgeoisies des metropoles impérialistes dans leurs rapports au capital américain: celui de bourgeoisie intérieure. Cette bourgeoisie, qui co-existe d'ailleurs avec des secteurs proprement compradores ne possède plus, à des degrés certes inégaux, dans les diverses formations impérialistes, les caractères structurels de la bourgeoisie nationaie. En raison de la reproduction du capital américain au sein même de ces formations, non seulement est-elle imbriquée, par de multiples liens de dépendance, au procès de division internationale du travail et de concentration internationale du capital sous la domination du capital américain … mais, en plus, en raison de la reproduction induite des conditions politiques et idéologiques de cette dépendance, elle est affectée par des effets de dissolution de son autonomie politico-idéologique face au capital américain.” Nicos Poulantzas, ibid., p. 1485; voir aussi F. H. Cardoso y E. Faletto, ibid.; Pierre-Philippe, Rey, Les Alliances de classes, Paris, François Maspero, 1973Google Scholar; Frank, André Gunder, Lumpen Bourgeoisie et Lumpen Prolétariat, (Paris: François Maspero, 1971).Google Scholar
18 Stephen Hymer et Paul Semonin, ibid., p. 60.
19 Sur cette question, Samir Amin remarque que la question des “relations entre ‘pays développés’ et ‘pays sous-développés’ … relève de l'étude des rapports entre des formations sociales différentes; plus précisément entre celles du centre capitaliste et celles de la périphérie du système. L'analyse de ces relations consitue l'essence de l'étude de l'accumulation à l'échelle mondiale; elle révèle les formes contemporaines des mécanismes d'accumulation primitive:l'échange inégal…,” Samir Amin, L'Accumulation à I'Echelle Mondiale, pp. 156–157; de son côté, Poulantzas opine que: “la reproduction internationale du capital sous la domination du capital américain s'appuie sur ces secteurs que sont les Etats nationaux, chaque Etat essayant de fixer sur lui un moment de ce procès.” N. Poulantzas, ibid., p. 1487; Christopher, Tugendhat, The Multinationals, (Middlesex: Penguin Books Ltd., 1971)Google Scholar. Mr. Tugendhat écrit ceci par exemple: “Countries which receive foreign investment must accept that in the long run foreign subsidiaries will be net exporters of capital. Between 1960 and 1967 the outflow of capital in the form of dividends from the 115 foreign subsidiaries in Britain covered by the Brooke and Remmers survey was over one and a half times the inflow of funds from their overseas parents and affiliates companies.” (p. 186).
20 Pour un traitement plus systématique des problémes posés a la fonction de reproduction par l'après-guerre, voir, par exemple: John K. Gaibraith, The New Industrial State; David, Horowitz, ed., Corporations and the Cold War, (New York: Monthly Review Press, 1969).Google Scholar
21 Voir Samir Amin, L'Accumulation à l'Echelle Mondiale.
22 Pour les études partielles sur la question, Marini, voir Ruy, Sous-développement et Révolution en Amérique Latine, (Paris: François Maspero, 1972)Google Scholar; Hugh Stephenson, ibid.; Daniel Holly, Dépendance et Politique Etrangère, (ronéo, à paraître, automne 1973).
23 Kennan, George F., American Diplomacy, 1900–1950, (New York: New American Library, 1960).Google Scholar
24 Magdoff, Voir Hairy, L'Age de l'Impérialisme, (Paris: François Maspero, 1969)Google Scholar; Teresa, Hayter, Aid as Imperialism, (New York: Penguin Books, 1971).Google Scholar
25 Cf. par exemple l'article de Fred Goff and Michael Locker, “The Violence of Domination: U.S. Power and the Dominican Republic,” in I. L. Horowitz, J. de Castro and J. Gerassi, ibid.
26 C'est le cas de la trés grande majorité des études sur l'O.N.U. Cf. par exemple, Claude, Inis L. Jr, Swords into Plowshares, (New York: Random House, 1963)Google Scholar; Claude, Inis L. Jr, Power and International Relations, (New York: Random House, 1962).Google Scholar
27 Cf. par exemple le numéro spécial de la Revue International Organization, vol. 22, 1968.Google ScholarPubMed
28 Voir, supra p. 474.
29 Dans leurs analyses, les “spécialistes” des questions onusiennes ont toujours fait ressortir les espoirs “démesutéS” placés dans l'organisation, par ses fondateurs, et les déceptions que cette “naïveté” leur a, par la suite, causées.
30 Teresa Hayter, ibid., p. 47.
31 Ibid., p. 34.
32 Ibid., pp. 46–7.
33 Ibid., p. 34.
34 Le vote est, en effet, biaisé en faveur des plus gros contributeurs, qui sont naturellement les états les plus riches. Ils décident donc plus que tout autre membre, des politiques de ces institutions internationales. Ce rôle prééminent dans la détermination des politiques se vérifie aussi dans le cas des agences spécialisées et autres instances de l'O.N.U. Cf. Leon, Gordenker, “Structure for Influence: International Organisations and Development Aid,” in Jordan, Robert S., ed., Multinational Cooperation, (New York: Oxford University Press, 1972).Google Scholar
35 A ce sujet, un spécialiste de ces questions écrit: “The concern of the World Bank and of the United States AID with influencing macro-economic policies in Latin America is fairly recent. They were preceded in this field by the IMF. Involvement of the World Bank, the AID and the IMF has come about through differing processes and their methods of trying to get their solution adopted also vary. Nevertheless the three institutions now work quite closely together and there is, it is often said, ‘a broad identify of views’ between them. A Latin American government hoping to receive aid on the basis of ‘good performance’ in economic matters will usually have to come to an agreement with the IMF. In some countries the World Bank and the AID rely on the IMF for an assessment of the government's performance and merely add their weight to that of the IMF by making their support conditional on the country concerned reaching agreement with the IMF.” Teresa Hayter, ibid., pp. 25–7.
36 Cardoso, Cf. F. H., Sociologie du Développement en Amérique Latine, (Paris; Editions Anthropos, 1969)Google Scholar; Cardoso, F. H., Politique et Développement dans les Sociétés Dépendantes, (Paris: Editions Anthropos, 1971)Google Scholar; Teotonio dos Santos, “La crise de la théorie du Développement en Amérique Latine;” André Gunder Frank, Le développement du Sous-Développement; Suzanne Bodenheimer, “Dependency and Imperialism: The Roots of Latin American Under-development.”
37 Frank, André Gunder, “The Underdevelopment Policy of the United Nations in Latin America,” in NACLA Newsletter, vol. 3, no. 8, 12 1969.CrossRefGoogle Scholar
38 André Gunder Frank, Lumpen-bourgeoisie et Lumpen-développement, p. 127.
39 Ces mécanismes, outre ceux de l'O.N.U. proprement dit, comprennent l'aide bilatérale, l'aide militaire, le jeu des rapports de dépendance et les interventions directes.
40 Se basant sur un article de la revue Business Week, paru dans le numéro du 19 décembre 1970, Christian Palloix écrit: “Or, une revue, comme Business Week, dévoile beaucoup mieux la réalité qui réside dans la construction d'un cadre institutionnel et juridique mondial, comme vecteur de l'extension des firmes multinationales. Le Fonds Monétaire International (F.M.I.), avec ses filiales, la B.I.R.D., la S.F.I., l'A.I.D., pour ce qui concerne le vecteur monétaire et financier, le G.A.T.T. pour ce qui concerne le vecteur courant de marchandises, la C.E.E. pour ce qui concerne le vecteur marché, voilà le cadre institutionnel politique qui a servi à l'extension et consolidation des firmes multinationales et non pas l'inverse,” Christian, Palloix, L'Economie Mondiale Capitaliste, Tome II, (Paris: Francois Maspero, 1971), pp. 152–3.Google Scholar
41 Cf. John E. Forbes, “UNESCO: Management of an International Institution-Facilitating and Understanding Economic and Social Change,” in Robert S. Jordan, ibid., pp. 147–8. On y lit: “It was with the advent of large-scale development operations and deeper involvement in economic and social change that new relationship problems arose, requiring new cooperative arrangements. The most interesting is the formal agreement with the World Bank Group whereby UNESCO provides specialist advice on educational systems… UNESCO staff organize exploratory missions to countries where Bank and I.D.A. loans are likely to be considered. That staff then joins Bank Missions to identify and appraise loan projects.” (p. 147).
42 C'est, indubitablement, un des fondements des Nations Unies. Le principe d'unanimité des grandes puissances en est la forme institutionnalisée. Cf. par exemple, Inis L. Claude, Swords into Plowshares; Goodrich, L. M., The United Nations, (New York: Thomas Crowell, 1959).Google Scholar
43 Jacob, Philip E., Atherton, Alexine L. and Wallenstein, Arthur M., The Dynamics of International Organization, (Homewood: The Dorsey Press, 1972), pp. 321–31.Google Scholar
44 Il est impossible, dans l'interprétation de la réalité internationale, de ne prendre en considération que les seules actions d'une catégorie d'acteurs. Du point de vue où nous nous plaçons et compte tenu du niveau de généralité où se situe l'argument, un des présupposés de notre démarche est que la détermination des effets des activités des organisations internationales sur le système international passe obligatoirement par le déchiffrement simultané de développements parallèles sur la scène internationale.
45 Les systèmes d'alliances militaires avaient fleuri en réponse au danger de “communisation” du monde: dans les Amériques, c'était le “Pacte de Rio,” en Asie l'OTASE, au Moyen-Orient, le Pacte de Bagdad ou CENTO.
46 C'était, par exemple, le cas avec leur programme connu sous le nom de “Point IV.”
47 Dès 1947, les débats du Conseil Economique et Social témoignent d'un intérêt grandissant des milieux de l'O.N.U. pour les problèmes de développement économique. Cf. par exemple, Philip E. Jacob, Alexine L. Atherton and Arthur M. Wallenstein, ibid., pp. 370–79.
48 C'est le thème dominant de la littérature spécialisée américaine de l'époque. Cf. par exemple: Schmitt, Karl M. and Burks, David D., Evolution or Chaos, Dynamics of Latin American Government and Politics, (New York: Frederick A. Praeger, 1963)Google ScholarPubMed; Daniel Goldrich, “Toward an Estimate of the Probability of Social Revolutions In Latin America: Some Orienting Concepts and a Case Study,” in The Centennial Review, Summer 1962; Mildred, Adams, Latin America: Evolution or Explosion, (New York: Dodd, Mead, 1963).Google Scholar
49 C'est ainsi que la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement fut convoquée à l'insistance des pays sous-développés, malgré l'opposition des pays nantis de l'Occident. Il est à remarquer aussi que l'Union Soviétique et les autres pays socialistes appuyèrent la démarche des états du Tiers Monde, intéressés qu'ils étaient à modifier les règles et normes du commerce international. Cf. Gardner, Richard N., “The United Nations Conference on Trade and Development,” in International Organization, vol. 22, 1968CrossRefGoogle Scholar; Gardner, Richard N., “GATT and the UNCTAD,” in International Organization, vol. 18, 1964Google Scholar; Cordovez, Diego, UNCTAD and Development Diplomacy, London, The Journal of World Trade LawGoogle Scholar; Keohane, Robert O., “The Framework of Influence,” in Maurice Waters, The United Nations, (Toronto: Collier-MacMillan Canada Ltd., 1967).Google Scholar
50 L'aide bilatérale, le boycottage économique ou sa menace, l'ingérence dans les affaires internes, l'intervention militaire, voilà autant de moyens de pression dont disposent les pays développés dans leurs rapports avec les sociétés sous-développées. Magdoff, Cf. Harry, L'Age de l'Impérialisme, (Paris: François Maspero, 1969)Google Scholar; John Saxe Fernandez, ibid.; Fann, K. T. and Hodges, Donald C., eds., Readings in US. Imperialism, (Boston, Porter Sargant Publishers: 1971).Google Scholar
51 L'affaire congolaise en est l'illustration parfaite. Les résultats que l'intervention de l'O.N.U. permet d'atteindre–élimination de Lumumba et des “radicaux,” consolidation du pouvoir central congolais sous la direction de factions “pro-occidentales,” disparition de la menace d'une présence soviétique au coeur de l'Afrique–consolident le statu quo post-colonial et confirment l'intégration de ce pays dans le système économique mondial.
52 A ce titre, on doit signaler que là encore c'est la charte de l'O.N.U., via l'article 53, qui l'autorise. Les Etats-Unis se sont toujours opposés a l'O.N.U. comme à l'O.E.A. à toute tentative de transfert d'un conflit interaméricain de cette dernière organisation aux Nations Unies.
53 Ce fut le cas notamment en 1965 lors de la crise dominicaine.
54 Dans un récent article sur le système paneuropéen et ses perspectives d'évolution, le professeur André P. Donneur soulevait la question suivante: “Le problème est de savoir si l'atténuation des conflits et le développement de la coopération au sein du système dominant ne se fera pas aux dépens des autres membres du système paneuropéen. En d'autres termes, est-ce que les deux super-grands, qui constituent le système dominant ne cherchent pas à consolider le partage de zones d'influence dans le système paneuropéen, comme d'ailleurs aussi dans le système global ou général?”, Donneur, André P., “Le Système paneuropéen: un modèle d'analyse”, in Etudes Internationales, vol. 4, nos. 1–2, Mars-Juin 1973, pp. 27–28.CrossRefGoogle Scholar
55 Un exemple frappant de cette affirmation, bien que l'on puisse en citer beaucoup d'autres, est le conflit sino-soviétique.