Published online by Cambridge University Press: 19 September 2011
Nineteen accessions from seven Lycopersicon species were bioassayed for their resistance to Heliothis armigera (Hübner) (Lepidoptera: Noctuidae) in laboratory tests at 29 ± 1°C and 65 ± 2% r.h. Data on larval developmental duration (days), survival (%) and pupal weights (mg) revealed that maximum resistance to H. armigera occurred in accessions of L. hirsutum f. glabratum and L. hirsutum. When the larvae were fed on the foliage of PI 134417 and PI 126449 accessions (L. hirsutum f. glabratum), the developmental time was longer, and survival rate and pupal weights were lower than when the larvae were fed on cultivars of L. esculentum. Rearing of H. armigera larvae through third instar is sufficient to evaluate the resistance of wild tomato foliage since most of the larval mortality occurs prior to this stage. Accessions of L. peruvianum, L. chilense, L. cheesmanii and L. pimpinellifolium proved less resistant than L. hirsutum f. glabratum and L. hirsutum but significantly more resistant than L. esculentum. Thus, among the various Lycopersicon spp. bioassayed, accessions of L. hirsutum f. glabratum seem to have most potential for breeding H. armigera resistant cultivars.
Dix-neuf spécimen issus de sept variétés de Lycopersicon ont fait l'objet d'une étude biologique en rapport avec leur résistance à l'Heliothis armigera (Hübner) (Lépidoptéres: Noctuidae) au cours d'une série de tests de laboratoire à 29 ± 1°C, 65 ± 2%.
Les données sur la durée (en jours) de l'évolution des larves, le pourcentage de survivance ainsi que le poids (en mg) des chrisalides — tout cela a révélé que le niveau de résistance le plus élevé vis-à-vis de l'H. armigera se trouve chez les spécimens du L. hirsutum f. glabratum et du L. hirsutum.
Lorsque les larves étaient nourries au feuillage des spécimen Pl 134417 et Pl 126449 (L. hirsutum f. glabratum), le cycle du développement devenait plus long, tandis que les taux de survivance ainsi que le poids des chrisalides devenaient plus bas que si les larves étaient nourries sur des variétés du L. esculentum.
Il suffisait d'observer les larves de l'H. armigera durant leur 3e étape de développement pour déterminer la résistance des feuilles de la tomate sauvage car la majeure partie de la mortalité des larves se produit avant cet âge.
Le spécimen du L. peruvianum, du L. chilense, du L. cheesmanii et du L. pimpinellifolium, se sont montrés moins résistants que le L. hirsutum f. glabratum et le L. hirsutum, mais quand même ils étaient de loin plus résistants que le L. esculentum.
Ainsi donc, parmi les différentes variétés du Lycopersicon ayant fait l'objet de l'étude biologique, les spécimens du L. hirsutum f. glabratum semblent avoir le plus de résistance contre la capacité de reproduction de l'H. armigera.