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Published online by Cambridge University Press: 19 September 2011
Fluoride accumulation and the relative fluoride loading of different body parts in the wild mulberry silkworm (Bombyx mandarina M.), mulberry geometrid (Pathonandria atrineata B.) and mulberry silkworm (Bombyx mori L.) near fluoride pollution sources in the main sericultural region of China were studied. The results showed that the insects had an increased fluoride accumulation if compared to their feed, and that there were wide differences between the different insect species with the same feed and within the same polluted site. The digestive tract of the insect retained much higher fluoride content than other body parts. Moreover, a highly significant correlation was found between fluoride content in the studied insects and that of the mulberry leaves on which they were collected. Of the three insects studied, the mulberry geometrid appears to be most adapted to environmental fluoride, while the domestic silkworm is the least able to tolerate high fluoride levels, experiencing high mortalities at 94.3 mg/kg.
Mulberry (Morus spp.) was found to be the most sensitive plant to air-borne fluoride pollution among six plants studied in polluted areas, and could be a useful bioindicator to monitor environmental pollution. The highest fluoride content was found in the oldest leaves, and in plants growing closest to and downwind from the pollution source.
L'accumulation de fluoride et de ses dérivés dans différentes parties du corps du bombyx du murier sauvage (Bombyx mandarina M.), de la phalène du murier (Pathonandria atrineata B.), et du bombyx du murier domestique (Bombyx mori L.) a été étudiée près de sources de pollution au fluoride dans la principale région de sériculture de Chine. Les résultats montrent que les insectes ont des taux de fluoride supérieurs à leur aliment, et qu'ils y a des différences importantes selon l'espèce d'insecte étudiée pour le mëme aliment sur le même site de pollution. L'appareil digestif des insectes fixe plus de fluoride que les autres parties du corps. Cependant, une corrélation significative a pu être établie entre la teneur en fluoride des insectes étudiés et celle des feuilles de murier sur lesquelles ils ont été récoltés. Parmi les trois insectes étudiés, la phalène du murier est l'espèce la mieux adaptée à la pollution au fluoride, alors que le bombyx du murier domestique est le plus sensible, avec de fortes mortalités pour des teneurs en fluoride de 94,3 mg/kg.
Parmi les six plantes étudiées, le murier (Morus spp.) est la plante la plus sensible à la pollution de l'air au fluoride. II pourrait constituer un très bon bio-indicateur pour le contrôle de la pollution. Les plus fortes teneurs en fluoride ont été trouvées dans les vieilles feuilles et dans les plantes poussant près et sous le vent des sources de pollution.