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Field biology of the cassava mealybug, Phenacoccus manihoti, and Its natural enemies in Zaire
Published online by Cambridge University Press: 19 September 2011
Abstract
Three severe outbreaks of cassava mealybug (CM), Phenacoccus manihoti, have occurred in Zaire. Two were associated with droughts. The third occurred in the driest part of the country and ended only when nearly all cassava plants had been killed. Native coccinellid predators sometimes greatly reduced CM populations, but only after the cassava crop had been heavily damaged. The exotic coccinellid Diomus sp. may be an effective biological control agent in Kinshasa, where CM on a hybrid form of cassava remained common during the rainy season. CM populations in Kinshasa declined greatly in the second year after the release of the exotic parasitoid Epidinocarsis lopezi. In one study the number of mummies with E. lopezi increased with host densities up to 20 CM per shoot tip. Since CM populations remained low after the releases of E. lopezi it is tentatively concluded that E. lopezi, despite considerable rates of hyperparasitism, prevents CM outbreaks over the whole area of its distribution (130,000 km2) in western Zaire.
Résumé
Trois fortes pullulations de la cochenille du manioc, Phenacoccus manihoti, se sont produites au Zaïre. Deux d'entre elles coïncidèrent avec des périodes sèches. La troisième a eu lieu dans la partie la plus aride du pays et ne prit fin qu'avec la destruction de la quasi-totalité des plantes de manioc. Les coccinellidés prédateurs indigènes peuvent entraîner des baisses substantielles de la population de cochenilles; toutefois, elles interviennent seulement lorsque les plantes de manioc ont déjà subi de graves dégâts. Le coccinellidé exotique Diomus sp. se présente comme un agent de lutte biologique potentiellement efficace à Kinshasa, où les cochenilles subsistent durant toute la saison pluvieuse sur une forme hybride de manioc. On y observa un fort déclin de la population de cochenilles lors de la deuxième année qui suivit le lâcher du parasitoïde Epidinocarsis lopezi. Une étude indique que le nombre de momies associées à E. lopezi augmentait jusqu'à des densités de l'ordre de 20 cochenilles par bourgeon apex. Dans la mesure où la population de cochenilles s'est établie à de faibles niveaux à la suite des lâchers de E. lopezi, on a provisoirement tiré la conclusion que malgré un taux d'hyperparasitisme élevé, E. lopezi pouvait prévenir les pullulations de cochenilles dans son aire de distribution (130,000 km2) de l'ouest du Zaïre.
Keywords
- Type
- Symposium XI: Africa-wide Biological Control Programme of Cassava Pests
- Information
- International Journal of Tropical Insect Science , Volume 8 , Issue 4-5-6: Recent Advances in Research on Tropical Entomology , December 1987 , pp. 899 - 903
- Copyright
- Copyright © ICIPE 1987
References
REFERENCES
- 1
- Cited by