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Published online by Cambridge University Press: 19 September 2011
The temporal evolution of the populations of Megalurothrips (=Taeniothrips) sjostedti (Trybom) (Thysanoptera, Thripidae) (larvae and adults) and of Maruca testulalis (Geyer) (Lepidoptera, Pyralidae) (larvae) as well as the rate of flower infestation by these insects was carried out under Held conditions using 10 cowpea varieties (IT 82D-889, IT 82D-287, IT 82D-716, IT 82D-789, IT 82D-703, IT 82D-713, IT 82D-890, IT 82D-709, TVu 57 and “Kpodjiguegue”).
The investigation was carried out during the 1984 early cropping season (from April to July) at Abomey-Calavi. In the research station the abundance of M. sjostedti populations was observed 47 days after planting (DAP) for one variety and 68 DAP for the nine other varieties (384–634 thrips/20 flowers according to the varieties). In addition, the decline of the insect population was recorded 40 DAP for four varieties and 75 DAP for the six other varieties (88–375 thrips per 20 flowers according to the varieties). But 90–100% of the sampled flowers were infested by M. sjostedti towards 40 DAP whereas 95–100% of flowers were injured 68 DAP.
Larval populations of M. testulalis reached their maximum value 40 DAP for four varieties and 47 DAP for the six other varieties (4–17 larvae/20 flowers according to the varieties). The population declined 61 DAP for two varieties, 68 DAP for seven varieties and 75 DAP for one variety (0–3 larvae/20 flowers according to the varieties). Regarding the rate of flower infestation by M. testulalis, the highest percentages (20–70% according to the varieties) were obtained among all varieties from the same sampling dates where the larval population peak was noted for the same varieties. In the same way, lowest percentages (0–15% according to the varieties) were recorded among all varieties on the same dates where the minimum value of larval populations of the pest was obtained.
M. sjostedti and M. testulalis fluctuate in opposed phase. The peak value of M. sjostedti generally coincides with the minimum value of M. testulalis and inversely. But the peak activity period of both insects occurs between 40 and 70 DAP. The average number of insects recorded all along the sampling period has shown significant differences (P=0.05) between the various cowpea varieties for M. sjostedti and M. testulalis. The biological and nutritional factors that contribute to such population fluctuations are discussed in the light of results obtained.
L'étude sur l'évolution temporelle des populations de Megalurothrips (=Taeniothrips) sjostedti (Trybom) (Thysanoptère, Thripidae) (larves et adultes) et de Maruca testulalis (Geyer) (Lépidoptère, Pyralidae) (larves) dans les fleurs de niébé ainsi que sur la vitesse d'infestation des fleurs par ces insectes a été effectuée en conditions d'infestation naturelle chez 10 variétés de niébé (IT 82D-889, IT 82D-287, IT 82D-716, IT 82D-789, IT 82D-703, IT 82D-713, IT 82D-890, IT 82D-709, TVu 57 et “Kpodjiguegue”).
L'étude a été faite au cours de la grande saison pluvieuse de l'année 1984 (Avril à Juillet) à la ferme expérimentale d'Abomey-Calavi. Le pic d'abondance des populations de M. sjostedti a été atteint 47 jours après la levée (JAL) pour une variété et 68 JAL pour les neuf autres variétés (384 à 634 thrips/20 fleurs suivant les variétés). Alors que, le déclin d'abondance des populations chez cet insecte a été enregistré 40 JAL pour quatre variétés et 75 JAL pour les six autres variétés. Mais dès le 40e JAL, 90 à 100% des fleurs examinées contenaient des thrips alors qu'à que, 95 à 100% des fleurs ont été infestées 68JAL par ces insectes.
Quant à M. testulalis, le pic d'abondance des larves a été obtenu 40 JAL pour quatre variétés puis 47JAL pour les six autres variétés (4 à 17 larves/20 fleurs suivant les variétés). Aussi, le déclin des populations de M. testulalis a été noté 61 JAL 68 JAL et 75 pour deux, sept et une variétés (0 à 3 larves/20 fleurs suivant les variétés). En ce qui concerne la vitesse d'infestation des fleurs par M. testulalis, les pourcentages les plus élevés (20 à 70% suivant les variétés) ont été obtenus pour toutes les variétés aux mêmes dates que celles où le pic d'abondance des larves de la pyrale a été enregistré pour ces mêmes variétés. D'autre part les pourcentages les plus bas (0 à 15% suivant les variétés) ont été notés aux mêmes dates que celles où le déclin d'abondance des populations du ravageur a été obtenu.
Dans l'ensemble, les fluctuations des populations notées pour M. sjostedti et pour M. testulalis sont en opposition de phase. Le pic d'abondance de M. sjostedti coincide généralement avec le déclin chez M. testuhlis et inversement. Toutefois, la période d'activité maximale chez ces duex especes d'insectes se situe entre 40 et 70 JAL. Les moyennes relatives au nombre d'insectes recensés au cours de toute la période d'échantillonnage ont montré qu'il existe des différences significatives (P=0,05) entre les diverses variétés de niébé aussi bien vis-à-vis de M. sjostedti que de M. testulalis. Les facteurs qui peuvent unir ou opposer ces deux ravageurs dans les fleurs de niébé ont été discuites et il a été un du qui l es résultats obtenus dans ce travail ont une bonne perspective en protection phytosanitaire désormais plus adéquate contre les attaques de ces deux importants déprédateurs de niébé.