Published online by Cambridge University Press: 19 September 2011
We studied the behaviour of three Anastrepha spp. (Diptera: Tephritidae) that were attracted to protein hydrolysate in glass McPhail traps, hung on an 8 m tall wild mango tree, Mangifera indica at three different heights. Out of 665 flies that landed on the exterior of the trap only 31 % were caught. Females represented 60.2 % of all flies trapped. The intermediate trap hung at 5m caught the most flies (57.5%). We observed a great deal of feeding activity (on trap, leaves, branches and fruit) including régurgitation and reingestion of liquid food droplets. When not on the trap surface, flies were more commonly seen on leaves than on branches and fruits. Inter- and intraspecific encounters between all Anastrepha spp. and both sexes were commonly recorded. Males were observed calling alone or in leks. All leks were formed on leaves and on two occasions included individuals of two species. Our observations suggested that the McPhail traps attracted different Anastrepha spp. with varying degrees of intensity.
On a étudié le comportement de trois espèces d'Anastrepha (Diptera: Tephritidae) attirés aux pièges McPhail en verre qui contenaient de l'hydrolysate de protéine. Les pièges avaient été suspendus à trois hauteurs différentes sur un manguier sauvage (Mangi/era indica) de 8 mètres de haut. Des 665 anastrèphes qui ont atterri sur l'extérieur des pièges, 31 % seulement ont été pris, dont 60.2% femelles. Le deuxième piège, à 5 metres de haut, en a attrapé la plupart (57.5 %). On a observé beaucoup d'activités alimentaires (sur le piège, les feuilles, les branches, et on les fruits), y compris la régurgitation et la réingestion de guottelettes liquidques. Quand ils n'étaient pas sur le piège même, les anastrèphes se tenaient plus souvent sur les feuilles que sur les branches ou les fruits. Des rencontres intra- et interspécifiques entre toutes les especes at les deux sexes ont été souvent observées. L'appel sexuel provenant soit des mâles seuls soit en lek. Tous les leks se sont formés sur des feuilles; cependant on a pu observé en deux occasions des individus des deux espèces. Nos observations suggèrent que les pièges McPhail ont exercé sur les anastrèphes une attraction dont l'intensité varie d'espèce en espèce.