Published online by Cambridge University Press: 19 September 2011
The combination of a trapping system of insecticide impregnated screens and biconical traps followed by the release of sterile males led to the complete control of Glossina palpalis gambiensis and Glossina tachinoides in the agro-pastoral zone of Sideradougou. This area, situated south of Bobo Dioulasso, Upper Volta, in the Guinea savannah, covers an area of approx. 3000 km2. Along more than 650 km of rivers, bordered by gallery forests and infested by riverine tsetse, 6500 impregnated screens were placed during 4 months of the dry season, followed by the release of sterile males in the rainy season. For release purposes, colonies of 150,000 producing females of G.p. gambiensis and 85,000 females of G. tachinoides were maintained in industrial colonies on artificial membranes. Reinvasion of the project area was prevented by two barriers consisting of biconical traps impregnated with synthetic pyrethroid in one and simple biconical capture traps in the other. The screens reduced the initial fly population by 94% and permitted the release of only 35 sterile males per km of river to attain the planned ratio of seven sterile males to one wild male. Regular surveys showed that, after 4 months of release of sterile males, the relic fly population was constantly decreasing and tending towards disappearance.
An economic evaluation based on the production costs of the sterile males together with the costs of field operations showed that this combination of two non-pollutant methods was competitive with other methods of tsetse control.
L'emploi simultané d'écrans attractifs imprégnés d'insecticide et de pièges biconiques, suivi de lâchers de mâles stériles, a permis le contrôle de G.p. gambiensis et de G. tachinoides dans la zone agro-pastorale de Sidéradougou.
Cette zone, située dans la savane Guinéenne, au sud de Bobo-Dioulasso (Haute-Volta), couvre une surface approx. de 3000 km2.
Plus de 650 km de rivières, bordées de forêts galeries infestées par les glossines riveraines, ont été traités par les méthodes suivantes: 6500 écrans imprégnés, placés pendant 4 mois de saison sèche, auxquels ont fait suite les lâchers de mâles stériles pendant la saison des pluies. Pour effectuer ces lâchers, 150.000 femelles reproductrices de G.p. gambiensis et 85.000 de G. tachinoides sont élevées d'une façon industrielle, alimentées sur membrane artificielle.
La zone est protégée de la réinvasion par deux barrières; l'une est constituée de pièges biconiques imprégnés d'un pyréthroïde synthétique et l'autre de pièges biconiques de capture. Les écrans ont permis de réduire de 94% la population initiale et le lâcher de 35 mâles stériles par km linéaire de rivière a suffi pour atteindre la proportion de 7 mâles stériles pour 1 mâle sauvage.
Des contrôles réguliers montrent que, 4 mois après les premiers lâchers, la population résiduelle est en constante diminution et tend vers sa totale disparition.
Une évaluation économique concernant le coût de production du mâle stérile, la préparation de la zone operationelle et les lâchers hebdomadaires démontre que l'application de ces deux méthodes de lutte non polluantes est compétitive par rapport aux autres méthodes utilisées contre les tsé-tsé.