Published online by Cambridge University Press: 19 September 2011
A comparison was made of the EAG responses of repleted males and females of Glossina palpalis gambiensis Vanderplank, G. tachinoides Westwood, G. fuscipes fuscipes Newstead, G. morsitans morsitans Westwood and G. austeni Newstead to the odour of various concentrations of acetone, 4-heptanone, 3-nonanone and l-octen-3-ol. The stimulatory effectiveness of these substances increased in the order: acetone < 4-heptanone < 3-nonanone < l-octen-3-ol. Amounts of acetone 103–104 times greater and of 4-heptanone and 3-nonanone 10–100 times greater than those of l-octen-3-ol were required to obtain similar EAG responses. These results are discussed in relation to the behavioural effects of the odours of these substances on tsetse in wind tunnel experiments in the laboratory and catching experiments in the field. In G. m. morsitans and G. tachinoides, the EAG responses of males were somewhat higher than those of females. In G. austeni, G. f. fuscipes and G. palpalis gambiensis, however, the reverse occurred. All species were equally tuned to the four odour substances, which indicates that these odours do not determine host specificity.
Une étude comparative des réponses électroantennographiques des mâles et des femelles de Glossina palpalis gambiensis Vanderplank, G. tachinoides Westwood, G. fuscipes fuscipes Newstead, G. morsitans morsitans Westwood et G. austeni Newstead a été faite après engorgement à diverses concentrations d'acétone, 4-heptanone, 3-nonanone et l-octen-3-ol. Les effets stimulants de ces substances augmentent dans l'ordre: acétone < 4-heptanone < 3-nonanone < l-octen-3-ol. Les quantités d'acétone 103 à 104 fois plus élevées et de 4-heptanone et 3-nonanone 10 à 100 fois plus élevées que celles de l-octen-3-ol étaient requises pour obtenir les réponses électroantennographiques semblables. Ces résultats sont mis en relation d'affaires avec l'impact des odeurs de ces substances sur le comportement des mouches tsétsé dans le laboratoire et sur le terrain. Chez G. m. morsitans et G. tachinoides les réponses électroantennographiques des mâles étaient plus élevées que celles des femelles. Chez G. austeni, G. f. fuscipes et G. palpalis gambiensis les antennes des femelles étaient plus sensibles que celles des mâles. Toutes les espèces étaient également sensibles aux 4 substances odorantes, ce qui indique que ces odeurs ne déterminent pas de spécificité d'hôte.