Published online by Cambridge University Press: 12 April 2016
En 1868, Lockyer et Janssen ont montré qu’il etait possible de faire un relevé journalier de la chromosphère et des protubérances au bord du Soleil en dehors des éclipses totales en utilisant un spectroscope. De 1892 á 1894, H. Deslandres, installé á l’Observatoire de Paris, montra “que la chromosphère entière est décelable dans la demi- sphère tournée vers la Terre” á l’aide d’un petit spectrohéliographe et d’un spectro-enregistreur de vitesses. Avec ces instruments de première génération il obtient des images de la chromosphère de calcium. “L’analyse spectrale et l’application du spectrohéliographe aux raies du spectre solaire ouvre un champ nouveau d’investigation extrêmement vasteȍ ècrit-il. Mai á l’aise á Paris pour développer ses recherches, il s’installe á Meudon. Lá, tout est á faire et il trouve peu de ressources. Il crée un sidérostat et un petit bâtiment pour recevoir les deux petits instruments de Paris, qu’il utilisera jusqu’en 1906. Mais en 1899 il a fait entrer á l’Observatoire de Meudon Lucien d’Azambuja, un jeune homme de 15 ans, soigneux et habile de ses mains pour l’aider dans ses installations et participer aux observations et aux recherches en cours.