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Published online by Cambridge University Press: 16 April 2020
Le syndrome de Diogène a le mérite de rassembler la majorité des questions éthiques que nous nous posons quand nous soignons des personnes âgées souffrant de pathologies psychiatriques. Comme toujours le soignant est en position de celui « qui sait » alors que souvent il ne sait pas grand-chose et surtout il ne sait pas quoi faire, ni comment faire, s’il a une idée du faire. Dans sa démarche, il doit éviter 2 écueils majeurs :
– se laisser aller au découragement, et sous prétexte du respect de la liberté du patient, se contenter de ne rien faire ;
– vouloir à tout prix « rendre présentable » ce qui ne l’est pas, pour « cacher ce sein que je ne saurais voir ».
Il est alors confronté aux contradictions apparentes de l’article L 1111-4 du Code de la Santé Publique (respect de la volonté du patient, y compris dans le refus de soins) et de l’article 223-6 du Code Pénal (non-assistance à personne en danger). Face à ces choix difficiles, nous proposons 5 règles de prise en charge, pour que la réflexion éthique ne soit plus le prétexte à ne rien faire ou à en faire trop. Dégagées de ce débat difficile, les équipes soignantes retrouveront leur rôle :
– soigner ;
– respecter la liberté de celui qui est soigné, dans toute la mesure du possible.
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