Hostname: page-component-586b7cd67f-2brh9 Total loading time: 0 Render date: 2024-11-24T10:45:44.063Z Has data issue: false hasContentIssue false

L’association fréquente des pathologies somatiques aux troubles psychiatriques en population adulte, à travers les données de l’Assurance Maladie

Published online by Cambridge University Press:  16 April 2020

J.P. Fagot
Affiliation:
Caisse Nationale d’Assurance Maladie des Travailleurs Salariés, Paris, France
S. Samson
Affiliation:
Caisse Nationale d’Assurance Maladie des Travailleurs Salariés, Paris, France
J. Merlière
Affiliation:
Caisse Nationale d’Assurance Maladie des Travailleurs Salariés, Paris, France
P. Gabach
Affiliation:
Caisse Nationale d’Assurance Maladie des Travailleurs Salariés, Paris, France
A. Fagot
Affiliation:
Caisse Nationale d’Assurance Maladie des Travailleurs Salariés, Paris, France

Abstract

Core share and HTML view are not available for this content. However, as you have access to this content, a full PDF is available via the ‘Save PDF’ action button.
Introduction.

Les fréquences des pathologies somatiques chez les adultes atteints de maladies psychiatriques sont peu documentées.

Méthodes.

Les bénéficiaires du régime général de l’Assurance Maladie en 2010, âgés d’au moins 18 ans, pris en charge pour troubles psychiatriques ont été identifiés dans le SNIIRAM à partir des diagnostics liés aux :

– affections de longue durée ;

– hospitalisations (PMSI-MCO, SSR, RIM-P) ;

– arrêts de travail et invalidité [1].

Les maladies somatiques ont été déterminées à partir des diagnostics liés aux affections de longue durée et aux hospitalisations [1]. Les prévalences ont été standardisées sur âge et sexe pour comparaison à celles observées en population générale.

Résultats.

En 2010, près de 2,1 millions d’adultes (5 %) avaient un trouble psychiatrique retrouvé dans le SNIIRAM, et 44 % d’entre eux avaient également une pathologie somatique retrouvée. Les pathologies somatiques les plus fréquemment retrouvées étaient les maladies cardiovasculaires (15 %), les affections respiratoires (11 %), le diabète (10 %) et les cancers (9,3 %). Par rapport à la population générale, une maladie cardiovasculaire était moins fréquemment retrouvée en cas de schizophrénie (fréquence brute : 5 %, ratio standardisé : 0,9), mais plus souvent en cas d’autres pathologies psychiatriques (16 %, ratio : 1,8 en cas d’épisode dépressif ou troubles de l’humeur). Un cancer était également moins souvent retrouvé que dans la population générale en cas de schizophrénie (3,3 %, ratio : 0,8), mais plus souvent en cas d’addictions (10,7 %, ratio : 2,1) ou de troubles anxieux (12 %, ratio : 1,6).

Discussion.

Par rapport à la population générale, certaines pathologies somatiques sont plus fréquemment retrouvées en présence de troubles psychiatriques, sauf en cas de schizophrénie. La connaissance de ces associations peut permettre aux soignants d’améliorer la prise en charge des pathologies somatiques comme des pathologies psychiatriques.

Type
Posters
Copyright
Copyright © European Psychiatric Association 2013
Submit a response

Comments

No Comments have been published for this article.