Hostname: page-component-78c5997874-t5tsf Total loading time: 0 Render date: 2024-11-08T08:32:31.691Z Has data issue: false hasContentIssue false

La remédiation cognitive dans le trouble bipolaire : une étude de cas

Published online by Cambridge University Press:  16 April 2020

C. Isaac
Affiliation:
Établissement public de santé Ville-Evrard, Neuilly-sur-Marne
D. Fouques
Affiliation:
École de psychologues praticiens, Paris, France
S. Braha Zeitoun
Affiliation:
Établissement public de santé Ville-Evrard, Neuilly-sur-Marne
D. Januel
Affiliation:
Établissement public de santé Ville-Evrard, Neuilly-sur-Marne

Abstract

Core share and HTML view are not available for this content. However, as you have access to this content, a full PDF is available via the ‘Save PDF’ action button.
Introduction

Le trouble bipolaire est une maladie psychiatrique caractérisée par une alternance d’épisodes de dépression et/ou de manie, ainsi que de périodes de rémission plus ou moins partielles. Des études ont observé des déficits cognitifs chez les patients bipolaires, qui seraient présents dès le premier épisode et qui persisteraient tout au long de leur vie [4]. Ces troubles auraient un impact sur le fonctionnement psychosocial des patients [1]. Il n’existe actuellement aucune thérapie ciblant les déficits cognitifs des patients bipolaires. La remédiation cognitive est une thérapie permettant un entraînement des capacités cognitives et un apprentissage de stratégies de résolution de problèmes. Plusieurs études concluent à un effet bénéfique persistant de la thérapie chez les patients schizophrènes [3]. De nombreux auteurs suggèrent que la thérapie de remédiation cognitive pourrait également être bénéfique aux patients bipolaires [2].

Méthodologie

Notre étude a pour objectif d’observer l’intérêt que peut présenter la remédiation cognitive pour les patients bipolaires, à travers l’étude du parcours de Monsieur V., un patient bipolaire de type I, qui a suivi une thérapie individuelle de remédiation cognitive durant trois mois. Nous avons administré avant et après la thérapie un bilan clinique, un bilan neuropsychologique et le test de Rorschach.

Résultats

Les résultats indiquent une amélioration des capacités cognitives et fonctionnelles du patient. Nous avons observé des améliorations comportementales, mais également un changement plus profond dans la manière dont le patient mobilise des capacités cognitives.

Conclusion

Ces résultats suggèrent que des patients bipolaires pourraient bénéficier d’une thérapie de remédiation cognitive, et nécessiteraient d’être reproduits sur une plus large population.

Type
Posters
Copyright
Copyright © European Psychiatric Association 2013

References

Références

Goodwin, G.M.Martínez-Arán, A.Glahn, D.C.Vieta, E.Cognitive impairment in bipolar disorder: neurodevelopment or neurodegeneration? An ECNP expert meeting report. European Neuropsychopharmacology 2008; 18: 787-79310.1016/j.euroneuro.2008.07.00510.1016/j.euroneuro.2008.07.005CrossRefGoogle ScholarPubMed
Levy, B.Manove, E.Functional outcome in bipolar disorder: the big picture. Depression Research and Treatment 2012;949248: 10.1155/2012/949248 (12 pages)10.1155/2012/949248CrossRefGoogle ScholarPubMed
McGurk, S.R.Twamley, E.W.Sitzer, D.I.McHugo, G.J.Mueser, K.T.A meta-analysis of cognitive remediation in schizophrenia. American Journal of Psychiatry 2007;164: 1791-180210.1176/appi.ajp.2007.0706090610.1176/appi.ajp.2007.07060906CrossRefGoogle Scholar
Pattanayak, R.D.Sagar, R.Mehta, M.Cognitive dysfunction as a trait marker for bipolar disorder: a critical review. J Mental Health and Human Behaviour 2011; 16 (1):18-28Google Scholar
Submit a response

Comments

No Comments have been published for this article.