Published online by Cambridge University Press: 20 April 2018
One challenge involved in integrating so-called ‘non-Western’ philosophies into ‘Western’ philosophical discourse concerns the fact that non-Western philosophical texts frequently differ significantly in style and approach from Western ones, especially those in contemporary analytic philosophy. But how might one bring texts that are written, for example, in a literary, non-expository style, and which do not clearly advance philosophical positions or arguments, into constructive dialogue with those that do? Also, why might one seek to do this in the first place? This paper addresses these questions by means of a case study involving the Daoist classic, the Zhuangzi.
L’un des défis posés par l’inclusion des soi-disant philosophies «non-occidentales» dans le discours de la philosophie «occidentale» a trait au fait que plusieurs textes philosophiques non-occidentaux diffèrent de façon significative, en termes de style et d’approche, des textes occidentaux, principalement ceux issus de la philosophie analytique contemporaine. Comment établir un dialogue constructif entre des textes écrits de façon littéraire, qui n’ont pas l’allure d’un exposé et qui n’avancent pas clairement des positions ou des arguments philosophiques et des textes qui, au contraire, prennent la forme d’un exposé avançant des positions ou des arguments? Pourquoi, de prime abord, voudrait-on ouvrir un tel dialogue? Cet article pose ces questions par le biais de l’étude du cas du classique taoïste, le Zhuāngzǐ.