Published online by Cambridge University Press: 09 June 2010
La révolution scientifique ou copernicienne apparait habituellement au penseur comme un événement imposant, complexe et problématique. Mais ce ne semble pas être le cas pour M. Raymond Montpetit. Vous n'avez, selon lui, qu'è y appliquer un regard dialectique on psychanalytique et le tour est joué. C'est ce que je retiens de l'allure et du biais de sa discussion de mon article sur la révolution en question.
1 Cf. Savary, C., « La révolution copernicienne : Freud et le géocentrisme médiéval», dans Dialogue, VIII, 3, déc. 1969, pp. 417–432CrossRefGoogle Scholar; la discussion de Montpetit, M. (« Freud, Copernic et la méprise») se trouve dans Dialogue, IX, 1, juin 1970, pp. 88–92CrossRefGoogle Scholar. Sauf indication contraire je renvoie à l'un ou l'autre de ces deux textes.
2 Lacan discute d'une fagon analogue de la signification de Copernic : cf. « Subversion du sujet et dialectique du désir dans l'inconscient freudien», dans Éerits, Paris, Seuil, 1966, pp. 796–797Google Scholar. Dira-t-on que chez le Dr Lacan la façon de regarder n'est pas assez psychanalytique?
3 Dans Nietzsche, Marx, Freud, in Nietzsche, (Cahiers de Royaumont), Paris, Éd. de Minuit, 1967, p. 191Google Scholar.
4 M. Montpetit ne paraît pas tenir à ce point : cf. pp. 89-90; mais cétait la seule chose que je mettais en question.
5 Cf. Dumont, Fernand, Le Lieu de l'homme, Montreal, HMH, 1968, p. 233Google Scholar.
6 Compréhension dont se réclame M. Montpetit en affirmant que «j'en dispose » (p. 88).