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Published online by Cambridge University Press: 05 July 2019
1 G.W.F. Hegel, Vorlesungen: ausgew. Nachschriften und Manuskripte. Bd. 11: Vorlesungen über Logik und Metaphysik: Heidelberg 1817, nachgeschriben von F.A. Good, hrsg. von Karen Gloy, Hamburg, Felix Meiner, 1992.
2 Attestation de Hegel lui-même datée du 20 septembre et citée par Jean-Marie Lardic dans sa présentation de l’ouvrage recensé (p. 9).
3 Cela constitue d’ailleurs une motivation supplémentaire des éditeurs à la publication de l’ouvrage (p. 20).
4 J.-M. Lardic ne manque pas de souligner dans sa présentation que «le texte des leçons s’écarte sensiblement des paragraphes de l’Encyclopédie auxquels il renvoie» (p. 11).
5 Comme l’écrivait d’ailleurs Ludwig Feuerbach, alors jeune étudiant à Berlin, à son père dans une lettre datée du 24 mai 1824, «Hegel n’est de loin pas aussi illisible dans ses leçons que dans ses écrits, j’aimerais même dire qu’il est clair et aisément compréhensible, car il fait très attention au niveau de compréhension et de représentation auquel la plupart de ses auditeurs se situent; d’ailleurs — et c’est là l’excellence de ses leçons — même lorsqu’il ne développe pas la chose même [Sache], le concept, l’Idée en eux-mêmes, purement et simplement dans leur élément propre, il demeure tout de même fortement au cœur de la chose même, il ne va pas chercher des provisions à cent lieues pour une image appropriée, mais montre la pensée que d’une autre manière, selon la figure autre de son apparaître et la révèle ainsi dans la conscience première et la plus immédiate de l’homme et la vie courante, telle qu’elle est présente là aussi dans sa composante essentielle, mais seulement sous une autre forme, de telle sorte qu’on obtient chez lui l’intuition dans le concept et le concept dans l’intuition» (L. Feuerbach, Gesammelte Werke, Bd. 17: Briefwechsel I (1817-1839), hrsg. von Werner Schuffenhauer, Berlin, Akademie-Verlag, 1984, p. 46 [nous traduisons]).
6 J.-M. Lardic le remarque d’ailleurs encore une fois (p. 7-8, n. 1).
7 À ce titre, notons que Hegel ne semble pas encore distinguer le transcendant du transcendantal dans sa critique de Kant, ici, en 1817 (p. 66 et p. 69), comme il le fera dans les éditions subséquentes de l’Encyclopédie (cf. G.W.F. Hegel, Encyclopédie des sciences philosophiques, tome I : La science de la Logique, trad. B. Bourgeois, Paris, Vrin, 1990, p. 500).
8 Hegel traite ainsi la conceptualité du monde inorganique en usant de termes qui, pour être présents au sein de la philosophie de la nature, demeuraient absents de la logique encyclopédique de 1817. Nous pensons par exemple au développement que Hegel présente sur les corps lunaires et cométaires (p. 119-20).
9 Ainsi, l’idée du Moi comme d’«un puits dans l’obscurité» (p. 105), qui constitue l’un des aspects centraux de la philosophie de l’esprit subjectif et plus particulièrement de la psychologie, et dont Jacques Derrida fit l’analyse dans son texte «Le puits et la pyramide» (voir J. Derrida, Marges de la philosophie, Paris, Éditions de Minuit, 1972, p. 79-127).