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Published online by Cambridge University Press: 05 May 2010
Je me sens en très grande sympathie avec la démarche de mon collègue Kaufmann, mais je ne puis en partager toutes les conclusions et j'essaierai de dire brièvement pourquoi. Plus précisément: je partage l'ascriptivisme de Kaufmann, mais je ne crois pas que soit irrémédiablement compromise toute utilisation nomologique ou empirique du langage de l'action. Un tel langage peut être employé pour la production d'énoncés partiellement empiriques dont certains peuvent très bien avoir la forme de lois générales. Soit par exemple le schéma suivant:
ceux qui posent habituellement des actions de type A1 dans des circonstances C1 ont tendance à poser des actions de type A2 dans des circonstances C2.