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Published online by Cambridge University Press: 01 March 1971
L'ouvrage de M. Yvon Brès sur la Psychologie de Platon se rattache à la meilleure tradition des grands platonisants français. Nous connaissions déjà l'interprétation historique et systématique de Robin (1935), celle mystico-chrétienne, d'inspiration néo-platonicienne de Festugière (1936), l'approche littéraire de Schaerer (1938) et ses recherches sur les rapports entre la pensée et l'expression dans les dialogues platoniciens, l'interprétation structuraliste de Goldschmidt (1947), celle historique et évolutionniste de Schuhl (1954), l'approche socio-politique de Luccioni (1958) et de Chatelet (1965), l'interprétation « idéalisante » de Moreau (1967). 1967). A cette longue liste M. Brès vient d'ajouter son approche freudienne de l'œuvre platonicienne. L'ouvrage n'a guère été improvisé puisque M. Brès nous signale qu'il était déjà sur le métier dans les années 1960–61 (p. 18). Nous n'avons pas de peine à le croire si nous en jugeons par la qualité du travail que l'auteur offre à ses lecteurs. Laissant de côté les détails d'interprétation nous aimerions discuter avec l'auteur les problèmes généraux, d'ordre méthodologique, que pose une approche freudienne de l'ensemble des dialogues platoniciens.
1 Brès, Y., La Psychobgie de Platon, Paris, P.U.F., 1968, 434 pp.Google Scholar