Published online by Cambridge University Press: 20 April 2018
In discussions of the underrepresentation of women in professional philosophy, those sceptical of discrimination as an explanation often suggest that gender differences in interests are a plausible alternative hypothesis. Some suspect that if women’s differing interests explains underrepresentation, then interventions suggested by the discrimination hypothesis might be unnecessary—or even risky. I argue that one needs to consider how stereotypes might influence interests, and that doing so can provide a more even-handed assessment of the risks involved in proposed interventions.
Dans les discussions concernant la sous-représentation des femmes dans le domaine de la philosophie professionnelle, ceux et celles qui sont sceptiques quant à l’explication par la discrimination suggèrent souvent que les différences de genre dans les intérêts constituent une autre hypothèse possible. Certain.e.s croient que si les intérêts différents des femmes expliquaient la sous-représentation, les interventions suggérées par l’hypothèse de la discrimination ne seraient pas nécessaires, voire seraient risquées. Je maintiens qu’on doit considérer la façon dont les stéréotypes exerceraient une influence sur les intérêts, et que ce faisant, on peut offrir une évaluation plus équilibrée des risques découlant des interventions proposées.