Published online by Cambridge University Press: 10 March 2006
This article conceptualises the dissemination by Nazi party and state institutions of racial categories of Germanness and Jewishness and the imposition of these categories on segments of the population as a form of linguistic violence. Centring on the Reich Kinship Office during the Second World War, the article argues that racial discourses were not static, but were constantly remade in the practices of the office's employees and their interaction with petitioners desperately seeking to escape persecution. The office's practices exemplify the competing discourses of Nazism, as employees saw the Kinship Office's discourses increasingly undermined by SS and police agencies and their growing power and more radical languages.
Cet article identifie la dispersion des catégories raciales de germanité et judaïté mobilisées par le parti nazi et les institutions d'état, et analyse l'imposition de ces catégories sur des segments de la population comme des formes de violence linguistique. En prenant appui sur l'étude du Bureau familial du Reich durant la seconde guerre mondiale, cette recherche démontre que les discours raciaux n'étaient pas stables, mais faisaient continuellement l'objet de ré interprétations, au gré de la pratique des employés du bureau et au gré de leurs interactions avec les requérants, qui cherchaient désespérément à échapper aux persécutions. Les pratiques de ce bureau illustrent l'existence de discours concurrents au sein du nazisme, au moment où le discours tenu par le Bureau familial est progressivement miné par les bureaux SS et de la police, leur pouvoir grandissant et leur langage plus radical.
Dieser Artikel konzeptualisiert die Verbreitung der rassischen Kategorien von Deutschtum und Judentum durch die NSDAP und die staatlichen Institutionen, sowie die Identifikation von Teilen der Bevölkerung mit diesen Kategorien, als eine Form sprachlicher Gewalt. Auf der Basis einer Untersuchung des Reichssippenamts während des Zweiten Weltkriegs wird argumentiert, dass die rassischen Diskurse nicht statisch waren, sondern in der Praxis der Beschäftigten des Amtes und ihres Umgangs mit Bittstellern, die verzweifelt versuchten, Nachstellungen zu entgehen, ständig neu formuliert wurden. Die Praktiken des Amtes zeigen die konkurrierenden Diskurse des Nazismus auf, da die Mitarbeiter die Diskurse des Amtes zunehmend durch die SS und polizeiliche Behörden, deren wachsende Macht und radikalere Sprache unterminiert sahen.