Published online by Cambridge University Press: 29 November 2010
North American gerontology has largely been shaped by the theories and methods of bio-medical researchers and social scientists. Among other things, this has meant that “qualitative” approaches in research on aging have been of secondary importance. Scholars do not always mean the same thing by the term. This essay cannot resolve all of the paradigmatic issues that separate “hard” and “soft” science, but it does propose that researchers take a more self-critical, even autobiographical, orientation to making sense of their own aging careers.
La gérontologie, en Amérique du Nord, a été largement façonnée par les théories et les méthodes des chercheurs en biomédecine et des spécialistes en sciences humaines. Cela signifie, entre autres choses, que les approches «qualitatives» dans la recherche sur le vieillissement ont été mises au second plan. Les chercheurs ne s'entendent cependant pas toujours sur l'interprétation du terme. Cet essai ne pretend pas résoudre tous les paradigmes qui séparent la science «dure» de la science «douce,» mais propose plutôt que les chercheurs adoptent une orientation plus autocritique, et même plus personnelle, afin de saisir l'essentiel du processus de vieillissement dans leur propre vie.