Article contents
L'orientation et le contenu des relations réciproques des personnes âgées*
Published online by Cambridge University Press: 29 November 2010
Abstract
If many efforts have been undertaken by the scientific community in the last years to better understand the interactions between seniors and their informal support network, understanding of their reciprocal relations remain incomplete. In a context of “young” and “old,” where the later group is becoming larger, coexist longer because of increased life expectancy, and where the redistribution of public resources seems to favour seniors, the private inter-generation solidarity takes on considerable importance. These solidarities are especially expressed by helping each other, and this varies depending on the actors involved. This article attempts to describe the orientation and the content of the reciprocal relationships of seniors and to identify the principal determinants of such relations in Quebec. The data come from the Survey of Aging and Independence study undertaken by Statistics Canada in 1991. The results show that about two out of five seniors have this type of relationship and most often with their spouse. For individuals who no longer have a spouse, children, and particularly a daughter become privileged partners. This study also shows that exchanges of help with friends and/or neighbours prove to be essential when seniors live alone. These actors could even become essential in the future for the upholding of the autonomy of these “grandpa-boomers” who are less well surrounded in later life in terms of descendants than the seniors of today. Finally, very old men with small incomes, living alone in an urban setting and with few or no surviving children are the least likely to experience reciprocity with their entourage.
Résumé
Si beaucoup d'efforts ont été consentis, ces dernières années, par la communauté scientifique afin de mieux comprendre les interactions entre les personnes âgées et leur réseau de soutien informel, les connaissances sur leurs relations réciproques demeurent lacunaires. Dans un contexte où «jeunes» et «vieux», ces derniers étant de plus en plus nombreux, coexistent sur une période ne cessant de s'allonger en raison de l'augmentation de la durée de vie, et où la redistribution des ressources publiques semble favoriser les personnes âgées, les solidarités intergénérationnelles relevant du domaine privé prennent une importance considérable. Ces solidarités s'expriment notamment par les échanges d'aide, ceux-ci variant selon les acteurs impliqués. Cet article cherche à décrire l'orientation et le contenu des relations réciproques des personnes âgées ainsi qu'à identifier les principaux déterminants de telles relations au Québec. Les données proviennent de l'enquête Vieillissement et Autonomie réalisée par Statistique Canada en 1991. Les résultats montrent qu'environ deux personnes âgées sur cinq entretiennent ce type de relations, le plus souvent avec leur conjoint. Pour les individus ne vivant plus avec ce dernier, les enfants, et particulièrement la fille, deviennent les partenaires privilégiés. Cette étude montre également que les échanges d'aide avec des amis et/ou des voisins s'avérent essentiels lorsque les personnes âgées vivent seules. Ces acteurs pourraient bien devenir incontournables dans l'avenir pour le maintien de 1'autonomie des «papy-boomers» qui se présenteront moins bien entourés à la vieillesse en terme de descendance que les personnes âgées d'aujourd'hui. Enfin, les hommes trés âgés, disposant de faibles revehus, vivant seuls en milieu urbain et ayant peu ou pas d'enfants survivants sont moins susceptibles d'entretenir des relations réciproques avec leur entourage.
Keywords
- Type
- Articles
- Information
- Canadian Journal on Aging / La Revue canadienne du vieillissement , Volume 19 , Issue 1 , Spring/Printemps 2000 , pp. 80 - 105
- Copyright
- Copyright © Canadian Association on Gerontology 2000
References
Références
- 2
- Cited by