Published online by Cambridge University Press: 07 December 2010
Among the older population in Canada, the majority of whom are women, incurable cancer is rampant. Having incurable cancer often implies suffering. Studies reveal that communication with one’s circle is therefore often arduous, leading us to believe that it can cause suffering. To our knowledge, there has been no research that specifically explores the suffering related to communication among older women with incurable cancer: this will be the objective of our article.
This exploratory qualitative research is in humanistic psychology. It is based on a phenomenological analysis of the conceptual categories that emerged from 19 semi-structured interviews among 10 women aged 65 years and over with incurable cancer.
The results reveal both the dynamic of silence, desired in order to prevent increased suffering, and sometimes imposed and a source of further suffering. They also reveal that the absence of listening, the imposition of silence, and the minimization of what these women say, also cause suffering. The consequences of disclosing one’s illness and its suffering are also explored.
Dans la population âgée canadienne, majoritairement féminine, le cancer incurable sévit. La communication avec l’entourage est alors souvent ardue, et peut engendrer de la souffrance. À notre connaissance, aucune recherche n’explore spécifiquement les aspects souffrants de la communication chez les femmes âgées atteintes d’un cancer incurable: ce sera l’objectif de cet article.
Cette recherche qualitative exploratoire s’inscrit dans le courant de la psychologie humaniste. Cette analyse de catégories conceptualisantes se fonde sur une approche phénoménologique, analysant le verbatim de 19 entrevues semi-dirigées réalisées auprès de dix femmes atteintes d’un cancer incurable et âgées de 65 ans et plus.
Les résultats élucident la dynamique du silence tantôt souhaité pour éviter une souffrance accrue, tantôt imposé et source de souffrance. Ils révèlent aussi que le manque d’écoute, l’imposition du silence, et la minimisation de la parole de ces femmes sont souffrants. Les conséquences du dévoilement de sa maladie et ses souffrances sont également explorées.
Nous remercions l’Agence de la santé publique du Canada qui a subventionné la présente recherche. Les positions exprimées ne reflètent pas nécessairement les positions de l’Agence de la santé publique du Canada. Nous tenons également à remercier Alexandre Carle pour sa contribution à la présente recherche.