Published online by Cambridge University Press: 29 November 2010
This research evaluates the time competence of the aged in relation to sex, age, living environment, activities, health, and socio-economic status. One hundred and sixty subjects answered a socio-demographic questionnaire. Level of time competence was evaluated by the time competence subscale of the Personal Orientation Inventory (POI) (Shostrom, 1966) and by the estimate of an interval of 40 seconds (Newman, 1972, 1976). Analysis of variance shows that level of time competence varies according to age, satisfaction in the number of activities, subjective assessment of health and living environment. These results show the possible importance of objective health in the evaluation of the time competence. In fact, subjects from the 65–75 age group living in institutions show more physical deterioration than the other subjects and less time competence. For the older subjects, time competence does not differ according to the life environment. It would therefore be important, in further studies, to take this variable into account. These results and those of earlier studies reveal that the personnel have to take into account the rate of activities imposed on the beneficiaries by their health condition when developing programs of activities because time competence also varies according to satisfaction with the number of activities. The results also cast a doubt on the sensitivity of the estimate of this particular time competence measure requiring an interval of 40 seconds.
Cette recherche évalue la compétence temporelle des âgés en function du sexe, de l'âge, du milieu, des activités, de la santé et du statut socio-économique. Les sujets, au nombre de 160, répondent à un questionnaire socio-démographique. Leur niveau de compétence temporelle est évalué par la sous-échelle de compétence temporelle du Personal Orientation Inventory (POI) de Shostrom (1966) et par l'estimation d'un intervalle de 40 secondes (Newman, 1972; 1976). Des analyses de variance démontrent que le niveau de compétence temporelle des sujets varie selon l'âge, la satisfaction du nombre des activités, l'évaluation subjective de l'état de santé et suivant le milieu de vie. Ces résultats pourraient permettre d'anticiper l'importance de la santé objective dans l'évaluation de la compétence temporelle. En effet, les gens du groupe des 65–75 ans vivant en institution sont plus détériorés physiquement que les autres sujets et sont moins compétents dans le temps. Chez les plus âgés, la compétence dans le temps ne diffère pas selon le milieu. Il serait done important de tenir compte de cette variable dans d'éventuelles recherches. La compétence temporelle varie aussi selon la satisfaction quant au nombre des activités. Ces résultats et ceux de recherches antérieures laissent supposer que les intervenants doivent tenir compte du rythme personnel imposé par l'état de santé des bénéficiaires lors de l'élaboration des programmes d'activités. Ils mettent aussi en doute la sensibilité de l'estimation d'un intervalle de 40 secondes comme mesure de la compétence temporelle.