Published online by Cambridge University Press: 29 November 2010
Fries predicted in 1980 a continuing rectangularization of the survival curve, and trends toward delayed age of onset of chronic disease and toward compression of morbidity in late life. Others have presented evidence that challenges the first two predictions. However, direct evidence regarding the last one has been lacking.
The study reported here analyzed death certificate data on the longest interval between the onset of any condition listed as causing or contributing to the death and the occurrence of the death, from a representative sample of 500 Ontario death certificates in 1975 versus 1985, to deceased individuals aged 65 +. There was a statistically significant decrease between 1975 and 1985 in the frequency of the shortest intervals (under a month) and a not statistically significant increase in the frequency of the longest intervals (5+ years or “years”). Adjustments regarding not-stated intervals and attempts to control for a confounding factor did not change the picture. This study did not yield any statistically significant evidence of a compression of morbidity in late life, and did yield statistically significant findings that were inconsistent with that hypothesis.
Fries a prédit en 1980 une rectangularisation continuelle de la courbe de survie, une tendance vers le retardement de l'avènement de maladies chroniques et vers la compression de la morbidité durant la vieillesse. Plusieurs ont présenté des preuves contestant les deux premières prédictions. Cependant, des preuves directes touchant la troisième n'ont pas été avancées. Dans l'étude actuelle, 500 actes de décès de défunts âgés de 65 ans et plus, tirés d'un échantillon représentatif en Ontario, ont été analysés et les données contenues ont été comparées pour les années 1975 et 1985. En particulier, les chercheurs se sont concentrés sur l'intervalle le plus long depuis l'avènement de la condition inscrite causant ou contribuant à la mort jusqu'à la mort actuelle. Statistiquement, une diminution significative a été notée entre 1975 et 1985 au niveau de la fréquence des intervalles les plus courts (moins qu'un mois) mais les résultats n'indiquent aucune augmentation significative dans les intervalles les plus longs (cinq ans ou plus ou “années”). Malgré les ajustements faits pour les étapes non mentionnées et les efforts déployés dans le but de contrôler le facteur confusionnel, les résultats sont demeurés les mêmes. Cette étude n'a pas prouvée d'une façon statistiquement significative la compression de la moribidité durant la vieillesse mais elle nous a fourni des données statistiquement significatives qui contredisent cette hypothèse.