Published online by Cambridge University Press: 31 March 2010
Drawing on a qualitative study of families' experience with Alzheimer's disease, this paper examines family members' reaction to identity transformation or loss of self in the afflicted loved one, using a symbolic interactionist perspective. The findings show that family members find this aspect of the disease emotionally stressful. Refusing to let go of what remains of the loved one's former self, they employ a number of strategies in an effort to protect her/his social and self-identity. These strategies include concealing information, medicalizing inappropriate behaviour, fostering independence, managing appearance, and perceiving selectively.
Se référant à une étude qualitative portant sur le vécu de diverses familles aux prises avec la maladie d'Alzheimer, cet article se penche sur la réaction des membres de la famille à la perte ou à la transformation de l'identité personnelle chez les proches qui en sont affligés, en faisant appel à une optique interactionniste symbolique. Les résultats montrent que les membres de la famille trouvent cet aspect de la maladie stressant sur le plan affectif. Refusant d'accepter que ce qui reste de l'ancien moi du proche parent disparaisse, ils recourent à diverses stratégies pour tenter de protéger son identité sociale et personnelle. Ces stratégies comprennent la dissimulation de l'information, la médicalisation de comportements inappropriés, l'insistance sur l'indépendance, la gestion de l'apparence physique et la perception sélective.